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par admin

Étude multinationale, anonyme menée sur internet – contribution Française – MAMP Study France

  • Vous êtes âgée entre 18 ans et 50 ans ?
  • Vous êtes actuellement enceinte ou vous avez accouché dans les 12 derniers mois ?
  • Utilisé-vous ou avez-vous utilisé des médicaments contre l’asthme pendant votre grossesse ?
  • Ou avez-vous utilisé des médicaments contre l’asthme au cours de l’année précédant votre grossesse ?

Si c’est le cas, participez à cette étude ! 

Télécharger l’affiche de l’enquête

Partagez votre expérience de l’utilisation des médicaments contre l’asthme avant et pendant la grossesse afin de nous aider à mieux la comprendre et à améliorer le soutien médical aux futures mères sous traitement. L’object principal de cette étude sera d’évaluer une échelle internationale pour mesurer le suivi des traitements contre l’asthme pendant la grossesse.

Si vous choisissez de participer à l’enquête, cela implique de remplir un questionnaire électronique. Celui-ci est anonyme et peut être rempli à l’aide d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur. Il vous prendra environ 15 à 25 minutes.Cette étude est menée par le Professeur Benoit Marin, Centre de Référence sur les Agents Tératogènes au Département Santé Publique Rive Gauche, Hôpital Trousseau. L’Assistance Publique Hôpitaux de Paris s’est portée représentant du promoteur Université d’Oslo (Norvège). Cette étude a reçu l’accord du comité de Protection des Personnes Ouest I le 27/05/2024.

Soutenez la recherche – “Utilisation des médicaments contre l’asthme la grossesse” – Recrutement actif de patientes

Une recherche relative au sujet important de l’utilisation des médicaments contre l’asthme pendant la grossesse est actuellement menée par le Centre de référence sur les Agents Tératogènes (CRAT, www.lecrat.fr ) de l’APHP et l’équipe de recherche PEPITES (Pharmacoépidémiologie et Evaluation des soins) de l’Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé Publique (IPLESP, INSERM), dans le cadre d’une collaboration Européenne. L’étude a été autorisée par un CPP.

Notre association s’implique à leurs côtés pour favoriser le recrutement des patientes au sein de cette étude, qui vise à mieux comprendre l’adhésion aux médicaments contre l’asthme avant et pendant la grossesse.

Elle a pour finalité d’améliorer le soutien médical aux futures mères sous traitement.

Si vous êtes concernée, nous vous encourageons à participer à cette étude en partageant votre expérience.

  • En vous connectant à ce site internet ou en scannant ce QR vous pourrez après avoir confirmé votre souhait de participer à l’étude, remplir un auto-questionnaire anonyme en ligne et sécurisé. Le temps de participation est compris entre 15 et 25 minutes.
  • Le site internet du CRAT www.lecrat.fr reprend par ailleurs les informations présentées dans cette affiche, actualité « utilisation des médicaments contre l’asthme pendant la grossesse »

Contexte de la mise en place de l’étude :

  • L’asthme est la pathologie chronique la plus fréquente chez les femmes enceintes. 
  • Le contrôle de l’asthme pendant la grossesse est crucial pour la santé de la mère et de l’enfant. 
  • L’adhésion aux médicaments contre l’asthme dans le contexte de la grossesse reste peu étudiée et mal connue.
  • Ceci est notamment lié au fait qu’il n’existe pas d’outil permettant d’évaluer précisément l’adhésion aux médicaments chez les femmes enceintes

Objectifs de l’étude :

  • Créer une échelle spécifique pour évaluer l’adhésion des femmes enceintes aux médicaments contre l’asthme.
  • Comprendre les facteurs qui influent positivement ou négativement sur cette adhésion au traitement.
  • Explorer les croyances et les perceptions des femmes enceintes concernant l’utilisation des médicaments contre l’asthme pendant la grossesse.

Qui peut participer ?

  • Les patientes actuellement enceintes ou ayant accouché dans les 12 derniers mois.
  • Utilisant ou ayant utilisé des médicaments contre l’asthme pendant leur grossesse ou dans l’année précédant leur grossesse.

Pourquoi participer ?

  • Cette recherche doit permettre d’apporter des informations importantes concernant la connaissance de l’adhésion aux médicaments contre l’asthme pendant la grossesse et des facteurs qui peuvent expliquer le niveau d’adhésion. 
  • Elle permettra de contribuer à mieux comprendre et à améliorer le soutien aux futures mères sous traitement.

Votre contribution est essentielle pour le succès de cette étude, qui vise à mieux comprendre l’adhésion aux traitements avant et pendant la grossesse, et à améliorer le soutien médical aux futures mères sous traitement.

Merci beaucoup pour votre aide précieuse.

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Journée Française de l’allergie 2023

Un tchat exceptionnel pour poser des questions et échanger en direct avec des spécialistes de l’allergie est proposé le
Mardi 21 mars de 14h à 17h

Voila votre question est en attente, nos médecins
vont y répondre dans les plus bref délais !

Dépister l’allergie est important !

Pour cette 17eme édition de la Journée Française de l’Allergie, Asthme & Allergies et ses partenaires placent le dépistage de l’allergie au cœur de cette journée car il est encore trop tardif. Se faire dépister dès les premiers symptômes permet de réduire l’errance thérapeutique et de retrouver au plus vite une qualité de vie aussi confortable que possible.

L’ allergie en chiffres

  • 30% de la population est allergique
  • D’ici 2050, 50% de la population sera allergique en France
  • 1 personne sur 3 est atteinte de rhinite allergique
  • 28% des Français estiment que c’est un handicap au quotidien

Chiffres clés allergie et asthme

  • 30 % des rhinites non traitées évoluent en asthme
  • 80% des asthmes sont d’origine allergique chez l’enfant et au moins 50% chez l’adulte
  • 4 millions de personnes souffrent d’asthme en France
  • 230 000 journées d’hospitalisation par an liées à l’asthme
  • 851 décès liés à l’asthme par an en France

Communiqué de presse de la journée Française de l’allergie 2023

En savoir plus sur l’allergie

En savoir plus sur l’asthme

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Si vous avez d’autres questions, notre numéro vert Asthme & Allergies Infos Service est à votre disposition. L’appel est gratuit.

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Vos questions sur la vaccination Covid19

Réponses aux questions des patients

  • Je souffre d’une allergie respiratoire, cutanée, alimentaire, au venin d’hyménoptère et/ou médicamenteuse : puis-je me faire vacciner ? Oui. La seule contre-indication à la vaccination anti-COVID avec les vaccins commercialisés par Pfizer/BioNTech et Moderna est un antécédent d’allergie immédiate au PEG (polyéthylène glycol). Quant aux Polysorbates, on les retrouve uniquement dans le vaccin AstraZeneca. Je peux donc me faire vacciner dans toutes les autres situations.
  • Je suis asthmatique puis-je me faire vacciner ? Oui, surtout si j’ai un asthme sévère traité par cortisone orale ou biothérapie.
  • Je souffre d’une affection de longue durée, puis-je me faire vacciner ? Oui.
  • J’ai des problèmes cardiaques et/ou respiratoires, puis-je me faire vacciner ? Oui.
  • J’ai déjà eu la Covid et je suis allergique, puis-je me faire vacciner ? Oui, je peux me faire vacciner si et seulement si je suis guéri(e) depuis au moins 3 mois de cette COVID.
  • J’ai déjà fait une réaction sévère à un vaccin, puis-je me faire vacciner ? Oui, cependant par mesure de précaution, il convient de consulter un allergologue auparavant.
  • Qu’est-ce que le polyéthylène glycol et le polysorbate ? Le PEG, tout comme le polysorbate servent à fluidifier certains médicaments. Ils sont couramment utilisés dans différentes familles de produits cosmétiques et comme excipient dans plusieurs médicaments injectables.
  • Comment savoir si j’y suis allergique ? Je suis possiblement allergique si j’ai déjà fait une réaction allergique immédiate (en général dans l’heure) après avoir reçu un médicament contenant du PEG. En raison d’allergies croisées, je peux également être allergique au polysorbate (présent uniquement dans le vaccin AstraZeneca).
  • Dois-je me faire tester pour vérifier que je ne suis pas allergique au PEG ? Il n’est pas utile de me faire tester si je n’ai jamais fait de réaction allergique au PEG jusqu’à présent. 
  • Dans quel(s) cas dois-je consulter un allergologue ? Je dois consulter un allergologue si j’ai déjà fait une réaction allergique sévère à un autre vaccin, un médicament non identifié ou à un traitement injectable.
  • Mon allergologue peut-il me vacciner directement ? Tout médecin pourra me vacciner dans un futur proche mais les vaccinations sont pour le moment réalisées dans des centres de vaccination.
  • Pour une personne allergique, existe-t-il un vaccin moins risqué qu’un autre ?  Par rapport aux autres vaccins, les données rapportées à ce jour au niveau mondial ne montrent pas de danger particulier concernant les différents vaccins contre la COVID.
  • Puis-je demander à être vacciné avec un vaccin en particulier ? Pour cela, il faudrait que le centre de vaccination dispose de plusieurs vaccins différents, ce qui n’est pas toujours possible (approvisionnement, conditions de stockage qui sont parfois plus complexes pour certains vaccins que pour d’autres etc.) 
  • Le vaccin comporte-il de l’œuf, de l’aluminium ou du cuivre ? Non.
  • Quelles sont les probabilités que je fasse une réaction allergique au vaccin ?Cette probabilité est très faible, environ 1/100 000, un chiffre comparable aux allergies immédiates au médicament en général.
  • Quand se manifestent les réactions allergiques au vaccin ? Les réactions allergiques apparaissent le plus souvent dans la première heure après l’injection et peuvent persister quelques jours. Il peut y avoir des effets secondaires un peu plus décalés dans le temps, mais ils sont beaucoup plus rares. 
  • Comment se manifestent les réactions allergiques ? Elles se manifestent surtout par des réactions locales autour du site d’injection, et plus rarement par une urticaire, un œdème du visage et/ou des gènes respiratoires. 
  • Y-a-t-il un délai de réflexion ? Puis-je changer d’avis ? La vaccination contre la COVID-19 n’est pas obligatoire en France, je peux donc choisir de ne pas me faire vacciner/ changer d’avis à n’importe quel moment.
  • Combien de personnes ont-elles fait une réaction allergique ? Certaines sont-elles décédées ? A ce jour en France, on dénombre 4 cas de réactions allergiques sérieuses sur près de 500 000 personnes vaccinées, et aucun décès lié à une allergie.
  • J’ai un doute/je ressens des effets secondaires après la première prise du vaccin, à qui dois-je m’adresser ? Le mieux est d’en parler avec le médecin du centre de vaccination où j’ai été vacciné. Mais je peux également en parler avec mon médecin qui pourra si besoin le signaler à un centre de pharmacovigilance.
  • Source : https://sfa.lesallergies.fr/ffal/
  • Je reçois actuellement une biothérapie pour traiter mon asthme sévère allergique, est-ce une contre-indication au vaccin Covid ? Non, ce n’est pas une contre-indication. Il est recommandé de laisser 1 semaine à 15 jours de délai entre le traitement injectable (Dupixent, Fasenra, Nucala, Xolair) et la vaccination Covid
  • Doit-on continuer les corticoïdes (inhalés ou par voie orale) ainsi que les antihistaminiques lors de la vaccination? Oui, il n’y a pas de raison de modifier le traitement de fond de votre asthme.

Réponses aux questions des professionnels de santé

En tant que professionnels de santé administrant le vaccin ou interrogés par un patient

Sur les risques potentiels du vaccin :

  1. Existe-t-il une contre-indication à l’administration du vaccin contre la Covid-19 si on présente une pathologie allergique ? 

Les patients présentant une allergie respiratoire, cutanée ou alimentaire, ou une allergie aux venins d’hyménoptères, y compris sévère, peuvent se faire vacciner. La seule contre-indication à la vaccination concerne une allergie aux constituants du vaccin et plus particulièrement au PEG ou aux polysorbates.

  1. Au début de la campagne de vaccination au niveau mondial, des cas de chocs anaphylactiques graves chez des patients vaccinés ont été rapportés. Que s’est-il passé ? 

Les premiers cas d’anaphylaxie post-vaccin anti-COVID ont été très médiatisés dans le contexte d’un nouveau vaccin, mais la fréquence des réactions anaphylactiques au vaccin anti-COVID est similaire à celle des médicaments en général. 

  1. Y a-t-il eu des cas graves en France et/ou des décès liés à la vaccination contre la Covid-19 ? 

A ce jour en France, l’ANSM dénombre deux réactions anaphylactiques sur plus d’un million de personnes vaccinées, et aucun décès lié à une allergie. Tous les cas ont guéri sans séquelle. Des personnes sont décédées après avoir été vaccinées, mais aucun lien avec le vaccin n’a été établi selon l’ANSM.

  1. Quelle est la fréquence de ces réactions allergiques ?

Cette fréquence est très faible, environ 1/100 000, un chiffre comparable aux allergies aux médicaments en général ou aux vaccins.

  1. Comment puis-je prévenir au mieux les effets indésirables de mes patients ?

Le vaccin ne demande pas plus de précautions qu’avec les autres vaccins. Il faut simplement s’assurer que le patient n’a jamais fait de réaction allergique sévère à un médicament injectable, un médicament non identifié ou un vaccin. 

  1. Dans quel(s) cas mon patient doit-il consulter un allergologue avant de se faire vacciner ?

Si mon patient a déjà fait une réaction allergique sévère à un autre vaccin, un médicament non identifié ou à un traitement injectable. Dans ce cas, un avis allergologique pour la réalisation éventuelle de tests est souhaitable.

  1. Où ces tests peuvent-ils être effectués ?

Chez un allergologue.

Avant l’administration du vaccin :

  1. Lors d’une vaccination antigrippale, mon patient fait des réactions importantes, mais cela se passe bien avec une demi-dose. Peut-on opter pour la même chose avec le vaccin anti-SARS-CoV-2 ?

Les données relatives au taux de protection du vaccin contre la COVID-19 ont été établies à partir de doses complètes injectées. On ignore à ce jour si la réduction de dose assurerait une protection efficace du vaccin.

  1. Quelles sont les différentes voies d’administration du vaccin ?

Une seule, par voie IM uniquement.

  1. Est-il obligatoire d’informer mon patient sur les différents risques de réactions allergiques pour obtenir le consentement au vaccin ? 

Oui, l’information éclairée et loyale reste de mise avec ce vaccin comme avec les prescriptions médicamenteuses habituelles pour lesquelles le risque d’allergie est d’ailleurs le même.

  1. Est-il possible de faire des tests cutanés vis-à-vis du PEG et/ou polysorbate pour savoir si mon patient est allergique ? Est-ce intéressant ?

Il n’existe pas de test prédictif capable de déterminer si mon patient est allergique au  PEG (présent dans les vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna) ou aupolysorbate, un produit proche du PEG (présent uniquement dans le vaccin AstraZeneca), si ce dernier n’a jamais fait jusqu’alors de réaction allergique au PEG.

  1. De quelles alternatives dispose-t-on pour les personnes allergiques au PEG et/ou au polysorbate ?

Deux solutions dans ce cas : attendre l’arrivée de vaccins sans PEG/polysorbate dans quelques mois, ou bien réaliser une vaccination selon un protocole d’induction de tolérance (vaccination en secteur hospitalier spécialisé en allergologie sous surveillance médicale rapprochée).

Juste après l’administration du vaccin : 

  1. Combien de temps doit durer la surveillance après l’injection du vaccin ? 

Environ 15 minutes.

  1. Dois-je disposer de doses d’adrénaline ?

Oui, comme pour toute intervention de ce type. Les auto-injecteurs d’adrénaline sont à privilégier (injections en IM).

  1. Quels signes faut-il évaluer chez le patient après l’administration du vaccin ? A partir de quel moment mon patient peut-il repartir chez lui ? 

Si le patient ne ressent aucun effet indésirable ressemblant à une anaphylaxie (c’est-à-dire des difficultés respiratoires, des gonflements, de l’urticaire, des douleurs abdominales etc.) dans les 15 minutes suivant la vaccination, il n’y a pas de signe particulier à rechercher et le patient peut partir.

Source : https://sfa.lesallergies.fr/ffal/

Les recommandations de la Fédération Française d’Allergologie

Récemment, le National Heart and Lung Institut, l’agence de régulation en santé britannique, a suivi les recommandations de la British Society of Allergology and Clinical Immunology (BSACI). Ainsi, la contre- indication à l’administration du vaccin Pfizer/ BioNTech pour les patients présentant des réactions allergiques graves vis-à-vis des médicaments et des aliments est-elle modifiée.

En effet, à la lumière des milliers de vaccinations qui ont eu lieu en Grande Bretagne, aux Etats-Unis et au Canada, les professionnels indiquent qu’il est possible de vacciner avec le vaccin Pfizer/ BioNTech les patients qui présentent une allergie médicamenteuse ou alimentaire grave.

Cependant, le vaccin reste contre-indiqué chez les patients qui ont une histoire clinique d’allergie vis-à-vis des ingrédients contenus dans le vaccin Pfizer/ BioNTech ou qui ont présenté une réaction anaphylactique lors de l’administration de la première dose du vaccin.
L’un des composés du vaccin, qui pourrait être mis en cause comme allergène, est le polyéthylène glycol (PEG) (voir composition du vaccin Pfizer/ BioNTech en pièce-jointe).

La Fédération française d’allergologie est en accord avec cette nouvelle recommandation. Elle n’a identifié aucune contre-indication à la vaccination des patients allergiques, à l’exception de ceux ayant présenté une allergie au PEG ou à tout autre composé du vaccin. Dès lors, elle invite les patients allergiques au PEG ou à tout autre composé du vaccin à le signaler à leur médecin traitant avant toute vaccination.

À propos de la Fédération française d’allergologie

La Fédération française d’allergologie (FFAl) regroupe la Société française d’allergologie (SFA), le Syndicat français des allergologues (SYFAL), l’Association nationale de formation continue en allergologie (ANAFORCAL), le Collège des enseignants d’allergologie (CEA), l’association de patients Asthme & Allergies (A&A) et l’Association française pour la prévention des allergies (AFPRAL). La FFAl a pour objectif de sensibiliser la société au défi posé par les allergies qui touchent un Français sur trois.

Frédéric de BLAY Président FFAL

Alain DIDIER Président SFA

Christine ROLLAND Directrice A&A

Isabelle BOSSÉ Présidente SYFAL

Jean-François FONTAINE Président ANAFORCAL

Pascale COURATIER Directrice AFRPAL

Jocelyne JUST Vice-Présidente FFAL

Frédéric BERARD Président du CEA

Claire MERIGAUD LE THAL Présidente AJAF

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  • Communiqué du 13 novembre 2020 –

Par un nouveau décret du 10 novembre (https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042512657) le Ministère des Solidarités et de la Santé a finalement réintégré les personnes souffrant d’asthme sévère dans la liste des salariés vulnérables face à l’infection par Covid-19.

Néanmoins, deux critères cumulatifs conditionnent l’éligibilité :

– souffrir d’asthme sévère (en tant que pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale)

– ne pouvoir ni recourir totalement au télétravail, ni bénéficier de mesures de protection renforcées telles que : isolement ou aménagement du poste de travail, gestes barrières renforcés, absence ou limitation du partage du poste de travail, nettoyage et désinfection du poste de travail, adaptation des horaires, mise à disposition de masques y compris pour les trajets domicile-travail.

L’Association Asthme & Allergies dénonce les conditions imposées par ce nouveau décret qui risquent d’être difficiles à réunir dans la mesure où il appartient désormais aux personnes vulnérables de démontrer que leur sécurité face au Covid-19 ne peut pas être assurée par l’employeur : Sous réserve que les conditions de travail de l’intéressé ne répondent pas aux mesures de protection renforcées définies au 2o de l’article 1er du présent décret, le placement en position d’activité partielle est effectué à la demande du salarié et sur présentation à l’employeur d’un certificat établi par un médecin (…) Lorsque le salarié est en désaccord avec l’employeur sur l’appréciation portée par celui-ci sur la mise en œuvre des mesures de protection renforcées (…) il saisit le médecin du travail (…) Le salarié est placé en position d’activité partielle dans l’attente de l’avis du médecin du travail.

Autrement dit, si l’employeur estime que les précautions sanitaires sont suffisantes dans son entreprise, il peut passer outre le certificat médical !

Il est à noter par ailleurs qu’avec ce nouveau décret, les proches qui cohabitent sous le même toit qu’une personne vulnérable sont absents de ces dispositions. Ils ne peuvent plus bénéficier du télétravail ou du chômage partiel qui leur permettait jusqu’à maintenant de ne pas faire courir le risque de contaminer les personnes vulnérables résidant sous le même toit. Bien qu’elle se soit manifestée par deux courriers adressé à Olivier Véran, l’Association Asthme & Allergies n’a pas été consultée préalablement à la rédaction de ce nouveau décret. 

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COMMUNIQUÉ – 20 octobre 2020 –

Le Conseil d’Etat vient d’invalider le décret (*) qui avait exclu les asthmatiques sévères de la liste des personnes vulnérables face au Covid-19. Les asthmatiques sévères peuvent donc de nouveau bénéficier du certificat d’isolement ou du dispositif de chômage partiel en cas de non possibilité de télétravail.

Le 29 août dernier, un nouveau décret était venu modifier la liste des personnes dites “vulnérables” face au Covid-19, excluant certaines pathologies jusque là concernées, dont l’asthme sévère. Du jour au lendemain, les asthmatiques sévères, qui depuis le déconfinement pouvaient bénéficier du télétravail ou du chômage partiel en cas d’impossiblité de télétravailler, se sont vu obligés de retourner sur leur lieu de travail, avec de nombreuses craintes (risque particulièrement élevé pour les asthmatiques sévères en cas d’infection Covid).

A la suite de ce décret, l’Association Asthme & Allergies s’était immédiatement mobilisée en adressant un courrier au Premier Ministre, demandant que l’asthme sévère soit réintroduit dans la liste, afin que les malades concernés continuent de pouvoir bénéficier d’un certificat d’isolement ou du chômage partiel si leur fonction rendait le télétravail impossible. Cette demande s’appuyait notamment sur les recommandations du Haut Comité de Santé Publique, qui dans son avis du 23 juillet paru le 2 septembre, précisait que les personnes souffrant d’asthme sévère faisaient partie des personnes susceptibles de décompenser lors d’une infection virale.

Le Conseil d’Etat, ayant parallèlement été saisi, il a rendu sa décision le 15 octobre et a invalidé le décret du 29 août, estimant que « le Gouvernement n’a pas suffisamment justifié, pendant l’instruction, de la cohérence des nouveaux critères choisis…».

Le Conseil d’Etat a prononcé « la suspension des articles du décret du 29 août 2020 relatifs aux critères de vulnérabilité. » et a conclu : « Dès lors, en l’absence d’une nouvelle décision du Premier ministre, les critères retenus par le précédent décret du 5 mai 2020 s’appliquent à nouveau ».

En conséquence, les asthmatiques sévères peuvent de nouveau bénéficier du certificat d’isolement ou du dispositif de chômage partiel en cas de non possibilité de télétravail.

Lors de sa conférence de presse du 16 octobre, le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué que la liste des personnes vulnérables était appelée à “évoluer”. Aussi, afin de pouvoir défendre au mieux l’intérêt des personnes souffrant d’asthme sévère, l’Association Asthme & Allergies vient d’adresser un nouveau courrier au ministre, demandant à faire partie des associations représentant les patients devant être réunies lors des prochaines discussions sur la question des personnes dites “vulnérables” face au Covid.

L’asthme sévère : Il est utile de rappeler que l’asthme sévère correspond à une forme d’asthme grave, caractérisé par la persistance des symptômes d’asthme de manière quotidienne et/ou la survenue d’exacerbations répétées malgré un traitement de fond à doses fortes bien suivi. Il concerne 60.000 personnes en France source HAS : https://www.has-sante.fr/jcms/c_2823952/fr/asthmes-severes-quels-traitements-proposer-et-dans-quels-cas#:~:text=L’asthme%20s%C3%A9v%C3%A8re%20est%20la,%C3%A0%20doses%20fortes%20bien%20suivi.

(*) . Décret n° 2020-1098 du 29 août 2020 : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000042284852&categorieLien=id

. Communiqué de Presse du Ministère des solidarités et de la santé du 31 août 2020 : https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/reprise-de-l-activite-des-travailleurs-a-risque-de-formes-graves-de-covid-19

DÉCISION DU CONSEIL D’ETAT – 15 OCTOBRE 2020

https://www.conseil-etat.fr/actualites/actualites/suspension-des-nouveaux-criteres-de-vulnerabilite-au-covid-19-ouvrant-droit-au-chomage-partiel

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Nous avons reçu la réponse du Ministre de la Santé à notre courrier du 3 septembre dernier.

Le ministre s’appuie sur le dernier avis du Haut Conseil de Santé Publique du 23 juillet listant les personnes à risque de forme grave de Covid-19. Cet avis donne la possibilité de travailler en présentiel pour ces personnes à risque si les mesures barrières sont garanties. 

Toutefois, il précise :  

« Le médecin du travail apprécie la compatibilité de l’aménagement du poste de travail et des mesures de protection avec l’état de santé de la personne à risque de forme grave de Covid-19 et peut prononcer une éviction professionnelle si les conditions d’une reprise du travail en sécurité ne sont pas remplies ». 

Si  le télétravail est impossible et/ou que les mesures barrières ne sont pas respectées, n’hésitez donc pas à contacter votre médecin du travail.

Le décret du 29 août n’a listé que quelques pathologies, non pas après avis du HCSP qui n’est que consultatif, mais après d’autres avis scientifiques et de certaines associations de patients. (France Assos Santé)

C’est sans compter qu’actuellement, en raison la propagation du virus dans certaines zones en alerte sanitaire renforcée ou maximale, le télétravail est fortement recommandé…

Asthme & Allergies reste mobilisée et vigilante 

La réponse du ministre de la santé M. Olivier Veran


Asthme & Allergies interpelle le Premier Ministre

Le communiqué

Quelques jours après la publication par le gouvernement du décret (*) sur la reprise de l’activité des travailleurs à risque de formes graves de COVID-19 (fin du dispositif d’indemnisation dérogatoire en cas d’arrêt de travail), l’inquiétude est grande pour les asthmatiques souffrant de formes sévères et les voix s’élèvent pour dénoncer leur exclusion de la liste des personnes présentant un risque particulièrement élevé de formes graves du COVID.

L’association Asthme & Allergies vient d’adresser un courrier au Premier Ministre, se faisant le porte-parole des malades : elle demande que l’asthme sévère soit réintroduit dans la liste, permettant aux malades concernés de pouvoir être protégés en continuant à pouvoir bénéficier d’un certificat d’isolement ou du chômage partiel si leur fonction rendait le télétravail  impossible. Un communiqué a également été envoyé à la presse.

Ci-dessous le courrier envoyé au Premier Ministre:


Monsieur Jean CASTEX Premier Ministre
Hôtel Matignon
57, rue de Varenne
75007 Paris


Paris, le 3 septembre 2020

Objet : demande de réintroduction des patients asthmatiques sévères dans la liste des personnes présentant un risque particulièrement élevé de formes graves du COVID.

Monsieur le Premier Ministre,

L’Association Asthme & Allergies, qui regroupe des patients et des professionnels de santé s’est largement mobilisée depuis le début de la pandémie de Covid19 pour informer les patients asthmatiques et leurs familles, les orienter et répondre à leurs interrogations. Ces actions ont pu être menées notamment grâce au Numéro Vert Asthme & Allergies Infos Service (soutenu par Santé Publique France), des communiqués de presse et lettres d’information réguliers, enrichissement du site internet, enquête..

Depuis le début de la semaine, nous faisons face à une vague d’appels de la part de patients (ou parents d’enfants concernés) souffrant d’asthme sévère.

En effet, jusqu’au 31 août 2020, ces personnes vulnérables vis-à-vis de l’infection à COVID- 19 figuraient sur la liste des personnes présentant un risque particulièrement élevé de formes graves du COVID et pouvaient bénéficier d’un certificat d’isolement ou du chômage partiel si leur fonction rendait le télétravail impossible. Or nous avons découvert avec stupeur que ces patients (au même titre que des malades porteurs d’autres maladies respiratoires) ne faisaient plus partie des personnes visées dans l’article 2 du Décret n° 2020-1098 du 29 août 2020. 

L’avis du Haut Comité de Santé Publique du 23 juillet dernier, paru le 2 septembre “relatif à l’opportunité de recommandations spécifiques pour certaines personnes pouvant être considérées comme particulièrement vulnérables parmi les personnes à risque de forme grave de Covid-19” précise pourtant dans sa liste :

« Personnes ayant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment).»

Monsieur le Premier Ministre, nous vous demandons solennellement de suivre l’avis du HCSP, de maintenir les dispositions permettant de protéger les personnes atteintes d’asthme sévère en réintégrant les patients souffrant d’asthme sévère dans la liste des personnes présentant un risque particulièrement élevé de formes graves du COVID.

Les malades comptent sur vous.

Nous prions de recevoir, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de notre haute considération.

Copies : Monsieur Olivier VERAN, Ministre des Solidarités et de la Santé Madame Elisabeth BORNE- Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion


(*) . Décret n° 2020-1098 du 29 août 2020 : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000042284852&categorieLien=id

. Communiqué de Presse du Ministère des solidarités et de la santé du 31 août 2020 : https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/reprise-de-l-activite-des-travailleurs-a-risque-de-formes-graves-de-covid-19

Avis du Haut Conseil de Santé Publique daté du 23 juillet 2020, publié le 2 septembre 2020 : https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/AvisRapports (pour télécharger le document : cliquer sur le logo PDF à droite de la page)

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Les conseils des Médecins experts de l’Association Asthme & Allergies

– 31 Août 2020 –

La rentrée scolaire soulève l’inquiétude des parents d’enfants asthmatiques, et suscite de nombreuses interrogations.

Voici quelques réponses des médecins experts de l’association Asthme & Allergies aux questions les plus fréquentes posées ces derniers jours au Numéro Vert Asthme & Allergies Infos Service 0800 19 20 21.

 Mon enfant asthmatique doit-il reprendre l’école ? 

Sans hésitation la réponse est oui… à condition qu’aucune maladie particulière autre que son asthme ne s’y oppose, comme ce serait le cas pour n’importe quelle rentrée, et bien sûr, comme toujours, en poursuivant bien les traitements de fond éventuels, nécessaires au bon contrôle de son asthme. Comme d’habitude, il est utile de mettre en place un PAI – Projet d’Accueil Individualisé (*) afin qu’en cas de crise d’asthme son traitement de secours puisse lui être donné à l’école selon le protocole de soin prescrit par le médecin qui suit votre enfant.

Le contexte actuel d’épidémie Covid-19 n’a pas d’incidence particulière sur la maladie asthmatique des enfants. L’asthme ne représente pas un facteur de risque particulier vis-à-vis du Coronavirus et il n’y a pas davantage de risque de le contracter, ni plus de risque de faire une forme sévère. Bien sûr, les rares cas d’asthme déjà sévères ou mal contrôlés justifient de prendre l’avis du médecin qui suit votre enfant.

S’il est établi que l’asthme de l’enfant n’est pas un facteur de risque vis-à-vis du coronavirus, l’asthme ne dispense pas néanmoins d’appliquer les mêmes mesures barrières de prévention et de distanciation que pour les autres enfants.

En résumé, oui votre enfant peut reprendre l’école, et s’il a un traitement de fond, il doit continuer à bien prendre le prendre et respecter les mesures barrières.

* Le Projet d’Accueil Individualisé (PAI) est un document écrit qui concerne les enfants et adolescents atteints de troubles de la santé. Il précise les aménagements à apporter à la vie de l’enfant dans le cadre scolaire ou extrascolaire (prise de médicaments, régimes alimentaires, aménagements d’horaires, dispenses de certaines activités et activités de substitution…). Le PAI est rédigé à la demande de la famille, par le directeur de l’établissement d’accueil en concertation avec le médecin scolaire. La mise en place du PAI facilite la communication entre la famille, les médecins et les enseignants à la condition que ce document soit écrit avec la volonté de rassurer et de concilier. Pour plus d’informations : https://asthme-allergies.org/allergies/#1521053609489-bfa98af1-3a0e

Existe-il des dérogations pour que les enfants asthmatiques n’aillent pas à l’école et travaillent chez eux ?

Non, sauf cas individuels particuliers, il n’y a pas de dérogation spécifique à l’asthme de l’enfant, dans la mesure où les enfants asthmatiques ne sont pas une population particulièrement à risque vis-à-vis du coronavirus. Ils peuvent donc aller à l’école, en respectant les protocoles de distanciation ainsi que les mesures barrières et d’hygiène prévues pour l’ensemble des enfants scolarisés.

Pour protéger ma fille de trois ans qui est asthmatique, puis-je demander à lui faire porter un masque en classe

Sauf cas très particulier lié à une maladie déclarée, il n’y a actuellement aucune recommandation pour faire porter un masque à cet âge (*) auquel le risque d’attraper le coronavirus est infime. De plus la manipulation du masque – ou plutôt sa « non manipulation une fois en place » – ne semble pas réalisable à cet âge.

(*) Les recommandations des autorités sanitaires sont les suivantes :

– pour les élèves des écoles maternelles le port du masque est à proscrire ;

– pour les élèves des écoles élémentaires, le port du masque n’est pas recommandé mais des masques sont à disposition pour équiper les enfants présentant des symptômes dans l’attente de leur départ de l’école ;

– pour les collégiens et les lycéens, le port du masque “grand public” est obligatoire dans les espaces clos ainsi que dans les espaces extérieurs. https://www.education.gouv.fr/protocole-sanitaire-des-ecoles-et-etablissements-scolaires-annee-scolaire-2020-2021-305630

Comment continuer à appliquer les PAI mis en place pour l’asthme dans le contexte actuel ?

Il faut procéder comme d’habitude : le PAI doit être remis avec le protocole de soin et la trousse d’urgence à l’établissement scolaire. Les aérosols et chambres d’inhalations sont personnels, et ne représentent donc pas un risque de contamination. En cas de crise d’asthme, le protocole d’urgence reste le même, y compris en période d’épidémie de Covid-19. La particularité est qu’en cas de signes différents (en particulier de la fièvre), une possible contamination par le Covid-19 devra être évoquée, mais le traitement de secours doit être utilisé sans restriction.

Peut-on demander une dérogation pour ne pas porter le masque et le remplacer par une visière ?

L’asthme n’est pas une cause de dérogation au port du masque grand-public. Même s’il est parfois ressenti comme gênant, il ne peut pas occasionner de symptômes respiratoires particuliers chez les asthmatiques. En cas d’impossibilité réelle de porter un masque (pour des problèmes cutanés par exemple), la question doit alors être posée au médecin traitant au cas par cas.

Faut-il que les enfants portent le masque pendant les activités physiques ?

Le masque est difficile à supporter pendant des efforts physiques intenses ou soutenus sollicitant la respiration buccale. De plus, la transpiration pose un problème d’efficacité du masque une fois humide. Ces questions seront sûrement étudiées par les enseignants d’EPS, peut être des consignes particulières seront-elles envisagées (sport en extérieur, distanciation plus importante etc).

En tant que parent, que puis-je faire pour aider mon enfant asthmatique ? Faut-il renforcer son traitement à titre préventif ? Comment l’aider à supporter le masque ?

En tant que parent, vous devez vous assurer avec votre médecin que l’asthme de votre enfant est équilibré et que le traitement de fond – s’il en a un – est toujours adapté à son cas et correctement suivi. Il faut également s’assurer que le traitement et le protocole à suivre en cas de crise est disponible et bien compris par l’enfant comme par vous-même.

Rassurez votre enfant, quant à son risque vis à vis du Coronavirus en lui expliquant qu’il est identique à celui des autres.

L’objectif est de ne pas faire des enfants asthmatiques des enfants « à part » est encore plus d’actualité en ce moment. Ne pas être différent c’est ne pas avoir de risque supplémentaire, et c’est prendre son traitement comme d’habitude. Il peut arriver que le traitement contre l’asthme doive être renforcé : ça peut être le cas en période automno-hivernale à causes des infections hivernales habituelles (autres que le Coronavirus) qui sont pourvoyeuses d’asthme chez certains enfants.

Pour poser toutes vos questions :
Numéro Vert ASTHME & ALLERGIES INFOS SERVICE 0800 19 20 21
Du lundi au jeudi de 9h à 13h et de 14h à 18h – le vendredi de 9h à 12h
(appel gratuit depuis la France entière et les DOM)

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Déconfinement et reprise du travail des personnes à risque
QUELLES MESURES pour les ASTHMATIQUES SÉVÈRES ?

Le nouveau protocole national de déconfinement en entreprises publié le 24 juin dernier par le Ministère du Travail permet aux personnes fragiles et à leurs proches de poursuivre le télétravail, de rester en arrêt ou au chômage partiel.

Les personnes souffrant d’asthme sévère font partie des personnes dites “vulnérables” face au Covid-19 et bénéficient donc de ces mesures. Il en est de même pour les personnes qui partagent le domicile d’une personne vulnérable.

Le protocole national de déconfinement pour les entreprises, publié le 24 juin par le Ministère du Travail précise : Les travailleurs à risque de forme grave et les personnes partageant le domicile de personnes à risque de forme grave qui ne peuvent pas télé-travailler peuvent consulter leur médecin traitant ou leur médecin du travail pour se voir établir une déclaration d’interruption de travail (certificat d’isolement)

. Rappel : L’asthme sévère correspond à des critères diagnostiques précis. C’est une forme rare de l’asthme qui ne concerne que 3,5 à 5% des patients asthmatiques et qui donne lieu à une prise en charge par l’Assurance Maladie au titre d’une Affection de Longue Durée (ALD).

https://www.ameli.fr/paris/assure/sante/themes/asthme-symptomes-diagnostic/asthme-chronique

. Informations sur le dispositif d’indemnisation des interruptions de travail des personnes vulnérables et des personnes cohabitant avec une personne vulnérable : https://www.ameli.fr/paris/assure/covid-19/arret-de-travail/covid-19-dispositif-dindemnisation-des-interruptions-de-travail

. Protocole national de déconfinement pour les entreprises (Ministère du Travail) :

https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/protocole-national-de-deconfinement.pdf

. Avis du Haut Conseil de Santé Publique – reprise du travail des personnes à risque : https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=869

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Le RESSENTI et le VÉCU des ASTHMATIQUES face à la CRISE COVID-19 :  Lancement d’une Enquête nationale

L’épidémie de Covid-19 continue de susciter de fortes inquiétudes de la part des asthmatiques. L’association Asthme & Allergies poursuit son travail d’information et d’accompagnement, notamment en répondant aux nombreuses questions posées au Numéro Vert Asthme & Allergies Infos Service 0800 19 20 21. Alors que la Journée Mondiale de l’Asthme ne peut se dérouler comme à l’accoutumée en raison de la pandémie – elle aurait dû avoir lieu mardi 5 mai – l’association Asthme & Allergies lance une grande enquête sur internet, portant sur le vécu des asthmatiques en cette période de crise sanitaire.

Le vécu de l’asthme en tant que maladie chronique et la poursuite du traitement de fond sont particulièrement au cœur des préoccupations exprimées par les asthmatiques au Numéro Vert. Aussi, une place importante dans l’enquête est-elle consacrée à ces sujets. Celle-ci permettra d’avoir un aperçu de la manière dont les personnes asthmatiques vivent cette pandémie.

– Pour accéder à l’Enquête “Quel impact du Covid-19 sur votre asthme ?”  https://asthme-allergies.org/

– Un Tchat en ligne sera proposé mardi 5 mai de 13h à 16h pour répondre en live aux questions que les asthmatiques continuent de se poser : https://asthme-allergies.org/

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Depuis le début de l’épidémie de Covid19, vous avez été nombreux à exprimer des craintes par rapport aux médicaments utilisés pour traiter l’asthme. Cette enquête a pour objectifs de savoir si la prise en charge de votre asthme a été perturbée et comment vous avez vécu cette période.

Ce questionnaire est complètement anonyme et ne vous prendra que quelques minutes. Merci pour votre participation. Il est important que la voix des patients soit prise en compte.

N’hésitez pas à partager cette enquête autour de vous.

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Les recommandations des pneumologues et des allergologues
Les réponses aux questions posées par les patients et leur entourage

Pour lutter contre les idées reçues qui perdurent et les nombreux messages erronés qui continuent de circuler dans les médias, l’Association Asthme & Allergies a rassemblé les recommandations des structures référentes de la Pneumologie et de l’Allergologie (Société de Pneumologie de Langue Française, Société Pédiatrique de Pneumologie et Allergologie, Société Française d’Allergologie, Fédération Française d’Allergologie).

ASTHME/ALLERGIES et CORONAVIRUS : CROYANCES et IDÉES REÇUES DANGEREUSES

En France, on déplore encore près de 1.000 décès par an dus à l’asthme, presque tous évitables ! Une grande proportion de ces décès est due à l’aggravation des symptômes d’asthme liée à l’interruption du traitement de fond. L’absence de symptômes conduit trop souvent les patients asthmatiques à arrêter leur traitement par corticoïdes inhalés de leur propre initiative et à se contenter – à tort – de prendre le traitement d’urgence (bronchodilatateur de courte durée d’action) quand ils sont gênés pour respirer. A l’arrêt du traitement de fond (corticoïdes inhalés) l’inflammation des bronches réapparaît lentement, d’abord à bas bruit sans symptômes, puis insidieusement avec des symptômes de plus en plus importants, jusqu’à une crise qui peut mettre en danger la vie du patient.

LES CORTICOÏDES INHALES, pierre angulaire du TRAITEMENT de FOND de l’ASTHME doivent impérativement être poursuivis. Les pneumologues et les allergologues sont unanimes : tout patient asthmatique ayant un traitement de fond par corticoïdes inhalés doit le maintenir, même en période de pandémie au Covid-19.

Société de Pneumologie de Langue Française : La Société de Pneumologie de Langue Française tient à souligner que les personnes souffrant d’une maladie respiratoire chronique (asthme, BPCO, autre) qui reçoivent un traitement par corticoïde inhalé ou oral ne doivent pas l’interrompre sans l’avis de leur pneumologue ou de leur médecin traitant, au risque de déstabiliser leur maladie. http://splf.fr/wp-content/uploads/2020/03/communique-de-presseSPLF-2020-03-15.pdf

Société Pédiatrique de Pneumologie et Allergologie : pas d’arrêt des traitements de fond (de tous les jours) à base de corticoïdes. L’arrêt des corticoïdes inhalés exposerait à la survenue d’une crise d’asthme. L’arrêt des corticoïdes oraux exposerait à une rechute de votre maladie respiratoire si elle nécessite ce type de traitement de fond.https://www.sp2a.fr/spa_actualites/comment-gerer-le-traitement-par-corticoides-chez-votre-enfant-atteint-dune-maladie-respiratoire-chronique-2/

Société Française d’Allergologie : Les traitements indispensables de l’allergie respiratoire sont les antihistaminiques dans la rhinite, mais également les traitements permettant de contrôler l’inflammation et notamment les corticoïdes locaux inhalés pour l’asthme et/ou au niveau du nez pour la rhinite. Le contrôle de ces maladies allergiques est essentiel pendant l’épidémie de COVID-19.  Il est donc nécessaire de poursuivre tous ces traitements en période épidémique de COVID-19 afin de garder le contrôle des maladies allergiques respiratoires.

Tous les traitements de fond de l’asthme doivent être maintenus pendant la période de l’épidémie et adaptés pour que l’asthme soit parfaitement contrôlé, Notamment, le traitement de fond par corticoïdes inhalés. La corticothérapie orale au long cours doit comme habituellement être maintenue à la dose minimale efficace pour contrôler l’asthme et doit être poursuivie si elle est nécessaire pour conserver un bon contrôle de l’asthme.

https://www.dropbox.com/s/zd7y0a4nnszm9xt/G2A%20covid%20et%20asthme_CRISALIS.pdf?dl=0

Fédération Française d’Allergologie : tous les asthmatiques sont invités à poursuivre la prise de leur traitement par corticoïdes inhalés. Il est indispensable pour les patients asthmatiques de continuer à se traiter pour que leur maladie soit contrôlée. La FFA souhaite également rassurer les asthmatiques sur le fait que l’asthme n’est pas un facteur de risque de développer des formes plus sévères de COVID-19 les conduisant en réanimation, si l’asthme est bien contrôlé notamment par les corticoïdes inhalés. https://syfal.net/2020/03/13/covid19-et-asthme-precisions-de-la-federation-francaise-dallergologie/

RAPPELS IMPORTANTS : 

LES BRONCHODILATATEURS inhalés, indispensables pour soulager les symptômes d’ASTHME doivent être pris en cas de CRISE, et doivent être RENFORCÉS en cas de CRISE PLUS IMPORTANTE que d’HABITUDE, avec appel au 15 en cas d’aggravation.

Une personne asthmatique qui n’a pas les symptômes du Covid-19 doit impérativement poursuivre son traitement de fond habituel (corticoïde inhalé). S’il ressent un essoufflement ou une gêne respiratoire anormale : prendre son bronchodilatateur sans attendre et renouveler plusieurs fois les bouffées si nécessaire (jusqu’à 10 bouffées toutes les 20 minutes). Si pas d’amélioration ou si aggravation des signes > appeler le 15. Ces recommandations s’adressent à tous les asthmatiques, y compris hors période d’épidémie Covid-19, lorsque survient une crise, plus importante qu’à l’accoutumée. Ne pas se rendre à l’hôpital par ses propres moyens, mais attendre les secours.

Consulter la rubrique « Jamais banale, une crise d’asthme peut être une urgence vitale, demandez votre carte “crise d’asthme – agir !” » : sur le site internet de l’Association Asthme & Allergies : https://asthme-allergies.org/asthme/#1492184100579-a5437e54-0e20

Recommandations pour les personnes asthmatiques sans symptômes de Coronavirus :

Au cours des derniers jours / dernières semaines :

. si le recours au bronchodilatateur a été nécessaire plus souvent que d’habitude,

. s’il est arrivé d’être réveillé la nuit par une gêne respiratoire,

ces signes montrent que l’asthme n’est pas contrôlé et que l’état respiratoire se dégrade. Il faut absolument consulter le médecin traitant ou le pneumologue. En cas d’urgence : crise que ne passe pas malgré le bronchodilatateur, essoufflement inhabituel, oppression, gêne respiratoire importante > appeler le 15.

Une personne asthmatique et/ou allergique qui présente des symptômes du Covid-19 (fièvre, toux, maux de tête, perte du goût ou de l’odorat) doit joindre son pneumologue ou son médecin pour avis.

Dans l’attente de la consultation (ou téléconsultation) : prendre son bronchodilatateur sans attendre et renouveler plusieurs fois les bouffées si nécessaire (jusqu’à 10 bouffées toutes les 20 minutes). S’il ressent une dégradation de ses capacités respiratoires, une oppression thoracique, un essoufflement important > appeler le 15.

Pour tous renseignements sur les médicaments (autorisés/non-autorisés) en période de Coronavirus : https://www.covid19-medicaments.com/

En cette période de pandémie, outre la question des traitement médicamenteux, de nombreuses attitudes reposant sur des CROYANCES et des IDÉES REÇUES aboutissant à des COMPORTEMENTS NÉFASTES METTENT EN DANGER les malades :

LES HUILES ESSENTIELLES, ASSAINISSANTS, ENCENS, DESODORISANTS sont strictement à proscrire car ils sont irritants et potentiellement allergisants

A tout moment, même hors période de pandémie, les huiles essentielles, qu’elles soient brûlées pour “assainir l’air” ou désodoriser, appliquées sur la peau ou utilisées pour confectionner des produits ménagers sont potentiellement dangereuses car sources d’irritation, particulièrement chez les personnes allergiques ou asthmatiques. Elles peuvent en effet déclencher une irritation des bronches, une gêne respiratoire, voire de franches crises d’asthme. A longueur d’année, les pneumologues et les allergologues voient arriver au cabinet ou à l’hôpital des malades dont les symptômes ont été déclenchés par ces pratiques.

Même chose pour les encens, papier d’Arménie, lampes Berger, bougies, parfums d’ambiance, désodorisants et autres substances équivalentes : aucun n’a démontré une quelconque preuve scientifique ou médicale d’efficacité, mais bien pire : ils sont irritants voire allergisants. Contrairement aux idées reçues, tout ce qui est “naturel” n’est pas dénué de danger potentiel. En conclusion : tous sont à proscrire si l’on est allergique et/ou asthmatique.

Ces derniers jours, les appels au Numéro Vert Asthme & Allergies Infos Service pointent l’inquiétude qui perdure à propos des symptômes : COMMENT NE PAS CONFONDRE LES SYMPTÔMES RESPIRATOIRES DU COVID-19 AVEC CEUX D’UNE CRISE D’ASTHME ?

Comment différencier les SYMPTÔMES d’ASTHME/ALLERGIES et ceux du CORONAVIRUS

Dans le cas de l’asthme, les symptômes courants sont : essoufflement, difficultés à respirer, toux.

En principe, ces symptômes sont rapidement soulagés par l’inhalation d’un bronchodilatateur.

En aucun cas l’asthme n’a pour symptômes : fièvre, maux de tête, perte du goût ou de l’odorat, fatigue très importante, ce qui est fréquemment le cas en revanche si l’on a contracté le Covid-19.

Un autre élément important est le caractère inhabituel des symptômes : si on a l’impression que la toux ou que la gêne respiratoire n’est pas comme d’habitude, il ne faut pas hésiter à contacter son médecin ou son pneumologue.

Dans le cas des allergies, les symptômes courants sont : rhinite et conjonctivite. Il peut y avoir une gêne respiratoire associée, équivalent à de l’asthme (sifflements dans la poitrine, toux plutôt sèche, pouvant se manifester la nuit, qui augmente avec le rire, à l’exercice… C’est une manifestation respiratoire de l’allergie la plupart du temps améliorée par l’inhalation d’un bronchodilatateur.

En aucun cas les allergies n’ont pour symptômes : fièvre, maux de tête, perte du goût ou de l’odorat, fatigue très importante, ce qui est fréquemment le cas en revanche si l’on contracté le Covid-19.

Les personnes allergiques (pollens, poils d’animaux, acariens…) doivent prendre leur antihistaminique habituellement prescrit, ou demander conseil au pharmacien, habilité à délivrer sans ordonnance un tel traitement. Actuellement, en période de confinement, les médecins généralistes, allergologues et pneumologues continuent d’assurer leurs consultations à distance, et recommandent aux patients de ne pas attendre pour prendre rendez-vous si le besoin s’en fait ressentir.

QUESTIONS-RÉPONSES :

Allergie et infection Covid-19 ont-ils des symptômes communs ? Comment les différencier ?

Rhinite et toux sont des symptômes communs à ceux du Covid-19 et à l’allergie. De plus, la période de cette épidémie coïncide avec la saison pollinique des arbres, ce qui peut entrainer le déclenchement des deux pathologies. Toutefois il existe le plus souvent un contexte aidant au diagnostic: d’une part des signes positifs en faveur d’une allergie : la saisonnalité, la similarité des symptômes avec ceux ressentis les années précédentes, les démangeaisons au niveau des yeux ou du nez, mais surtout est en faveur d’une allergie l’absence d’autres signes plus typiques du Covid-19 : l’anosmie (perte de l’odorat) agueusie (perte du goût) sans obstruction nasale (nez bouché), la fièvre, les douleurs musculaires, les maux de tête, les frissons, la toux sévère, les douleurs dans la poitrine, l’essoufflement, les signes digestifs (diarrhées, nausées), la perte d’appétit, etc.

Quelle différence entre l’anosmie (perte d’odorat) brutale en cas d’infection Covid-19 et la perte d’odorat des rhinites allergiques ?

La perte ou diminution de l’odorat avec obstruction nasale (nez bouché) en cas d’allergie est bien connue et reconnue par les patients allergiques habitués à leurs symptômes. L’anosmie (perte de l’odorat), l’agueusie (perte du goût) sans obstruction nasale n’existent pas dans l’allergie et peuvent donc signifier qu’on a contracté le Covid-19. En cas de doute, il faut impérativement rechercher l’existence ou l’absence d’obstruction à l’interrogatoire (en vidéo-consultation, on peut si besoin faire un test avec un miroir positionné horizontalement sous les narines, la présence de buée en expirant par le nez montre que l’obstruction n’est pas totale). L’équation à retenir est : agueusie/anosmie sans obstruction = Covid-19

J’ai des allergies aux pollens, et en ce moment j’ai la sensation d’avoir les bronches qui me brûlent. Pourquoi ? 

Quand on parle d’allergies aux pollens, on entend symptômes de rhinite avec des éternuements, le nez qui coule, qui gratte, les yeux qui pleurent. Si les bronches brûlent, c’est lié soit à un asthme associé aux allergies, soit à une toux liée à une infection par le Coronavirus. De plus, il est possible que l’anxiété liée à l’épidémie de Covid-19 majore les sensations respiratoires de type brûlures, sensation d’étouffement, etc. Le Covid-19 donne une toux en début d’infection. Et surtout de la fièvre, même si elle n’est pas très élevée, c’est un des signes présents dans 99 % des cas de Covid-19 symptomatique. Les allergies aux pollens peuvent aussi donner de la toux, des crises d’asthme, mais jamais de fièvre. Pour lever le doute, le mieux est d’en discuter avec l’allergologue ou le médecin traitant.

Chaque année au printemps, j’ai des allergies, avec le nez qui coule et des difficultés pour respirer. Mais là, c’est plus important que d’habitude. Est-ce dû à l’épidémie de Coronavirus ? 

NON clairement NON, c’est dû au fait qu’il fait très beau et chaud depuis le début du confinement, et qu’il y a donc à une pollinisation accrue par rapport à d’autres printemps. C’est aussi dû au fait que toutes les personnes qui ont un jardin passent du temps dehors tous les jours, beaucoup plus que lorsqu’ils vont au travail ou à l’école. 

L’année dernière, j’ai eu des allergies de printemps avec un traitement antihistaminique. Cette année ça recommence. Est-ce que je dois reprendre des médicaments ?

OUI bien entendu. Si les symptômes liés aux pollens sont de nouveau présents, il FAUT prendre son traitement antihistaminique, gouttes nasales et oculaires si besoin, et son traitement inhalé pour l’asthme si on est atteint au niveau bronchique. Il n’y a aucune contre-indication à prendre ces traitements, bien au contraire. Cela ne protège pas du Coronavirus, mais ça calme les symptômes et ça protège les bronches.

Je vais devoir reprendre le travail après le 11 mai. Est-ce qu’à cause de mon asthme je suis davantage “à risque” que les autres ?

Il n’est pas possible d’apporter une réponse tranchée : cela dépend de votre âge, de votre traitement de fond, de l’importance de vos symptômes, des résultats de vos mesures du souffle. 

J’ai un asthme sévère et j’ai parfois dû aller à l’hôpital pour des crises graves. Mon fils va reprendre le collège après le 11 mai. Il risque de ramener le Coronavirus à la maison. Est-ce dangereux pour moi ? Comment m’en protéger ?

Oui en effet, le risque n’est pas chiffrable mais la reprise du collège augmente la possibilité qu’il soit contaminé. Les mesures barrières sont indispensables au collège lors de la reprise des cours (masques, distanciation sociale en cours et à la cantine, lavages des mains …) et au domicile à son retour des cours. Il est très important que votre asthme soit équilibré, et vous devez demander conseil à votre médecin au moindre doute.

Je suis allergique et asthmatique. J’ai attrapé le Coronavirus il y a 3 semaines. Ça va bien maintenant, mais j’ai toujours “mal aux bronches”.  Est-ce dû à mon asthme ?

La persistance des douleurs peut être liée à une réactivité bronchique anormale susceptible de perdurer plusieurs semaines après l’infection à Coronavirus, ou à une poussée de votre asthme après cette infection. Il faut contacter votre médecin pour en discuter avec lui et décider de la conduite à tenir.

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Les recommandations des pneumologues et des allergologues
Les réponses aux questions posées par les patients et leur entourage

Depuis le début de l’épidémie de Coronavirus, l’Association Asthme & Allergies diffuse des Communiqués régulièrement mis à jour pour faire le point sur les risques encourus par les personnes asthmatiques et/ou allergiques, et apporter des réponses aux questions les plus fréquemment posées au Numéro Vert Asthme & Allergies Infos Service 0800 19 20 21.

Ces questions-réponses sont également mises en ligne sur son site www.asthme-allergies.org

Ces derniers jours, les questions et les inquiétudes des appelants au Numéro Vert portent particulièrement sur le confinement et ses répercussions sur l’air qu’on respire chez soi.

QUESTIONS-RÉPONSES :

Je suis allergique aux pollens et très gêné dès que je mets un pied dehors, avec le nez qui coule et les yeux qui pleurent. Du coup, je n’ose pas aérer chez moi. Que faire ?

Tout d’abord, concernant le risque de contagion, ne craignez rien : le virus ne rentrera pas par votre fenêtre, car il ne reste pas en suspension dans l’air extérieur : les particules microscopiques sont très rapidement dispersées par le vent et les courants d’air. En période de confinement, il faut plus que jamais aérer suffisamment votre logement. Cela permet de renouveler l’oxygène et aussi d’éliminer les allergènes de l’environnement intérieur : poussière, acariens, poils d’animaux, spores de moisissures… Vous devez aérer votre logement 10 à 15mn : le matin avant 10h et le soir après 16h pour éviter les heures où les particules de pollens sont les plus nombreuses dans l’air. Pour connaître la présence de pollen dans l’air de votre région, vous pouvez vous rendre sur le site du RNSA (www.pollens.fr)

J’ai une VMC chez moi, comment savoir si elle fonctionne correctement ?

Vous pouvez vérifier son bon fonctionnement en posant une feuille de papier toilette ou un mouchoir en papier fin. S’il est “aspiré” et qu’il reste « collé », c’est que votre système aspire bien. Pensez à vérifier également que les arrivées d’air, en haut des fenêtres et portes-fenêtres, ne sont pas bouchées.

Les purificateurs d’air sont-ils utiles pour lutter contre le Coronavirus ?

La transmission par voie respiratoire se fait par l’inhalation de gouttelettes expulsées par le malade, par exemple, quand il tousse ou éternue. Les coronavirus survivent quelques heures dans le milieu extérieur, sur des surfaces inertes sèches. En milieu aqueux, ces virus peuvent survivre plusieurs jours. La durée de survie est conditionnée par plusieurs paramètres comme le type de support, l’humidité résiduelle, la température, la quantité de liquide biologique et la concentration virale initiale. Concernant l’utilisation de systèmes d’épuration d’air, l’expérience a montré une absence d’efficacité clinique vis-à-vis de la diffusion de cas de bronchiolites, dues au virus respiratoire syncitial, dont le mode de transmission est similaire au coronavirus.

J’ai une allergie aux acariens, comment faire mon ménage sans risquer de déclencher une crise d’asthme ?

Commencez par ouvrir vos fenêtres pendant la durée du ménage et si vous le pouvez, protégez votre visage avec un masque en tissu. Pour faire les poussières, utilisez un chiffon humide et évitez tous les produits aérosols et les lingettes imprégnées nettoyantes, car cela favorise l’inhalation de particules pouvant être néfastes pour la santé. Pour le sol, évitez le balai qui fait remonter la poussière dans l’air, et utilisez plutôt l’aspirateur (de préférence aspirateur muni d’un filtre HEPA – Haute Efficacité pour les Particules Aériennes 13 ou 14), puis une serpillère humide. Attention également aux produits d’entretien : choisissez de préférence ceux portant un label « NF environnement » ou « Écolabel » qui contiennent moins de substances irritantes pour vos bronches. Si possible, demandez à votre conjoint(e) de faire le ménage à votre place, et profitez-en pour sortir (tout en respectant les consignes : attestation, durée, etc.)

Mon petit garçon est fortement allergique aux acariens, et j’ai remarqué que depuis l’épidémie de Covid-18 il était souvent plus essoufflé. Est-ce que ça peut avoir un rapport avec le confinement ?

Avec l’épidémie de Covid-19 et l’obligation de rester chez soi, il est probable qu’il passe davantage de temps sur son lit et peut-être aussi sur le canapé, les fauteuils… qui contiennent des acariens. Idéalement, son matelas doit être équipé d’une housse anti-acariens validée. Si ce n’est pas le cas, il faut procéder à un bon ménage avec l’aspirateur : retirez d’abord tous les draps et alèses, puis aspirez soigneusement tout le matelas (dessus, dessous) avec l’embout-suceur de l’aspirateur (de préférence aspirateur muni d’un filtre HEPA – Haute Efficacité pour les Particules Aériennes 13 ou 14). Faites de même avec les canapés, fauteuils, poufs, coussins. Si vous avez des tapis, aspirez-les, secouez-les à la fenêtre et exposez-les au soleil. Vous devez changer et laver (à 60°C) les draps et housses de couette 1 fois par semaine. Pour les oreillers, couettes, couvertures, oreillers, coussins : s’ils ne sont pas équipés de housse anti-acariens validées, il faut les laver en machine tous les 3 mois. Pareil pour les peluches. Et bien sûr, pensez à aérer au moins deux fois par jour la chambre et les autres pièces, pendant 10 à 15mn (évitez de le faire entre 10h et 16h pour ne pas faire rentrer les pollens dans ce créneau où ils sont plus nombreux dans l’air extérieur).

Peut-on utiliser de l’eau de Javel pour tout désinfecter ?

L’eau de Javel est connue pour ses propriétés désinfectantes sur les sols, sanitaires, éviers, certains revêtements mobiliers, etc. Tout d’abord il ne faut jamais l’utiliser pure, mais toujours diluée (1/10) dans de l’eau froide. Mais, n’abusez-pas de l’eau de Javel – même diluée – car elle peut être irritante. Et pensez à aérer au moment de son utilisation !

Attention : ne mélangez jamais l’eau de Javel avec d’autres produits car ça peut être très dangereux. Ne diluez l’eau de Javel qu’avec de l’eau froide. Ne l’utilisez-pas sur la peau, les aliments, les animaux…

Je suis allergique aux poils de mon chat. En temps normal, je prends un traitement et ça va bien. Mais depuis le confinement, je recommence à éternuer et à avoir de l’asthme. Que puis-je faire ?

Les personnes qui ont habituellement des allergies aux poils d’animaux peuvent voir leurs symptômes d’allergie augmenter du fait de rester enfermées chez elles. La première chose à faire est d’aérer au maximum votre logement, plusieurs fois par jour, aussi fréquemment que possible. N’hésitez-pas à passer l’aspirateur 1 fois par jour, pour éliminer au maximum la poussière et les poils, ou procédez à un balayage humide. Si vous disposez d’une chambre à part, interdisez son accès à votre chat. S’il a l’habitude d’aller sur les fauteuils et les canapés, recouvrez-les d’un tissu que vous pourrez secouer par la fenêtre et laver régulièrement. Si vos symptômes semblent s’aggraver, il faut contacter votre médecin ou votre allergologue car votre état nécessite peut-être que votre traitement soit adapté.

L’allergologue m’a détecté une allergie aux moisissures. Je voudrais savoir comment faire pour ne pas en avoir chez moi

Pour lutter contre les moisissures, il faut combattre l’humidité dans les lieux clos. Prenez votre douche rapidement pour éviter que l’humidité n’y reste. Evitez les bains qui dégagent beaucoup de vapeur. Si vous avez la chance d’avoir une fenêtre dans votre salle de bain, aérez le plus souvent possible. Après la douche, passez l’éponge y compris sur les murs, pour absorber au maximum l’humidité. S’il y a des moisissure apparentes, il faut avant tout trouver la cause (fuite, joint abîmé, ventilation défectueuse…) et

la réparer. Eliminez les moisissures avec une éponge et du liquide vaisselle (choisi parmi les liquides estampillés d’un logo “NF-environnement” ou “Eco label”. Les nouvelles recommandations ne conseillent

plus d’utiliser l’eau de Javel, qui pose trop de problèmes respiratoires aux asthmatiques. Pour faire sécher votre linge, si vous n’avez pas la chance de pouvoir le faire sécher dehors, dans un jardin ou sur un balcon, ouvrez la fenêtre afin de ne pas garder d’humidité dans votre logement.

J’ai des cafards dans ma cuisine, est-ce qu’ils peuvent augmenter mes allergies ? Comment m’en débarrasser ?

Les cafards sont réputés pour être particulièrement allergisants, pouvant entraîner des allergies respiratoires, des rhinites ou de l’asthme. Ils sont attirés par la nourriture, les restes minuscules qui peuvent être tombés à terre, le contenu des poubelles, les aliments stockés et mal refermés, les gamelles des chiens et chats… Pour lutter contre les cafards (ou blattes), vous devez tout d’abord procéder à un bon nettoyage de la cuisine. Pour ne pas les attirer, placez vos denrées alimentaires à l’abri dans des boites hermétiques et dans des placards bien fermés, ne laissez jamais traîner de vaisselle sale. Utilisez des sacs placés dans des poubelles fermées par un couvercle et jetez-les ensuite rapidement dans les bacs à ordures ménagères. Puis repérez si possible par quel(s) endroit(s) ils pénètrent chez vous (angles des plafonds, sols, tuyauteries, grilles d’aération) et bouchez les trous. Si nécessaire, placez un morceau de tulle ou de moustiquaire sur les grilles d’aération pour conserver leur fonctionnement mais empêcher le passage des insectes. N’utilisez pas de sprays, mais plutôt des gels, ou des poudres. Vous pouvez aussi fabriquer vous-même votre « anti-cafards ». Par exemple, mélangez 3 sachets d’acide Borique (que l’on trouve en pharmacie) + 1 ou 2 œufs cuits ou crus + 6 pommes de terre cuites. En faire des petites boulettes, et les disposer sur le passage des insectes (derrière le réfrigérateur, la cuisinière, etc…). Attention, tenir hors de la portée des jeunes enfants !

Je voudrais profiter du confinement pour refaire les peintures de mon séjour et rajeunir quelques meubles. Comment me protéger pour ne pas inhaler de substances ?

Pour la peinture, vous devez choisir une peinture notée A+ c’est à dire sans ou avec très peu de COV (Composés Organiques Volatils). Aérez au maximum pendant et après les travaux, et protégez-vous avec un masque : cette recommandation est impérative, un tissu ne peut être suffisamment efficace. Si vous n’avez pas de masque en cette période où ils manquent, abstenez-vous de peindre. Ce sont les mêmes recommandations pour tous les travaux de bricolage du même type : colles, mastiques, solvants, vernis, vitrifiants, cires, décapants, diluants, laques… sont très irritants et sont déconseillés si vous êtes allergique ou asthmatique, d’autant plus si vous ne pouvez aérer correctement.

Les plantes dépolluantes sont-elles efficaces pour améliorer la qualité de l’air intérieur et lutter contre le Coronavirus ?

Si vous êtes allergique, méfiance ! Les plantes ne sont absolument pas dépolluantes, bien au contraire. Certaines d’entre elles peuvent être source de réactions allergiques, comme par exemple le ficus Benjamina. Allergique ou non, n’oubliez-pas de retourner régulièrement la terre, afin d’éviter l’installation de moisissures à la surface des pots. Quant à permettre de lutter contre le Coronarivus, certainement pas : aucune plante n’a a priori la faculté de désinfecter l’air ambiant et de tuer les virus.

J’ai entendu dire qu’on pouvait assainir l’air de la maison avec de l’encens, est-ce vrai ?

Non. Il faut éviter les encens, papier d’Arménie, lampes Berger, bougies parfumées, huiles essentielles, pots-pourris, parfums d’ambiance, désodorisants… qui ne font que libérer des particules indésirables dans votre air intérieur (COV Composés Organiques Volatiles, formaldéhydes…)

Vous avez d’autres questions ? Posez-les par mail : contact@asthme-allergies.asso.fr nous les transmettrons à notre Conseillère Médicale en Environnement Intérieur qui vous répondra individuellement.

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Les recommandations des pneumologues et des allergologues
Les réponses aux questions posées par les patients et leur entourage

Depuis le début de l’épidémie de Coronavirus, l’Association Asthme & Allergies diffuse des Communiqués régulièrement mis à jour pour faire le point sur les risques encourus par les personnes asthmatiques et/ou allergiques, et apporter des réponses aux questions les plus fréquemment posées au Numéro Vert Asthme & Allergies Infos Service 0800 19 20 21.

Ces questions-réponses sont également mises en ligne sur son site www.asthme-allergies.org

Mise au point des Pneumologues de l’Association Asthme & Allergies à propos de la Cortisone par voie orale en cas d’exacerbation de l’asthme ou d’asthme sévère

Contrairement aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (dits “AINS” tels que l’aspirine ou l’ibuprofène), les corticoïdes par voie générale (Solupred, Celestene, Prednisolone, Prednisone…) ne sont pas associés à une aggravation des infections par le SRAS-COVID2 (COVID 19).

Il est donc important de garder la même attitude que d’habitude vis-à-vis des crises et exacerbations d’asthme, et de les traiter par quelques jours de corticoïdes par voie générale.

En effet :

– une infection COVID19 chez l’asthmatique sera d’autant moins grave que l’asthme est stabilisé.
– il faut éviter plus que jamais les hospitalisations dans le contexte épidémique (risque de contamination et manque de place en réanimation).

Ces recommandations s’appuient sur la position du groupe de travail Asthme et Allergies de la SPLF – Société de Pneumologie de Langue Française – sur la prise en charge des asthmatiques pendant l’épidémie de COVID-19.

QUESTIONS-RÉPONSES :

– Mon enfant a de l’asthme, avec un traitement bronchodilatateur + corticoïde inhalé. Le pédiatre a prescrit des comprimés de cortisone en cas d’aggravation soudaine. Est-ce dangereux s’il a contracté le Coronavirus sans le savoir ?

Les corticoïdes en comprimés pendant quelques jours doivent être pris en cas de déstabilisation de votre asthme comme d’habitude. Mais compte tenu de l’épidémie de coronavirus il est important et indispensable de recontacter votre pédiatre.

– Lorsque j’ai des crises d’asthme sévère, je dois prendre de la cortisone par voie orale pendant plusieurs jours. Mais en période de Coronavirus, que dois-je faire ?

Les corticoïdes en comprimés pendant quelques jours doivent être pris en cas de déstabilisation de votre asthme comme d’habitude. Mais compte tenu de l’épidémie de coronavirus il est important et indispensable de recontacter votre médecin.

– Je fais de l’asthme sévère et j’ai un traitement par cortisone en comprimés, car la cortisone inhalée ne me suffit pas. Est-ce que je dois arrêter ce traitement pendant l’épidémie de Coronavirus, au risque de faire une crise grave et de devoir être hospitalisée comme ça m’est déjà arrivé.

Non, il faut poursuivre le traitement de fond de la même façon, y compris avec les corticoïdes en comprimés pour ne pas risquer une hospitalisation.

L’Association Asthme & Allergies met en ligne régulièrement sur son site www.asthme-allergies.org des informations mises à jour ainsi que des réponses aux questions les plus fréquemment posées.

Son Numéro Vert Asthme & Allergies Infos Service 0800 19 20 21 bien que parfois saturé, s’efforce de répondre au mieux aux inquiétudes des personnes asthmatiques et/ou allergiques.

Les connaissances et recommandations évoluent rapidement. Tenez-vous régulièrement informés via des sources scientifiques et officielles vérifiées :                                                             

. https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
. https://www.santepubliquefrance.fr/

Pour tous renseignements sur vos médicaments (autorisés/non-autorisés) en période de Coronavirus : https://www.covid19-medicaments.com/

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Les recommandations des pneumologues et des allergologues Les réponses aux questions posées par les patients et leur entourage

Mise à jour du 27 mars 2020

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L’Association Asthme & Allergies a diffusé plusieurs Communiqués depuis le début de l’épidémie de Coronavirus, pour faire le point sur les risques encourus par les personnes asthmatiques et/ou allergiques, et apporter des réponses aux questions les plus fréquemment posées au Numéro Vert Asthme & Allergies Infos Service 0800 19 20 21.

Quelques rappels utiles : Il est très important de ne pas arrêter son traitement de fond contre l’asthme. Celui-ci repose sur les corticoïdes inhalés qui permettent de contrôler l’inflammation bronchique et de diminuer les exacerbations d’asthme.Par contre en cas de toux inhabituelle, de gêne respiratoire etde fièvre, ou de perte soudaine de l’odorat, il est en ce moment, indispensable de prendre avis auprès de son médecin avant de débuter un traitement de cortisone par voie orale (comprimés), car ces signes peuvent être ceux de l’infection par le Covid-19.

L’inquiétude des appelants au Numéro Vert Asthme & Allergies Infos Service continue de porter particulièrement sur les signes respiratoires du Coronavirus et comment les différencier de ceux de l’asthme. Il faut rappeler qu’en cas de survenue de problèmes respiratoires chez les personnes qui se savent allergiques, il est important qu’elles soient attentives à bien évaluer la nature des symptômes ressentis et à ne penser au COVID-19 que si ces derniers sont différents de ceux habituellement ressentis. En effet, la période du printemps qui pose habituellement problème aux personnes allergiques avec l’arrivée des pollens : rhinite, conjonctivite et asthme provoquent fréquemment de la toux et des sifflements. Or ces symptômes peuvent être confondus avec ceux du COVID-19.

Rappelons aussi que les personnes ayant un asthme léger bien contrôlé ne nécessitant pas un traitement de fond, ne présentent probablement pas le même risque de complications que celles ayant un asthme sévère dont l’asthme est mal contrôlé malgré un traitement optimal. Les personnes souffrant d’asthme sévère font partie des personnes à risque.

Le Haut Conseil de la Santé Public a rendu un avis établissant des critères de vulnérabilité vis à vis du Coronavirus, et permettant d’identifier des personnes dont l’état de santé conduit au risque de développer une forme sévère de la maladie. Parmi celles-ci figure l’asthme sévère.

L’Assurance Maladie vient de mettre en place le téléservice https://declare.ameli.fr/ pour permettre aux personnes dont l’état de santé le justifie, de demander à être mis en arrêt de travail sans passer par leur employeur ni par leur médecin traitant. Attention, cette mesure ne s’adresse qu’aux personnes en ALD (Affection de Longue Durée).

LES SYMPTÔMES

Je suis très gêné pour respirer la nuit, et depuis quelques jours je suis obligé de répéter les bouffées de Ventoline, jusqu’à 7 bouffées par nuit. Asthmatique depuis de nombreuses années, je m’inquiète car ce ne sont pas les mêmes sensations de gêne respiratoire que d’habitude. Est-ce le Coronavirus ?

Si les sensations ne sont pas habituelles, il est indispensable de vérifier qu’il ne s’agit pas d’une infection au Coronavirus surtout s’il y a également de la fièvre, une toux sèche sous forme de quintes ou si la gêne respiratoire n’est pas soulagée par la Ventoline.

Je fais des crises d’asthme plus souvent que d’habitude, calmées par la Ventoline, mais au bout de 4 heures, je suis obligé d’en reprendre. De plus, je me sens fiévreux. Est-ce de l’asthme ou le Coronavirus ?

Si les symptômes semblent être les mêmes que ceux habituellement ressentis lors des crises d’asthme (même s’ils sont plus forts que d’habitude) c’est probablement parce que l’asthme se dégrade, et il ne faut pas rester dans cette situation. Il est nécessaire de faire appel à un médecin pour évaluer les signes d’aggravation et renforcer le traitement, surtout si vous ne prenez que de la Ventoline : un traitement anti-inflammatoire de fond est certainement nécessaire. Mais attention, si les symptômes sont différents (essoufflement inhabituel, fièvre, maux de tête, toux, courbatures) il faut alors vérifier qu’il ne s’agit pas d’une infection à Coronavirus : contactez votre médecin.

Je suis asthmatique avec un traitement de fond par cortisone inhalée depuis plusieurs mois et jusqu’ici tout allait bien sans crise.  Mais depuis 10 jours j’ai des difficultés à respirer. Est-ce que je dois prendre aussi de la Ventoline.

Oui, il faut bien sûr prendre de la Ventoline comme l’a certainement déjà prescrit le médecin traitant. Les bronchodilatateurs (Airomir, Bricanyl Turbuhaler, Salbutamol, Ventilastin, Ventoline) ne présentent pas de risques, ni de dangerosité et doivent être utilisé rapidement en cas de symptômes d’asthme. Attention cependant : s’il y a de la fièvre, des courbatures, maux de tête, toux… ça peut être dû au Covid-19. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à appeler un médecin.

J’ai la sensation d’avoir les bronches qui me brûlent. C’est de l’allergie ou le Coronavirus ?

S’il n’y a ni fièvre ni toux, il n’y a pas lieu d’évoquer le Covid-19. En cette saison où les pollens sont nombreux, il peut s’agir d’une allergie. Mais si on n’est pas habituellement sujet aux allergies printanières et si on a le moindre doute, il faut prendre un avis médical.

LES TRAITEMENTS / LA CORTISONE

Mon enfant a de l’asthme avec un traitement bronchodilatateur + corticoïde inhalé. Le pédiatre a prescrit des comprimés de cortisone en cas d’aggravation soudaine. Est-ce dangereux s’il a contracté le Coronavirus sans le savoir ?

Si vous avez le moindre doute concernant une infection à Coronavirus il est important et indispensable de recontacter votre pédiatre avant de prendre le traitement par cortisone en comprimés. 

Je fais de l’asthme sévère et j’ai un traitement par cortisone en comprimés, car la cortisone inhalée ne me suffit pas. Est-ce que je dois arrêter ce traitement pendant l’épidémie de Coronavirus, au risque de faire une crise grave et de devoir être hospitalisée comme ça m’est déjà arrivé.

Il ne faut pas modifier votre traitement sans l’avis de votre pneumologue. La modification de votre traitement de fond est une décision médicale très difficile, et il est sûrement préférable de maintenir le contrôle de l’asthme avec la cortisone orale que de prendre le risque de déstabiliser votre asthme en l’arrêtant.

Je suis bientôt à court du traitement par cortisone inhalée et anti-histaminique que m’a prescrit mon médecin, mon pharmacien peut-il me le renouveler ?

Il est très important en effet de continuer votre traitement et de ne surtout pas l’interrompre. Vous pouvez contacter votre médecin traitant ou votre pneumologue mais depuis la mise en place des mesures de confinement, les pharmaciens sont autorisés à renouveler les traitements pour les maladies chroniques (dont l’asthme). Vous devez lui apporter votre dernière ordonnance sur laquelle figure le nom du/des médicaments à renouveler. Il vous les délivrera alors. L’ordonnance sera régularisée par votre médecin, plus tard, après la période de confinement.

LE CONFINEMENT / LES SORTIES

Je suis asthmatique, est-ce que je dois aller faire mes courses ou demander à mes proches ?

Si votre asthme est bien contrôlé et qu’il ne s’agit pas d’un asthme sévère, vous pouvez faire vos courses de première nécessité. Mais n’allez-pas chaque jour acheter votre baguette de pain par exemple. Faites votre ravitaillement 1 fois par semaine au maximum afin de ne pas vous exposer au Covid-19 et de ne pas faire courir de risques aux autres si vous êtes porteur du virus sans le savoir. En cas de difficulté, selon l’âge ou un éventuel handicap, vous pouvez faire appel à un proche pour faire les courses à votre place. Il devra si possible déposer vos courses sans rentrer dans votre habitation ou respecter la distance recommander de 1m et rester chez vous le moins longtemps possible.

J’ai des difficultés à respirer à cause du confinement car je suis allergique aux acariens, au chat (j’en ai un à la maison), aux moisissures. Que faire ?

Les personnes qui ont habituellement des allergies aux acariens, aux poils d’animaux, aux moisissures, peuvent voir leurs symptômes d’allergie augmenter du fait de rester enfermées chez elles. La première chose à faire est d’aérer son logement au maximum, plusieurs fois par jours, aussi fréquemment que possible. Passez l’aspirateur plus souvent que d’habitude afin d’éliminer au maximum la poussière et les poils, ou mieux encore : lavez le sol avec une serpillère ou procédez à un balayage humide.

Pour lutter contre les acariens, notamment dans la literie : si vous en avez la possibilité, mettez une housse anti-acariens intégrale sur votre matelas. Lavez 1 fois par semaine vos draps à 60°C. Ouvrez la fenêtre quand vous faites sécher votre linge afin de ne pas garder d’humidité dans votre logement, l’idéal étant de le faire sécher sur le balcon ou dans un sèche-linge). Dans la salle de bain, prenez votre douche rapidement pour éviter que l’humidité n’y reste. Evitez les bains qui dégagent beaucoup de vapeur. Après la douche, passez l’éponge y compris sur les murs, pour absorber au maximum l’humidité. S’il y a des moisissure apparentes, éliminez-les avec une éponge et du liquide vaisselle (choisi parmi les liquides estampillés d’un logo “NF-environnement” ou “Eco label. Les nouvelles recommandations ne conseillent plus d’utiliser l’eau de Javel, qui pose trop de problèmes respiratoires aux asthmatiques. Si possible, roulez vos tapis et placez-les dans un endroit où ils pourront rester sans vous exposer à la poussière. Si vous disposez d’une chambre séparée, interdisez au chat d’y rentrer. S’il va se coucher sur le canapé ou sur les fauteuils, disposez un tissu que vous pourrez laver régulièrement.

LE TRAVAIL

Je continue à travailler en milieu scolaire pour assurer l’accueil des enfants de soignants. Je viens d’apprendre que l’une de mes collègues a été contrôlée positive au Covid-19. Etant asthmatique, je suis très inquiète, même si pour l’instant je n’ai pas de symptômes particuliers. Que dois-je faire ?

Si c’est une collègue avec laquelle vous avez été en contact rapproché, il est probable que des mesures vont vous être indiquées par votre établissement : vous devez vous mettre en confinement et appliquer toutes les consignes d’éloignement, de lavage des mains et de désinfection surtout vis à vis de vos proches, surveiller votre température, et en cas de doute ou d’apparition de symptômes, appeler votre médecin traitant ou le 15. Surtout, continuez de bien prendre régulièrement votre traitement inhalé pour l’asthme qui n’est pas contre-indiqué même en cas d’infection à coronavirus.

LA DÉSENSIBILISATION

– Je suis en cours de désensibilisation depuis plusieurs mois. Est-ce que je dois continuer ?

– Est-ce que je risque quelque chose si je décide d’arrêter ma désensibilisation pendant quelques semaines, pour reprendre une fois que le confinement sera terminé ?

Pour la désensibilisation il y a plusieurs cas possibles :

1) Si vous êtes atteints par le Covid-19, arrêtez votre désensibilisation le temps d’être guéri.

2) Si vous n’avez pas de signes d’infection par le Covid-19 :

     – Si vous avez une désensibilisation en cours, que cette désensibilisation est efficace et bien tolérée, sans effets locaux importants (comme des irritations ou gonflement sous la langue), il n’y a pas de raison de l’interrompre d’après les données actuelles, mais l’idéal est de prendre l’avis de votre allergologue (ils sont nombreux à proposer des téléconsultations pendant cette période de confinement)

    – Si votre désensibilisation vous provoque des réactions plus importantes, et que vous ne pouvez pas joindre votre allergologue, il est préférable de l’interrompre le temps de l’épidémie, puis ensuite de reprendre progressivement avec les conseils de votre allergologue. Une interruption de quelques semaines n’est pas catastrophique, on peut ensuite reprendre progressivement sans perdre le bénéfice du traitement.

   – Si vous deviez démarrer une désensibilisation, mieux vaut différer le début du traitement et attendre la fin de l’épidémie.

Enfin, pour les autres traitements, vous pouvez prendre des antihistaminiques (le cas échéant, votre pharmacien peut vous conseiller), vous pouvez – et vous devez – continuer vos traitements de fond inhalés pour l’asthme. Pour les sprays à pulvériser dans le nez, vous pouvez les continuer s’ils vous sont habituellement prescrits, mais si vous constatez une perte d’odorat alors que votre nez n’est pas spécialement bouché, contactez votre médecin car ça peut être l’un des symptômes du Coronavirus.

Les connaissances et recommandations évoluent rapidement. Tenez-vous régulièrement informés via des sources scientifiques et officielles vérifiées :                                                              
. https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
. https://www.santepubliquefrance.fr/

Pour tous renseignements sur vos médicaments (autorisés/non-autorisés) en période de Coronavirus : https://www.covid19-medicaments.com/

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COMMUNIQUÉ SUR LE CORONAVIRUS
(COVID19)
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Les recommandations des pneumologues
Les réponses aux questions posées par les patients et leur entourage


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Rappel : dans son Communiqué du 13/03/2020 l’Association Asthme & Allergies a fait le point sur les risques encourus par les asthmatiques face à l’épidémie de Coronavirus et a apporté un éclairage utile. On sait que le bon contrôle des symptômes limite les risques de présenter une poussée inflammatoire d’asthme en cas d’infection virale. Il est donc très important de ne pas arrêter son traitement de fond contre l’asthme. Celui-ci repose sur les corticoïdes inhalés qui permettent de contrôler l’inflammation bronchique et de diminuer les exacerbations d’asthme.Par contre en cas de toux inhabituelle, de gêne respiratoire etde fièvre il est, en ce moment, indispensable de prendre avis auprès de son médecin avant de débuter un traitement de cortisone par voie orale. 

Depuis le durcissement des mesures visant notamment à restreindre les déplacements, les questions continuent d’affluer au Numéro Vert Asthme & Allergies Infos Service 0800 19 20 21. L’épidémie de coronavirus soulève un nombre important d’interrogations chez les personnes asthmatiques et/ou allergiques.

L’inquiétude des appelants porte particulièrement sur les signes respiratoires du Coronavirus et comment les différencier de ceux de l’asthme. En cas de survenue de problèmes respiratoires chez les personnes qui se savent allergiques, il est important qu’elles soient attentives à bien évaluer la nature des symptômes ressentis et à ne penser au COVID-19 que si ces derniers sont différents de ceux habituellement ressentis. En effet, la période du printemps qui pose habituellement problème aux personnes allergiques avec l’arrivée des pollens : rhinite, conjonctivite et asthme provoquent fréquemment de la toux et des sifflements. Or ces symptômes peuvent être confondus avec ceux du COVID-19.

Tous les asthmatiques ne présentent pas le même risque face à cette maladie virale qu’est le Coronavirus. Une personne qui a un asthme léger bien contrôlé ne nécessitant pas un traitement de fond, ne présente probablement pas le même risque de complications qu’un asthmatique sévère dont l’asthme est mal contrôlé malgré un traitement optimal. Les personnes souffrant d’asthme sévère font partie des personnes à risque.

A noter : le Haut Conseil de la Santé Public a rendu un avis établissant des critères de vulnérabilité vis à vis du Cornavirus, et permettant d’identifier des personnes dont l’état de santé conduit au risque de développer une forme sévère de la maladie. Parmi celles-ci figure l’asthme sévère.

L’Assurance Maladie vient de mettre en place le téléservice https://declare.ameli.fr/ pour permettre aux personnes dont l’état de santé le justifie, de demander à être mis en arrêt de travail sans passer par leur employeur ni par leur médecin traitant. Attention, cette mesure ne s’adresse qu’aux personnes en ALD (Affection de Longue Durée).


Il est primordial, comme pour le reste de la population, que les personnes souffrant d’asthme et d’allergies respectent scrupuleusement les recommandations obligeant à limiter les contacts, dans l’intérêt de tous, pour combattre l’épidémie.

En cas de symptômes pouvant être attribués à l’asthme et/ou au coronavirus (fièvre, toux, gêne respiratoire, courbatures) il faut téléphoner à son médecin traitant (médecin généraliste, pneumologue, pédiatre) ou appeler le Samu (15) et non-pas se précipiter chez son médecin ou aux urgences hospitalières, au risque de contribuer à la contamination ou d’engorger les services.

Rappelons que la plateforme téléphonique “Information Coronavirus COVID-19 0 800 130 000” mise en place par le gouvernement répond aux questions non-médicales, tandis que le 15 (SAMU) est constitué de médecins régulateurs qui répondent aux questions purement médicales, et sont les seuls susceptibles de déclencher une prise en charge médicale si besoin.

Asthme, Allergies et Coronavirus : les questions les plus fréquentes

Depuis une semaine j’ai de l’asthme avec une légère gêne respiratoire sans autre symptôme. Puis-je prendre ma Ventoline comme d’habitude ? Ne risque-t-elle pas d’aggraver les choses si j’ai été contaminé par le coronavirus ? Dois-je contacter le 15 ?

Il est possible que votre gêne respiratoire provienne aussi de la concentration de pollens qui sévit actuellement. N’hésitez pas à prendre votre Ventoline et surveillez votre température si vous avez un doute. Il ne faut pas appeler le 15 mais votre médecin traitant.

Mon fils est asthmatique et il commence à tousser et renifler mais je pense que c’est peut-être dû aux allergies qui commencent ? Y a-t-il un vrai risque pour les enfants asthmatiques vis à vis du Covid 19 ?

D’après les études épidémiologiques publiées, les enfants semblent transmettre le virus sans en avoir les symptômes. C’est la raison pour laquelle il est recommandé qu’ils n’aillent pas rendre visite aux grands-parents.

Comment faire la différence entre les symptômes respiratoires dus aux allergies et ceux du Covid-19 ?

En cette période printanière, il y a beaucoup de pollens et nombreuses sont les personnes qui ont des poussées d’allergie : éternuements, rhinite avec écoulement clair, absence de fièvre et de maux de tête. La toux peut survenir chez les personnes prédisposées à l’asthme. Dans le cas d’atteinte par le Coronavirus, il y a de la fièvre, une toux sèche, une grande fatigue, des maux de tête, des courbatures. L’autre élément différenciant peut être le caractère inhabituel et différent de la toux par rapport aux années précédentes.

Je suis asthmatique depuis longtemps et je suis toujours sous bronchodilatateur + corticoïde inhalé. Grâce à ce traitement, je n’ai plus de crise depuis des années. Quels sont mes risques face au Covid-19 ?

Votre traitement vous convient parfaitement puisque votre asthme est bien équilibré. Si vos bronches n’ont pas d’inflammation et donc que votre asthme est bien contrôlé, il faut juste respecter les consignes d’évitement, de lavage des mains, de protection du nez (foulard ou tissu n’offrent pas de grande garantie mais c’est mieux que rien à défaut de masques disponibles). Surtout n’arrêtez pas votre traitement habituel. Le risque d’infection sévère se rapproche probablement de celui observé dans la population générale dans votre classe d’âge.

Je suis asthmatique depuis 20 ans avec traitement bronchodilatateur et traitement de fond (cortisone inhalée). Je travaille en supermarché. Dois-je aller travailler ?

Dans un premier temps il est important de poursuivre votre traitement de fond grâce auquel votre asthme est contrôlé. Pour travailler, en l’absence de masques disponibles, vous pouvez tenter de protéger vos voies respiratoires avec une écharpe et un foulard, mais qui n’offrent pas cependant la même protection. N’oubliez pas de vous laver les mains toutes les 30 minutes sur votre lieu de travail et d’utiliser du gel hydro alcoolique.

Je suis asthmatique, je prends mon traitement de fond régulièrement, mais en ce moment je fais des crises la nuit et quelquefois dans la journée. Est-ce risqué que j’aille travailler en hypermarché ?

Si votre asthme n’est pas totalement contrôlé en ce moment et compte-tenu de votre exposition au public, il est plus raisonnable de demander à votre médecin traitant un arrêt de travail et de rester confiné.

Je suis animatrice périscolaire, et j’ai travaillé dans plusieurs écoles jusqu’à vendredi soir. Je viens d’apprendre que la directrice d’une des écoles dans laquelle je travaille, et qui est également maîtresse, vient d’être contrôlée positive au Covid-19. Je suis en confinement total depuis les recommandations. Etant asthmatique, je suis très inquiète, même si pour l’instant je n’ai pas de symptômes particuliers. Que dois-je faire ?

Surtout restez en confinement, appliquez toutes les consignes d’éloignement, de lavage des mains et de désinfection vis à vis de vos proches, surveillez votre température, et en cas de doute ou d’apparition de symptômes, appelez votre médecin traitant ou le 15. Surtout, continuez de bien prendre régulièrement votre traitement pour l’asthme.

Je suis asthmatique et je travaille à la réception d’un hôtel qui va rester ouvert malgré le confinement. Est-ce dangereux pour ma sante de rester au travail ?

Si votre asthme est actuellement bien contrôlé (et que vous prenez régulièrement votre traitement) il n’y a pas de danger a priori si vous respectez bien toutes les mesures barrières.

Les purificateurs d’air sont-ils utiles pour lutter contre le Coronavirus ?

La transmission par voie respiratoire se fait par l’inhalation de gouttelettes expulsées par le malade, par exemple, quand il tousse ou éternue. Les coronavirus survivent quelques heures dans le milieu extérieur, sur des surfaces inertes sèches. En milieu aqueux, ces virus peuvent survivre plusieurs jours. La durée de survie est conditionnée par plusieurs paramètres comme le type de support, l’humidité résiduelle, la température, la quantité de liquide biologique et la concentration virale initiale. Concernant l’utilisation de systèmes d’épuration d’air, l’expérience a montré une absence d’efficacité clinique vis-à-vis de la diffusion de cas de bronchiolites, dues au virus respiratoire syncitial, dont le mode de transmission est similaire au coronavirus. En revanche, il est essentiel de bien aérer le domicile, matin et soir, afin de renouveler l’air ambiant. Enfin, ne fumez-pas à l’intérieur de la maison. Le tabac est un facteur de risque qui fragilise les bronches.

Les connaissances et recommandations évoluent rapidement. Tenez-vous régulièrement informés via des sources scientifiques et officielles vérifiées :                                                              

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 A vos agendas !

L’association Asthme & Allergies vous donne RDV Mardi 17 mars 2020
à l’occasion de la 14 ème Journée Française de l’Allergie.


Le 17 mars 2020 de 13:00 à 19:00
PARTICIPEZ AU TCHAT INTERACTIF
Les allergologues vous répondent en direct !

Rendez-vous sur le site de l’association Asthme & Allergies

Pour suivre également ce dialogue :      

  Sur Facebook : Association Asthme & Allergies

Sur twitter: @AsthmeAllergies

Voir le replay

L’allergie occasionne d’importants troubles du sommeil : perturbations respiratoires, crises d’asthme (1), éternuements et réveils nocturnes. 73,5% des adultes et 65,8% des enfants souffrant d’allergie ont un sommeil perturbé (2). Pour Marc Sapène, médecin-pneumologue et président de l’association Asthme & Allergies « dès lors qu’un individu dort mal et en l’absence de motifs évidents, une cause allergique doit être recherchée »… Essentiel en effet quand on sait qu’une personne souffrant de rhinite allergique connaîtra dix fois plus de micro-éveils fragmentant le sommeil profond, le seul à être véritablement réparateur. Les risques d’un mauvais sommeil sont connus. À court terme c’est la somnolence, l’irritabilité… à plus long terme un risque accru d’hypertension, d’AVC, d’infarctus. Voilà pourquoi le mardi 17 mars 2020, à l’occasion de la 14ème Journée Française de l’Allergie, l’association Asthme & Allergies et ses partenaires alertent sur l’impact largement sous-estimé de l’allergie sur le sommeil et apportent des conseils et des solutions aux Français.

QUELQUES CHIFFRES

  • 1 personne sur 3 née après 1980 est allergique
  • 73,5% des adultes et 65,8% des enfants souffrant d’allergie ont un sommeil perturbé (2).
  • Le risque de syndrome d’apnée du sommeil augmente de 44% en cas de rhinite allergique (3).
  • Près de 8 Français sur 10 sont interrompus dans leur sommeil chaque nuit (IPSOS)
  • Dès les premiers mois de la vie, il est possible d’établir un diagnostic allergique

Les partenaires de la Journée Française de l’Allergie

La Journée Française de l’Allergie est organisée à l’initiative de l’Association Asthme & Allergies, avec le soutien institutionnel du laboratoire ALK, du laboratoire Stallergenes Greer, de Thermo Fisher Scientific et en partenariat avec l’Association Nationale de Formation Continue en Allergologie (ANAFORCAL), la Société Française d’Allergologie (SFA), le Syndicat Français des Allergologues (SYFAL), l’Association Française pour la Prévention des Allergies (AFPRAL), le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) et la Fédération Française d’Allergologie (FFAL).

Sources

(1) Le grand livre des allergies – Wallaert 2014

(2) Étude Morphée conduite de novembre 2014 à mars 2015 auprès de 1750 patients souffrant d’allergie aux acariens (personnes déclarant avoir dû consulter un médecin à cause de troubles du sommeil)— “Poor sleep is highly associated with house dust mite allergic rhinitis in adults and children”— Damien Léger, Bénédicte Bonnefoy, Bernard Pigearias, Bertrand de la Giclais, Antoine Chartier

3. Braido F and al, Sleep apnea risk in subjects with asthma with or without comorbid rhinitis. Respir Care. 2014 Dec;59(12):1851-6. doi: 10.4187/respcare.03084. Epub 2014 Jun 10.


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 A vos agendas !

L’association Asthme & Allergies vous donne RDV Mardi 19 mars 2019
à l’occasion de la 13 ème Journée Française de l’Allergie consacrée à l’asthme allergique

19 mars 2019, des allergologues répondent à vos questions sur l’asthme et les allergies en direct

À l’occasion de la 13ème Journée Française de l’Allergie, l’association Asthme & Allergies organise un tchat exceptionnel de 13h00 à 19h00 qui permettra aux Français d’échanger en direct avec des spécialistes de l’allergie.

Rendez-vous sur le site de l’association (asthme-allergies.org) ou sur le site internet de Sciences et Avenir (sciencesetavenir.fr) qui relaie le tchat.

Pour suivre également ce dialogue :      

  Sur Facebook : Association Asthme & Allergies

Sur twitter: @AsthmeAllergies

Dans 50 à 80% des cas, l’asthme est d’origine allergique…
mais diagnostic et prise en charge adaptée sont à la traine !

19 mars 2019 – À l’occasion de la 13ème Journée Française de l’Allergie, l’association Asthme & Allergies et ses partenaires appellent à une mobilisation, pour agir mieux et plus vite face à l’asthme allergique. Dans 80% des cas chez l’enfant et 50% chez l’adulte, l’allergie est la cause principale de l’asthme. Plus de 4 millions de personnes sont touchées en France où la pathologie occasionne près de 1 000 décès chaque année (1). Si son origine allergique n’est pas recherchée et prise en charge parallèlement aux traitements médicamenteux, l’asthme peut entrainer une dégradation irréversible de la capacité respiratoire et handicaper le quotidien de millions de Français. Pourtant, une fois le diagnostic posé, des traitements efficaces, à commencer par l’éviction (2), les traitements symptomatiques, puis si besoin la désensibilisation, existent et permettent une amélioration très sensible de la qualité de vie des patients. C’est pourquoi l’association et ses partenaires appellent à développer les connaissances des Français sur une maladie qu’ils méconnaissent, comme en témoigne un sondage exclusif réalisé par l’IFOP pour la JFA 2019(3).

Sondage IFOP : une pathologie mal comprise et une prise de conscience qui tarde

L’asthme est une pathologie étroitement liée à l’allergie mais cette réalité échappe encore largement aux Français. Seulement 39% des personnes interrogées considèrent qu’elle peut être la cause principale de l’asthme chez l’enfant (4) (sondage IFOP pour la Journée Française de l’Allergie, Février 2019). Ce chiffre est en totale contradiction avec la réalité épidémiologique : chez l’enfant, 80% des asthmes sont dus à l’allergie, une proportion qui atteint ensuite 50% chez l’adulte (5).

45% seulement des asthmatiques interrogés ont conscience du lien étroit entre asthme et allergies, preuve que les connaissances en la matière demeurent fragmentaires pour toutes les catégories de la population… y compris pour les premiers concernés !

Les Français sont par ailleurs loin d’appréhender toute la gravité de l’asthme. Selon notre sondage, 11% seulement d’entre eux jugent que l’asthme peut avoir des conséquences très graves, voire mortelles, alors que cette maladie est responsable de 383 000 décès par an dans le monde et près de 1 000 décès en France. Le coût pour la collectivité est également lourd avec 230 000 journées d’hospitalisation par an (6).  

L’asthme : un impact sur la qualité de vie des patients
Plus du tiers (34%) des personnes se déclarant asthmatiques déclarent que
l’asthme a un impact fort sur leur qualité de vie au quotidien.

Diagnostic tardif et traitement potentiellement incomplets : des problèmes récurrents

Selon le Dr Marc Sapène, médecin pneumologue et président de l’association Asthme & Allergies, « l’origine allergique d’une majorité des asthmes est une réalité médicale méconnue, ce qui induit des problèmes de diagnostic importants puis des choix de traitements pas toujours optimaux. Sur un plan médical, il est impensable en 2019, qu’on ne recherche pas systématiquement l’origine allergique de l’asthme alors que des traitements adaptés permettent de prendre en charge l’allergie et d’améliorer durablement la qualité de vie des patients ». 

Dans les faits, 36% des jeunes directement touchés par l’asthme reconnaissent ainsi n’avoir jamais consulté de spécialiste pour établir de bilan allergologique de leur pathologie. C’est plus d’un million d’individus ! 

Cette situation fait écho au diagnostic tardif de l’allergie en France. Il faut attendre en moyenne 7 ans entre l’apparition des premiers symptômes allergiques et la consultation d’un allergologue. Pendant ces 7 années, une rhinite allergique a, par exemple, beaucoup de risques d’évoluer vers l’asthme. L’errance thérapeutique de l’asthme allergique s’explique aussi par une mauvaise estimation de l’âge à partir duquel l’origine allergique de l’asthme peut être décelée. Alors qu’il est possible d’établir un diagnostic de l’origine allergique de l’asthme dès 3 ans, voire avant : près de 7 Français sur 10 situent cet âge au-delà, voire très au-delà. 

En cas de symptômes d’asthme même chez le très jeune enfant, il est essentiel d’effectuer un bilan allergique afin d’identifier les allergènes qui en sont possiblement à l’origine. L’éviction peut être réalisée rapidement, une désensibilisation peut éventuellement être envisagée à partir de 5 ans.

À l’heure où l’OMS estime que 50 % de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique en 2050, il est désormais urgent d’agir mieux et plus vite face à l’asthme allergique. 

Références 

  1.  : au niveau mondial, les chiffres sont supérieurs à 1000 morts par jour. 
  2.  : l’éviction consiste à éviter le contact entre la personne allergique et le (ou les) allergène(s) qui sont à l’origine de l’allergie : une démarche de bon sens qui, le plus souvent, ne génère aucun coût. : 
  3. Etude réalisée du 7 février au 13 février 2019 par l’IFOP pour l’Association Asthme & Allergies auprès de la population française (1 000 répondants âgés de 18 ans et plus), complété par un échantillon de 300 personnes se déclarant asthmatiques, via un questionnaire auto-administré en ligne. La représentativité de l’échantillon principal a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.
  4.  : cause principale de l’asthme chez l’enfant de 5 à 13 ans
  5. Blaiss MS. “Rhinitis-asthma connection: epidemiologic and pathophysiologic basis”. Allergy Asthma Proc, 26, p.35-40, 2005. 
  6. : Santé Publique France, 2017

Asthme & Allergies vous propose dans le cadre de la Journée Française de l’allergie les interviews de :

– Marc Sapène, médecin pneumologue et président de l’association Asthme & Allergies
– Patrick Rufin, médecin allergologue 
– Yohann, 17 ans, asthmatique et allergique

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