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Asthme-traitement

Rendez-vous le 3 mai de 18h à 19h sur la page Facebook de l’association pour une conférence animée par les Professeurs Gilles Garcia et Nicolas Roche. Préparez vos questions!

La Journée Mondiale de l’Asthme créée à l’initiative de Global Initiative for Asthma (GINA) a pour objectif de sensibiliser et d’informer sur l’asthme. La thématique internationale instaurée par

GINA pour la campagne 2022 est « Closing Gaps in Asthma Care »  (https://ginasthma.org/worldasthma-day-2022/ )

Pour sa campagne, l’association Asthme & Allergies vous propose une série de vidéos courtes « regards croisés » avec des témoignages de patients et le commentaire du Pr Gilles Garcia, pneumologue, président de l’association.

Ces vidéos déclinent des situations rencontrées quotidiennement par les personnes asthmatiques, leur permettant ainsi de s’identifier et de trouver ainsi des réponses et des solutions pratiques à leurs difficultés.

Voir les vidéos:

De plus, nous vous donnons rendez-vous pour une conférence diffusée en direct sur la page Facebook de l’association le 3 mai de 18h à 19. Cette conférence sera animée par les Professeurs Gilles Garcia et Nicolas Roche, pneumologues

Et bien entendu, nous vous donnons également rendez-vous sur nos réseaux sociaux Facebook, Twitter, Instagram, YouTube.

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mercredi 5 mai 2021

Luttez contre les idées reçues et optimisez votre consultation médicale.

L’asthme est une maladie qui touche plus de 4 millions de personnes en France (1). Des traitements efficaces existent et cependant une grande majorité des personnes asthmatiques continuent de souffrir de symptômes qui les gênent dans leur vie quotidienne car leur asthme n’est pas suffisamment contrôlé (1). Une des raisons de ce mauvais contrôle de la maladie est le manque d’observance des traitements, c’est-à-dire le fait d’arrêter, de suspendre ou de ne pas respecter les prescriptions médicales (2)

Une mauvaise connaissance de la maladie peut également conduire certaines personnes à adhérer à des idées préconçues, largement diffusées et pourtant fausses. Voici quelques-unes des idées reçues les plus fréquentes qu’il faut combattre. 

Idée reçue n°1. « Quand je ne fais pas de « crises » : pas d’inquiétude c’est que mon asthme va bien ».

L’asthme est une maladie respiratoire chronique qui provoque une inflammation permanente des bronches (3). Cette inflammation entraîne une obstruction des bronches, variable dans le temps. 

Cette obstruction provoque des difficultés à respirer, de l’essoufflement, de la toux, une respiration sifflante ou encore un sentiment d’oppression sur la poitrine. 

Les personnes asthmatiques s’habituent à ces symptômes respiratoires et les considèrent comme « normaux », comme faisant partie de leur vie quotidienne. 

Ils ne tiennent souvent compte que des crises d’asthme qui correspondent déjà à l’aggravation de ces symptômes et donc de leur asthme. 

Comment améliorer votre qualité de vie malgré votre asthme ?  

Votre asthme « va bien » lorsque vous ne faites pas de crise mais cela n’est pas suffisant. Votre asthme doit être contrôlé c’est-à-dire que vos symptômes doivent être rares et surtout ils doivent vous gêner le moins possible dans votre vie quotidienne : sommeil, activités professionnelles ou scolaires, activités physiques, sorties…

Vous avez le sentiment que votre asthme n’est pas bien contrôlé? Comment préparer votre consultation avec votre médecin ?

Votre médecin adaptera votre traitement de l’asthme en fonction des symptômes que vous ressentez. Pour cela, n’oubliez pas de lui signaler :

  • Les symptômes ressentis au quotidien même ceux de faible intensité, 
  • la fréquence à laquelle vous devez prendre votre traitement de secours,
  • les répercussions sur les activités professionnelles, les loisirs sportifs ou non et la vie quotidienne, le sommeil, la fatigue…
  • ce que vous auriez envie de faire mais que vous ne pouvez pas faire à cause de votre asthme.

L’examen médical ne suffit pas toujours au médecin pour déterminer si l’asthme est contrôlé ou pas. 

Vous pouvez l’aider en remplissant avant la consultation un court questionnaire de 5 questions qui reflètent le retentissement de la maladie sur votre vie quotidienne. 

Il vous suffit de calculer votre score total pour savoir si votre asthme est contrôlé (score > 20) ou non contrôlé (score <20). Faites le test!

Idée reçue n°2 : « Avoir des symptômes d’asthme c’est normal, ce n’est pas grave car ils vont disparaître tous seuls ».

  • Certaines personnes pensent que leurs symptômes d’asthme vont s’améliorer spontanément, parfois en se mettant au calme ou en ouvrant la fenêtre et en respirant de l’air frais …
  • Ils considèrent devoir prendre leur traitement de secours que lorsqu’ils sont très gênés pour respirer ou lorsque les symptômes persistent dans le temps.
  • D’autres patients pensent qu’il ne faut pas prendre trop souvent leur traitement secours au risque de lui faire perdre de son efficacité.

Comment soulager le plus efficacement possible vos symptômes d’asthme ?

Prenez votre traitement de secours dès les premiers symptômes… plus vous attendez, plus les symptômes risquent de s’amplifier en intensité ou de persister dans le temps. L’objectif est de faire disparaitre complètement les symptômes, le plus rapidement possible. Votre traitement de secours ne perdra pas de son efficacité avec le temps.

Cependant si les symptômes ne disparaissent pas après des prises répétées de traitement de secours, vous êtes peut-être en train de faire une crise sévère d’asthme. Dans ce cas, appelez immédiatement votre médecin ou en cas d’absence le SAMU afin de recevoir des traitements complémentaires de la crise.

De même, si vous avez besoin de prendre façon répétée votre traitement de secours (plusieurs fois par jour pendant plus de 48 heures), c’est que votre asthme est non contrôlé. Il peut s’agir d’une poussée d’asthme (exacerbation) dénommée à tort « bronchites ». Appelez votre médecin afin de renforcer votre traitement, par les prises répétées de votre traitement de secours et éventuellement par 5 à 7 jours de cortisone. Il faudra également discuter avec lui d’un renforcement de votre traitement de fond anti-inflammatoire de votre asthme.

Que dire ou demander à votre médecin ?

Demandez à votre médecin un plan d’action personnalisé en cas de symptômes d’asthme. Il s’agit de définir avec lui :

  • quand et comment prendre le traitement de secours, 
  • le nombre de prises de traitement de secours  que vous pouvez prendre et à quel rythme, 
  • la nécessité de prendre quelques jours de cortisone en comprimés,
  • quand faire appel à un avis médical de façon urgente,
  • s’il faut renforcer ou non votre traitement de fond.

N’hésitez pas à lui faire part de l’efficacité ressentie de votre traitement de secours, mais également des difficultés que vous avez pu rencontrer lors de son utilisation. Dans ce cas, il vérifiera que vous avez bien identifié votre traitement de secours (parmi tous les traitements de l’asthme) et que vous savez utilisez correctement le dispositif d’inhalation.

Un plan d’action, ça peut changer la vie! Témoignage de Dorian, asthmatique sévère.

Idée reçue n°3. « Quand je n’ai plus de symptôme d’asthme, je peux arrêter mon traitement de fond »

Les personnes asthmatiques peuvent rencontrer des difficultés à prendre régulièrement leur traitement de fond, et ce pour des raisons multiples :

Méconnaissance de la maladie et du rôle des médicaments :

  • « pourquoi prendre un médicament tous les jours alors que je vais bien » ?
  • « j’ai l’impression que cela ne me soulage pas »
  • « mon asthme  va disparaître ou du moins s’améliorer avec le temps »

Lassitude ou oubli:

  • « j’ai  du mal à prendre mon traitement tous les jours, j’oublie régulièrement et j’en ai assez »

Peurs des effets indésirables et/ou de perte d’efficacité :

  • « à force de prendre des médicaments, on devient dépendant » 
  • « j’ai peur des effets secondaires » 

Pourquoi et comment mieux contrôler votre asthme sur le long terme ?

L’asthme est une maladie inflammatoire bronchique chronique: elle va donc persister pendant de nombreuses années voire toute la vie.

« Même quand je n’ai pas symptôme, la maladie est toujours présente et active. »

Cela n’est pas toujours facile à accepter, il est normal que cela prenne du temps afin de comprendre et d’intégrer cette maladie dans sa vie quotidienne.

La bonne nouvelle est que pour la majorité des patients, prendre régulièrement son traitement de fond par corticoïde inhalé permet de maitriser l’inflammation et l’obstruction des bronches.

Le traitement de fond va ainsi vous permettre d’éviter les symptômes au quotidien mais également :

  • d’éviter les périodes d’aggravation appelées exacerbations (qui font souvent suite aux infections virales ORL de l’hiver ou aux expositions allergéniques du printemps) souvent épuisantes. Elles peuvent vous obliger à arrêter vos activités et/ou à consulter aux urgences, voire conduire à des hospitalisations.
  • de maintenir des tests respiratoires normaux.

Concernant les corticoïdes inhalés, il n’y a pas d’accoutumance. Lorsqu’on arrête le traitement de fond l’inflammation bronchique se réinstalle progressivement puis les symptômes réapparaissent car l’asthme est hélas une maladie chronique.

Enfin, les effets indésirables généraux sont rares voire exceptionnels pour 3 raisons :

  • les corticoïdes inhalés sont très faiblement dosés, mille fois moins que dans un comprimé,
  • les doses peuvent être adaptées en fonction du niveau de contrôle de la maladie, on peut diminuer les doses de traitement quand les symptômes sont absents
  • pour la très grande majorité des patients des patients, une dose faible de corticoïde inhalé prise quotidiennement suffit pour contrôler l’asthme.
  • Il existe parfois des effets indésirables locaux au niveau de la gorge : irritation, voix rauque… on peut les éviter en se rinçant la bouche après la prise de corticoïde inhalé.

Que dire ou demander à votre médecin ?

Vérifiez avec votre médecin que vous avez bien identifié votre traitement de fond (parmi tous les traitements de l’asthme) et que vous savez utiliser correctement le dispositif d’inhalation de ce dernier. 

Si vous n’avez pas compris quand et à quelle dose prendre votre traitement de fond, n’ayez pas peur de poser la question en consultation, car cela n’est pas toujours évident à comprendre :

  •  cette démarche ne sera en aucun cas du temps perdu pour vous ou pour votre médecin… bien au contraire.

Lorsque votre asthme s’améliore, ne diminuez ou n’arrêtez pas votre traitement de fond sans avis médical :

  •  Faites le point avec votre médecin sur le niveau de contrôle des symptômes de votre asthme et les ajustements possibles de votre traitement de fond.
  • N’hésitez pas à lui faire part de vos questions, de vos craintes ou des difficultés que vous rencontrez.
  • Un dialogue constructif peut vous rassurer et vous offrir des solutions.

Si malgré cela, la prise régulière de votre traitement de fond reste difficile, votre médecin peut vous proposer de participer à des séances d’éducation thérapeutique dans les écoles de l’asthme :

  • vous serez alors pris en charge par une équipe pédagogique pluridisciplinaire qui aura plus de temps pour vous accompagner afin de mieux comprendre votre maladie et ses traitements ainsi que les difficultés ressenties et les moyens de les surmonter.

Pour connaître la liste des écoles de l’asthme, cliquez ici

Idée reçue n°4. « Quand on est asthmatique il vaut mieux éviter de faire du sport ». (4)

Non seulement le sport n’est pas contre indiqué pour les personnes asthmatiques, il peut même leur être bénéfique ! En effet, le sport permet de développer la capacité respiratoire et de renforcer les muscles, y compris ceux qui interviennent dans la respiration. Il est cependant nécessaire de prendre quelques précautions. 

Tout d’abord, avant de pratiquer une activité physique ou sportive, assurez-vous que votre asthme est bien contrôlé.

Choisissez le sport que vous aimez ! Il est important de se faire plaisir ! 

N’oubliez pas de bien vous échauffer et de vous hydrater pendant et après l’effort. 

Et l’asthme d’effort ? 

L’asthme peut survenir quelques minutes après l’arrêt d’un effort physique soutenu ou violent, ou encore 5 à 10 minutes après le début d’un sport d’endurance, comme la course. On parle alors ”d’asthme d’effort” ou “d’asthme induit par l’exercice ». 

Si vous ne souhaitez pas pratiquer un sport en particulier, n’oubliez pas que l’activité physique se pratique au quotidien ! Il est recommandé de pratiquer l’équivalent de30 minutes d’activité physique modérée par jour. 

Et des changements d’habitudes permettent aussi de bouger et d’améliorer son souffle : préférer les escaliers à l’ascenseur, effectuer vos déplacements quotidiens à pied ou à vélo plutôt qu’en voiture ou en transport, descendre un arrêt de bus avant sa destination, multiplier les balades à pied ou à vélo, faire ses courses à pied, jouer au ballon avec ses enfants etc…

Que dire ou demander à votre médecin ?

Vérifiez avec votre médecin que votre asthme est bien contrôlé et voyez avec lui quel sport il vous recommande en fonction de votre situation personnelle (présence d’allergies, asthme d’effort).

Il pourra vous prescrire un médicament préventif, à prendre avant l’effort.

Témoignage de Dorian, asthmatique sévère…et sportif!

Idée reçue n° 5. « Il faut arrêter de prendre les médicaments de l’asthme en cas de grossesse ».

En période de grossesse, un tiers des femmes voit leur asthme s’améliorer, un autre tiers voit leur asthme s’aggraver, tandis que pour le tiers restant, l’asthme ne se modifie pas particulièrement durant cette période(5).

Plusieurs causes peuvent expliquer une aggravation de l’asthme :

  • il n’est pas rare pendant la grossesse, de souffrir de reflux gastro-œsophagien, surtout dans les derniers mois : des sécrétions acides de l’estomac remontent dans l’œsophage et la gorge. Ce reflux est favorisé par les bouleversements hormonaux de la grossesse et aussi par la pression que le bébé exerce sur l’estomac, favorisant la remontée acide ;
  • la prise de poids (pendant la grossesse, mais aussi en cas d’obésité) contribue à favoriser l’asthme.

Un autre élément se trouve souvent à l’origine des aggravations : c’est le fait d’arrêter son traitement pour l’asthme de manière inadaptée, sans demander au médecin, en pensant bien faire parce que l’on est enceinte. C’est un quasi-réflexe chez de nombreuses futures mamans, et c’est une erreur grave. Il faut maintenir l’asthme stable tout au long de la grossesse, et la prise du traitement de fond est primordiale.

La survenue de crises d’asthme pendant la grossesse peut favoriser un retard de croissance et un petit poids de l’enfant à naître. C’est pour cette raison qu’il faut que l’asthme soit contrôlé au mieux pendant la grossesse. Si l’asthme est mal équilibré, un suivi mensuel par le médecin traitant ou le pneumologue est recommandé.

La plupart des traitements de l’asthme peuvent continuer d’être utilisés au cours de la grossesse sans aucun danger pour le bébé.

Si vous vous posez des questions sur les médicaments de l’asthme ou de l’allergie alors que vous êtes enceinte, vous pouvez consulter le site du Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT) : http://www.lecrat.org.

Que dire ou demander à votre médecin ?

N’hésitez pas à mettre en relation votre médecin traitant, votre pneumologue et le gynécologue ou obstétricien qui vous suit pour votre grossesse. Si votre asthme est mal équilibré, un suivi mensuel avec votre médecin traitant ou le pneumologue est recommandé.

Idée reçue n°6. « L’asthme est un facteur de risque vis à vis du Covid19 »

Au début de la pandémie on a beaucoup redouté que le Covid entraîne des complications graves chez les personnes asthmatiques. Mais rapidement, on a constaté que les asthmatiques ne développaient pas plus que les autres une forme sévère du Covid, et ne subissaient pas davantage d’hospitalisations que le reste de la population (6).

Par ailleurs, il a été démontré que les asthmatiques n’avaient pas plus de risques d’attraper le Covid que les autres(6).

Comme pour toutes les personnes ayant été contaminées par le Covid, le risque d’hospitalisation des asthmatiques est principalement lié à l’âge (plus de 65 ans) et aux comorbidités (autres que l’asthme)(7).

Il est possible que les asthmatiques recevant quotidiennement des corticoïdes inhalés comme traitement de fond pour leur asthme étaient plutôt moins souvent hospitalisés que les autres à cause du Covid (8).

Pour les asthmatiques sévères sous biothérapies (anti-IgE, anticorps monoclonaux) les études ont montré qu’il n’y a pas de risque supplémentaire de contracter le Covid et pas non-plus de risque de développer une forme grave (9,10).

En conclusion : L’asthme n’est pas un facteur de risque majeur de développer une forme sévère du Covid. Seuls les asthmatiques sévères font partie de la liste des personnes « vulnérables » à vacciner en priorité. L’asthme reste néanmoins une maladie chronique et il faut rester prudent vis à vis des liens entre asthme et Covid surtout pour les personnes âgées de plus de 65 ans. La vaccination reste pour l’instant le seul moyen de faire baisser le risque de développer une forme grave de Covid.

Merci au Laboratoire GSK pour son soutien institutionnel

  • Références bibliographiques:
  • (1)Questions d’économie de la Santé – IRDES n°138 – Décembre 2008
  • (2) Global Strategy for Asthma Management and Prevention 2015. Available from: www.ginasthma.org 
  • (3) www.ameli.fr/assure/sante/themes/asthme
  • (4)ANAES- Recommandations pour la pratique Clinique. éducation thérapeutique du patient asthmatique. Juin 2001.
  • (5) Kircher S et al. Variables affecting asthma course during pregnancy. Ann Allergy Asthma Immunol 2002 ; 89 : 463-6
  • (6) Characteristics and outcomes of asthmatic patients with COVID19 pneumonia who require hospitalisation.Beurnier A et al. Eur Respir J. 2020 Nov 5;56(5):2001875. – 
  • (7) The Impact of COVID-19 on Patients with Asthma . Izquierdo JL et al. European Respiratory Journal 2020; 2021 Mar 4;57
  •  (8) Inhaled budesonide in the treatment of early COVID-19 (STOIC): a phase 2, open-label, randomised controlled trial Ramakrishnan s, Lancet Respir Med 2021 Published Online April 9, 2021 
  • (9)  COVID-19 and biologics in severe asthma: data from the Belgian Severe Asthma Registry Hanon S et al. European Respiratory Journal 2020 56: 2002857; DOI: 10.1183/13993003.02857-20
  • (10) Clinical characteristics in 545 patients with severe asthma on biological treatment during the COVID-19 outbreak Rial MJ et al ,J Allergy Clin Immunol Pract. 2021 Jan; 9(1): 487–489
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Les recommandations des pneumologues et des allergologues Les réponses aux questions posées par les patients et leur entourage

Mise à jour du 27 mars 2020

Voir la version PDF

L’Association Asthme & Allergies a diffusé plusieurs Communiqués depuis le début de l’épidémie de Coronavirus, pour faire le point sur les risques encourus par les personnes asthmatiques et/ou allergiques, et apporter des réponses aux questions les plus fréquemment posées au Numéro Vert Asthme & Allergies Infos Service 0800 19 20 21.

Quelques rappels utiles : Il est très important de ne pas arrêter son traitement de fond contre l’asthme. Celui-ci repose sur les corticoïdes inhalés qui permettent de contrôler l’inflammation bronchique et de diminuer les exacerbations d’asthme.Par contre en cas de toux inhabituelle, de gêne respiratoire etde fièvre, ou de perte soudaine de l’odorat, il est en ce moment, indispensable de prendre avis auprès de son médecin avant de débuter un traitement de cortisone par voie orale (comprimés), car ces signes peuvent être ceux de l’infection par le Covid-19.

L’inquiétude des appelants au Numéro Vert Asthme & Allergies Infos Service continue de porter particulièrement sur les signes respiratoires du Coronavirus et comment les différencier de ceux de l’asthme. Il faut rappeler qu’en cas de survenue de problèmes respiratoires chez les personnes qui se savent allergiques, il est important qu’elles soient attentives à bien évaluer la nature des symptômes ressentis et à ne penser au COVID-19 que si ces derniers sont différents de ceux habituellement ressentis. En effet, la période du printemps qui pose habituellement problème aux personnes allergiques avec l’arrivée des pollens : rhinite, conjonctivite et asthme provoquent fréquemment de la toux et des sifflements. Or ces symptômes peuvent être confondus avec ceux du COVID-19.

Rappelons aussi que les personnes ayant un asthme léger bien contrôlé ne nécessitant pas un traitement de fond, ne présentent probablement pas le même risque de complications que celles ayant un asthme sévère dont l’asthme est mal contrôlé malgré un traitement optimal. Les personnes souffrant d’asthme sévère font partie des personnes à risque.

Le Haut Conseil de la Santé Public a rendu un avis établissant des critères de vulnérabilité vis à vis du Coronavirus, et permettant d’identifier des personnes dont l’état de santé conduit au risque de développer une forme sévère de la maladie. Parmi celles-ci figure l’asthme sévère.

L’Assurance Maladie vient de mettre en place le téléservice https://declare.ameli.fr/ pour permettre aux personnes dont l’état de santé le justifie, de demander à être mis en arrêt de travail sans passer par leur employeur ni par leur médecin traitant. Attention, cette mesure ne s’adresse qu’aux personnes en ALD (Affection de Longue Durée).

LES SYMPTÔMES

Je suis très gêné pour respirer la nuit, et depuis quelques jours je suis obligé de répéter les bouffées de Ventoline, jusqu’à 7 bouffées par nuit. Asthmatique depuis de nombreuses années, je m’inquiète car ce ne sont pas les mêmes sensations de gêne respiratoire que d’habitude. Est-ce le Coronavirus ?

Si les sensations ne sont pas habituelles, il est indispensable de vérifier qu’il ne s’agit pas d’une infection au Coronavirus surtout s’il y a également de la fièvre, une toux sèche sous forme de quintes ou si la gêne respiratoire n’est pas soulagée par la Ventoline.

Je fais des crises d’asthme plus souvent que d’habitude, calmées par la Ventoline, mais au bout de 4 heures, je suis obligé d’en reprendre. De plus, je me sens fiévreux. Est-ce de l’asthme ou le Coronavirus ?

Si les symptômes semblent être les mêmes que ceux habituellement ressentis lors des crises d’asthme (même s’ils sont plus forts que d’habitude) c’est probablement parce que l’asthme se dégrade, et il ne faut pas rester dans cette situation. Il est nécessaire de faire appel à un médecin pour évaluer les signes d’aggravation et renforcer le traitement, surtout si vous ne prenez que de la Ventoline : un traitement anti-inflammatoire de fond est certainement nécessaire. Mais attention, si les symptômes sont différents (essoufflement inhabituel, fièvre, maux de tête, toux, courbatures) il faut alors vérifier qu’il ne s’agit pas d’une infection à Coronavirus : contactez votre médecin.

Je suis asthmatique avec un traitement de fond par cortisone inhalée depuis plusieurs mois et jusqu’ici tout allait bien sans crise.  Mais depuis 10 jours j’ai des difficultés à respirer. Est-ce que je dois prendre aussi de la Ventoline.

Oui, il faut bien sûr prendre de la Ventoline comme l’a certainement déjà prescrit le médecin traitant. Les bronchodilatateurs (Airomir, Bricanyl Turbuhaler, Salbutamol, Ventilastin, Ventoline) ne présentent pas de risques, ni de dangerosité et doivent être utilisé rapidement en cas de symptômes d’asthme. Attention cependant : s’il y a de la fièvre, des courbatures, maux de tête, toux… ça peut être dû au Covid-19. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à appeler un médecin.

J’ai la sensation d’avoir les bronches qui me brûlent. C’est de l’allergie ou le Coronavirus ?

S’il n’y a ni fièvre ni toux, il n’y a pas lieu d’évoquer le Covid-19. En cette saison où les pollens sont nombreux, il peut s’agir d’une allergie. Mais si on n’est pas habituellement sujet aux allergies printanières et si on a le moindre doute, il faut prendre un avis médical.

LES TRAITEMENTS / LA CORTISONE

Mon enfant a de l’asthme avec un traitement bronchodilatateur + corticoïde inhalé. Le pédiatre a prescrit des comprimés de cortisone en cas d’aggravation soudaine. Est-ce dangereux s’il a contracté le Coronavirus sans le savoir ?

Si vous avez le moindre doute concernant une infection à Coronavirus il est important et indispensable de recontacter votre pédiatre avant de prendre le traitement par cortisone en comprimés. 

Je fais de l’asthme sévère et j’ai un traitement par cortisone en comprimés, car la cortisone inhalée ne me suffit pas. Est-ce que je dois arrêter ce traitement pendant l’épidémie de Coronavirus, au risque de faire une crise grave et de devoir être hospitalisée comme ça m’est déjà arrivé.

Il ne faut pas modifier votre traitement sans l’avis de votre pneumologue. La modification de votre traitement de fond est une décision médicale très difficile, et il est sûrement préférable de maintenir le contrôle de l’asthme avec la cortisone orale que de prendre le risque de déstabiliser votre asthme en l’arrêtant.

Je suis bientôt à court du traitement par cortisone inhalée et anti-histaminique que m’a prescrit mon médecin, mon pharmacien peut-il me le renouveler ?

Il est très important en effet de continuer votre traitement et de ne surtout pas l’interrompre. Vous pouvez contacter votre médecin traitant ou votre pneumologue mais depuis la mise en place des mesures de confinement, les pharmaciens sont autorisés à renouveler les traitements pour les maladies chroniques (dont l’asthme). Vous devez lui apporter votre dernière ordonnance sur laquelle figure le nom du/des médicaments à renouveler. Il vous les délivrera alors. L’ordonnance sera régularisée par votre médecin, plus tard, après la période de confinement.

LE CONFINEMENT / LES SORTIES

Je suis asthmatique, est-ce que je dois aller faire mes courses ou demander à mes proches ?

Si votre asthme est bien contrôlé et qu’il ne s’agit pas d’un asthme sévère, vous pouvez faire vos courses de première nécessité. Mais n’allez-pas chaque jour acheter votre baguette de pain par exemple. Faites votre ravitaillement 1 fois par semaine au maximum afin de ne pas vous exposer au Covid-19 et de ne pas faire courir de risques aux autres si vous êtes porteur du virus sans le savoir. En cas de difficulté, selon l’âge ou un éventuel handicap, vous pouvez faire appel à un proche pour faire les courses à votre place. Il devra si possible déposer vos courses sans rentrer dans votre habitation ou respecter la distance recommander de 1m et rester chez vous le moins longtemps possible.

J’ai des difficultés à respirer à cause du confinement car je suis allergique aux acariens, au chat (j’en ai un à la maison), aux moisissures. Que faire ?

Les personnes qui ont habituellement des allergies aux acariens, aux poils d’animaux, aux moisissures, peuvent voir leurs symptômes d’allergie augmenter du fait de rester enfermées chez elles. La première chose à faire est d’aérer son logement au maximum, plusieurs fois par jours, aussi fréquemment que possible. Passez l’aspirateur plus souvent que d’habitude afin d’éliminer au maximum la poussière et les poils, ou mieux encore : lavez le sol avec une serpillère ou procédez à un balayage humide.

Pour lutter contre les acariens, notamment dans la literie : si vous en avez la possibilité, mettez une housse anti-acariens intégrale sur votre matelas. Lavez 1 fois par semaine vos draps à 60°C. Ouvrez la fenêtre quand vous faites sécher votre linge afin de ne pas garder d’humidité dans votre logement, l’idéal étant de le faire sécher sur le balcon ou dans un sèche-linge). Dans la salle de bain, prenez votre douche rapidement pour éviter que l’humidité n’y reste. Evitez les bains qui dégagent beaucoup de vapeur. Après la douche, passez l’éponge y compris sur les murs, pour absorber au maximum l’humidité. S’il y a des moisissure apparentes, éliminez-les avec une éponge et du liquide vaisselle (choisi parmi les liquides estampillés d’un logo « NF-environnement » ou « Eco label. Les nouvelles recommandations ne conseillent plus d’utiliser l’eau de Javel, qui pose trop de problèmes respiratoires aux asthmatiques. Si possible, roulez vos tapis et placez-les dans un endroit où ils pourront rester sans vous exposer à la poussière. Si vous disposez d’une chambre séparée, interdisez au chat d’y rentrer. S’il va se coucher sur le canapé ou sur les fauteuils, disposez un tissu que vous pourrez laver régulièrement.

LE TRAVAIL

Je continue à travailler en milieu scolaire pour assurer l’accueil des enfants de soignants. Je viens d’apprendre que l’une de mes collègues a été contrôlée positive au Covid-19. Etant asthmatique, je suis très inquiète, même si pour l’instant je n’ai pas de symptômes particuliers. Que dois-je faire ?

Si c’est une collègue avec laquelle vous avez été en contact rapproché, il est probable que des mesures vont vous être indiquées par votre établissement : vous devez vous mettre en confinement et appliquer toutes les consignes d’éloignement, de lavage des mains et de désinfection surtout vis à vis de vos proches, surveiller votre température, et en cas de doute ou d’apparition de symptômes, appeler votre médecin traitant ou le 15. Surtout, continuez de bien prendre régulièrement votre traitement inhalé pour l’asthme qui n’est pas contre-indiqué même en cas d’infection à coronavirus.

LA DÉSENSIBILISATION

– Je suis en cours de désensibilisation depuis plusieurs mois. Est-ce que je dois continuer ?

– Est-ce que je risque quelque chose si je décide d’arrêter ma désensibilisation pendant quelques semaines, pour reprendre une fois que le confinement sera terminé ?

Pour la désensibilisation il y a plusieurs cas possibles :

1) Si vous êtes atteints par le Covid-19, arrêtez votre désensibilisation le temps d’être guéri.

2) Si vous n’avez pas de signes d’infection par le Covid-19 :

     – Si vous avez une désensibilisation en cours, que cette désensibilisation est efficace et bien tolérée, sans effets locaux importants (comme des irritations ou gonflement sous la langue), il n’y a pas de raison de l’interrompre d’après les données actuelles, mais l’idéal est de prendre l’avis de votre allergologue (ils sont nombreux à proposer des téléconsultations pendant cette période de confinement)

    – Si votre désensibilisation vous provoque des réactions plus importantes, et que vous ne pouvez pas joindre votre allergologue, il est préférable de l’interrompre le temps de l’épidémie, puis ensuite de reprendre progressivement avec les conseils de votre allergologue. Une interruption de quelques semaines n’est pas catastrophique, on peut ensuite reprendre progressivement sans perdre le bénéfice du traitement.

   – Si vous deviez démarrer une désensibilisation, mieux vaut différer le début du traitement et attendre la fin de l’épidémie.

Enfin, pour les autres traitements, vous pouvez prendre des antihistaminiques (le cas échéant, votre pharmacien peut vous conseiller), vous pouvez – et vous devez – continuer vos traitements de fond inhalés pour l’asthme. Pour les sprays à pulvériser dans le nez, vous pouvez les continuer s’ils vous sont habituellement prescrits, mais si vous constatez une perte d’odorat alors que votre nez n’est pas spécialement bouché, contactez votre médecin car ça peut être l’un des symptômes du Coronavirus.

Les connaissances et recommandations évoluent rapidement. Tenez-vous régulièrement informés via des sources scientifiques et officielles vérifiées :                                                              
. https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
. https://www.santepubliquefrance.fr/

Pour tous renseignements sur vos médicaments (autorisés/non-autorisés) en période de Coronavirus : https://www.covid19-medicaments.com/

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Les recommandations des pneumologues
Les réponses aux questions posées par les patients et leur entourage


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Rappel : dans son Communiqué du 13/03/2020 l’Association Asthme & Allergies a fait le point sur les risques encourus par les asthmatiques face à l’épidémie de Coronavirus et a apporté un éclairage utile. On sait que le bon contrôle des symptômes limite les risques de présenter une poussée inflammatoire d’asthme en cas d’infection virale. Il est donc très important de ne pas arrêter son traitement de fond contre l’asthme. Celui-ci repose sur les corticoïdes inhalés qui permettent de contrôler l’inflammation bronchique et de diminuer les exacerbations d’asthme.Par contre en cas de toux inhabituelle, de gêne respiratoire etde fièvre il est, en ce moment, indispensable de prendre avis auprès de son médecin avant de débuter un traitement de cortisone par voie orale. 

Depuis le durcissement des mesures visant notamment à restreindre les déplacements, les questions continuent d’affluer au Numéro Vert Asthme & Allergies Infos Service 0800 19 20 21. L’épidémie de coronavirus soulève un nombre important d’interrogations chez les personnes asthmatiques et/ou allergiques.

L’inquiétude des appelants porte particulièrement sur les signes respiratoires du Coronavirus et comment les différencier de ceux de l’asthme. En cas de survenue de problèmes respiratoires chez les personnes qui se savent allergiques, il est important qu’elles soient attentives à bien évaluer la nature des symptômes ressentis et à ne penser au COVID-19 que si ces derniers sont différents de ceux habituellement ressentis. En effet, la période du printemps qui pose habituellement problème aux personnes allergiques avec l’arrivée des pollens : rhinite, conjonctivite et asthme provoquent fréquemment de la toux et des sifflements. Or ces symptômes peuvent être confondus avec ceux du COVID-19.

Tous les asthmatiques ne présentent pas le même risque face à cette maladie virale qu’est le Coronavirus. Une personne qui a un asthme léger bien contrôlé ne nécessitant pas un traitement de fond, ne présente probablement pas le même risque de complications qu’un asthmatique sévère dont l’asthme est mal contrôlé malgré un traitement optimal. Les personnes souffrant d’asthme sévère font partie des personnes à risque.

A noter : le Haut Conseil de la Santé Public a rendu un avis établissant des critères de vulnérabilité vis à vis du Cornavirus, et permettant d’identifier des personnes dont l’état de santé conduit au risque de développer une forme sévère de la maladie. Parmi celles-ci figure l’asthme sévère.

L’Assurance Maladie vient de mettre en place le téléservice https://declare.ameli.fr/ pour permettre aux personnes dont l’état de santé le justifie, de demander à être mis en arrêt de travail sans passer par leur employeur ni par leur médecin traitant. Attention, cette mesure ne s’adresse qu’aux personnes en ALD (Affection de Longue Durée).


Il est primordial, comme pour le reste de la population, que les personnes souffrant d’asthme et d’allergies respectent scrupuleusement les recommandations obligeant à limiter les contacts, dans l’intérêt de tous, pour combattre l’épidémie.

En cas de symptômes pouvant être attribués à l’asthme et/ou au coronavirus (fièvre, toux, gêne respiratoire, courbatures) il faut téléphoner à son médecin traitant (médecin généraliste, pneumologue, pédiatre) ou appeler le Samu (15) et non-pas se précipiter chez son médecin ou aux urgences hospitalières, au risque de contribuer à la contamination ou d’engorger les services.

Rappelons que la plateforme téléphonique « Information Coronavirus COVID-19 0 800 130 000 » mise en place par le gouvernement répond aux questions non-médicales, tandis que le 15 (SAMU) est constitué de médecins régulateurs qui répondent aux questions purement médicales, et sont les seuls susceptibles de déclencher une prise en charge médicale si besoin.

Asthme, Allergies et Coronavirus : les questions les plus fréquentes

Depuis une semaine j’ai de l’asthme avec une légère gêne respiratoire sans autre symptôme. Puis-je prendre ma Ventoline comme d’habitude ? Ne risque-t-elle pas d’aggraver les choses si j’ai été contaminé par le coronavirus ? Dois-je contacter le 15 ?

Il est possible que votre gêne respiratoire provienne aussi de la concentration de pollens qui sévit actuellement. N’hésitez pas à prendre votre Ventoline et surveillez votre température si vous avez un doute. Il ne faut pas appeler le 15 mais votre médecin traitant.

Mon fils est asthmatique et il commence à tousser et renifler mais je pense que c’est peut-être dû aux allergies qui commencent ? Y a-t-il un vrai risque pour les enfants asthmatiques vis à vis du Covid 19 ?

D’après les études épidémiologiques publiées, les enfants semblent transmettre le virus sans en avoir les symptômes. C’est la raison pour laquelle il est recommandé qu’ils n’aillent pas rendre visite aux grands-parents.

Comment faire la différence entre les symptômes respiratoires dus aux allergies et ceux du Covid-19 ?

En cette période printanière, il y a beaucoup de pollens et nombreuses sont les personnes qui ont des poussées d’allergie : éternuements, rhinite avec écoulement clair, absence de fièvre et de maux de tête. La toux peut survenir chez les personnes prédisposées à l’asthme. Dans le cas d’atteinte par le Coronavirus, il y a de la fièvre, une toux sèche, une grande fatigue, des maux de tête, des courbatures. L’autre élément différenciant peut être le caractère inhabituel et différent de la toux par rapport aux années précédentes.

Je suis asthmatique depuis longtemps et je suis toujours sous bronchodilatateur + corticoïde inhalé. Grâce à ce traitement, je n’ai plus de crise depuis des années. Quels sont mes risques face au Covid-19 ?

Votre traitement vous convient parfaitement puisque votre asthme est bien équilibré. Si vos bronches n’ont pas d’inflammation et donc que votre asthme est bien contrôlé, il faut juste respecter les consignes d’évitement, de lavage des mains, de protection du nez (foulard ou tissu n’offrent pas de grande garantie mais c’est mieux que rien à défaut de masques disponibles). Surtout n’arrêtez pas votre traitement habituel. Le risque d’infection sévère se rapproche probablement de celui observé dans la population générale dans votre classe d’âge.

Je suis asthmatique depuis 20 ans avec traitement bronchodilatateur et traitement de fond (cortisone inhalée). Je travaille en supermarché. Dois-je aller travailler ?

Dans un premier temps il est important de poursuivre votre traitement de fond grâce auquel votre asthme est contrôlé. Pour travailler, en l’absence de masques disponibles, vous pouvez tenter de protéger vos voies respiratoires avec une écharpe et un foulard, mais qui n’offrent pas cependant la même protection. N’oubliez pas de vous laver les mains toutes les 30 minutes sur votre lieu de travail et d’utiliser du gel hydro alcoolique.

Je suis asthmatique, je prends mon traitement de fond régulièrement, mais en ce moment je fais des crises la nuit et quelquefois dans la journée. Est-ce risqué que j’aille travailler en hypermarché ?

Si votre asthme n’est pas totalement contrôlé en ce moment et compte-tenu de votre exposition au public, il est plus raisonnable de demander à votre médecin traitant un arrêt de travail et de rester confiné.

Je suis animatrice périscolaire, et j’ai travaillé dans plusieurs écoles jusqu’à vendredi soir. Je viens d’apprendre que la directrice d’une des écoles dans laquelle je travaille, et qui est également maîtresse, vient d’être contrôlée positive au Covid-19. Je suis en confinement total depuis les recommandations. Etant asthmatique, je suis très inquiète, même si pour l’instant je n’ai pas de symptômes particuliers. Que dois-je faire ?

Surtout restez en confinement, appliquez toutes les consignes d’éloignement, de lavage des mains et de désinfection vis à vis de vos proches, surveillez votre température, et en cas de doute ou d’apparition de symptômes, appelez votre médecin traitant ou le 15. Surtout, continuez de bien prendre régulièrement votre traitement pour l’asthme.

Je suis asthmatique et je travaille à la réception d’un hôtel qui va rester ouvert malgré le confinement. Est-ce dangereux pour ma sante de rester au travail ?

Si votre asthme est actuellement bien contrôlé (et que vous prenez régulièrement votre traitement) il n’y a pas de danger a priori si vous respectez bien toutes les mesures barrières.

Les purificateurs d’air sont-ils utiles pour lutter contre le Coronavirus ?

La transmission par voie respiratoire se fait par l’inhalation de gouttelettes expulsées par le malade, par exemple, quand il tousse ou éternue. Les coronavirus survivent quelques heures dans le milieu extérieur, sur des surfaces inertes sèches. En milieu aqueux, ces virus peuvent survivre plusieurs jours. La durée de survie est conditionnée par plusieurs paramètres comme le type de support, l’humidité résiduelle, la température, la quantité de liquide biologique et la concentration virale initiale. Concernant l’utilisation de systèmes d’épuration d’air, l’expérience a montré une absence d’efficacité clinique vis-à-vis de la diffusion de cas de bronchiolites, dues au virus respiratoire syncitial, dont le mode de transmission est similaire au coronavirus. En revanche, il est essentiel de bien aérer le domicile, matin et soir, afin de renouveler l’air ambiant. Enfin, ne fumez-pas à l’intérieur de la maison. Le tabac est un facteur de risque qui fragilise les bronches.

Les connaissances et recommandations évoluent rapidement. Tenez-vous régulièrement informés via des sources scientifiques et officielles vérifiées :                                                              

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L’asthme est la première maladie chronique chez les enfants. Selon l’âge cette maladie touche 10 à 16% des enfants. Depuis 2004, les hospitalisations pour asthme chez l’enfant sont en augmentation constante. 

Pour certains de ces enfants, le traitement de l’asthme est insuffisant, ce qui suggère que des hospitalisations pourraient être évitées par une amélioration de la prise en charge globale de la maladie. La prise régulière et optimale des médicaments joue un rôle clé dans cette prise en charge.

Pour aider les parents à administrer les médicaments de leur enfant de manière efficace, il est recommandé d’utiliser une chambre d’inhalation. Malheureusement, cette utilisation n’est pas systématique.

Merci d’avoir répondu à cette enquête qui nous permet de mieux connaître les critères qui ont guidé votre choix pour une chambre plutôt qu’une autre, ou encore les difficultés ou les freins que vous rencontrez pour son utilisation.

Les résultats sont publiés. Merci pour votre participation !

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Numero Vert

par admin

Créé en janvier 2002, « Asthme & Allergies Infos Service » est un dispositif de téléphonie santé dédié à l’asthme et aux allergies. Il est destiné aux malades, à leurs proches ainsi qu’aux professionnels de santé.

Ce service, soutenu par Santé Publique France, a pour mission d’informer, d’orienter et d’écouter toutes les personnes concernées par l’asthme et les allergies.

Du lundi au jeudi de 9h à 13h et de 14h à 18h et le vendredi de 9h à 12h, accessible de la France entière et des DOM, ce service joue un rôle essentiel pour une meilleure prise en charge des personnes asthmatiques et/ou allergiques.

Les réponses données ne remplacent en aucun cas une consultation médicale.

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Éliminer à la maison les sources d’allergie, pièce par pièce

Les substances irritantes, allergisantes ou polluantes sont nombreuses au sein de l’habitat. Elles peuvent aussi bien être introduites par l’air extérieur que par les animaux, le mobilier, les plantes, les vêtements et le tabac. Sans vouloir tout éliminer, une approche concrète et raisonnée du problème peut considérablement aider à améliorer la vie quotidienne des allergiques et des asthmatiques.

D’une manière générale, il est préférable de privilégier les sols lisses (carrelages, dalles lisses, parquets vitrifiés). Il est essentiel d’aérer toutes les pièces en dehors des pics de pollution atmosphérique, au moins 20 minutes par jour. De plus, on évitera, dans la mesure du possible, les contacts avec les animaux de compagnie comme le chat. On évitera les plantes particulièrement allergisantes et dans tous les cas on ne fumera pas dans la maison.

 

La chambre

Pour réduire les sources d’acariens dans la chambre, on recouvrira le matelas d’une housse anti-acariens intégrale (qui enveloppe entièrement le matelas). Les oreillers et la couverture seront choisis en matière synthétique lavable et les draps seront lavés une fois par semaine. Pour éliminer les acariens des peluches, mettre la peluche dans un sac de congélation alimentaire, la laisser 24 h au congélateur puis la laver en machine.

Par ailleurs, il vaut mieux éviter les double-rideaux et ne garder que des voilages.

Sur les murs, on évitera les tentures (tissus) et l’on choisira plutôt la peinture ou le papier peint.

Quel que soit le lieu (penderie, placard, tiroirs, plinthes…) il faut éliminer, dans la mesure du possible, tous les nids à poussière.

Enfin, il faut se rappeler que les vêtements peuvent être porteurs de substances irritantes ou allergisantes : naphtaline, détachants, allergènes de chat, de chevaux…

 

Le salon

Les cheminées à foyer ouvert peuvent, lors de la combustion, dégager des polluants gazeux (dioxyde d’azote –NO2- particulièrement à risque pour les asthmatiques) et particulaires.

On choisira un canapé en skaï ou en cuir plutôt qu’en tissu, de préférence non capitonné pour éviter les nids à poussière.

Ne pas oublier que l’ouverture d’un carton contenant un meuble neuf en bois aggloméré entraîne un dégagement de composés organiques volatils (COV) qui peuvent être très irritatifs et persister pendant plusieurs mois.

De même, l’utilisation de produits de bricolage, comme les colles, peuvent également dégager des COV. Ceci est également vrai pour de nombreux produits d’entretien (cires, désodorisants, produits de nettoyage…)

 

La cuisine

Les blattes (appelés aussi cafards ou cancrelats)   sont des insectes ayant un fort pouvoir de multiplication, qui peuvent vivre 1 à 2 ans et qui pondent 300 œufs pendant ce laps de temps. On les trouve dans les lieux humides et chauds, pourvus de nourriture (cuisines, gaines d’aération, vide-ordures…). Les blattes étant particulièrement allergisantes, il est impératif pour ne pas les attirer, de garder les aliments à l’abri dans des boîtes hermétiques et dans des placards bien fermés. Toujours jeter les cartons que l’on ramène en faisant ses courses (ils sont souvent contaminés par des œufs de blattes).

Pour la cuisson des aliments, il vaut mieux choisir des plaques électriques qu’une cuisinière au gaz car ce dernier, en brûlant, dégage du dioxyde d’azote (NO2).

Il fut aussi être vigilant vis-à-vis des produits d’entretien utilisés, qu’il s’agisse de décapants pour le four ou de produits nettoyant qui peuvent dégager des substances irritantes (formaldéhyde). En dehors de toute utilisation, il faut s’assurer de l’étanchéité de l’emballage des produits d’entretien et éviter d’en stocker plus que nécessaire.

 

La salle de bains

Le gros problème est celui de l’humidité qui favorise le développement des moisissures. Par ailleurs, un éventuel chauffe-eau au gaz peut, comme dans la cuisine, dégager du dioxyde d’azote (NO2).

On restera vigilant sur les produits utilisés dans la salle de bains, qu’il s’agisse des produits nettoyants, mais aussi de produits moussants dans l’eau du bain ou de shampoings qui peuvent être allergisants, ou de produits cosmétiques comme les dissolvants ou les bombes de laque. Veillez à ne pas utiliser de bombes aérosol à côté d’un asthmatique. Mesdames, si vous avez l’habitude d’utiliser de la laque, privilégiez une laque liquide que vous mettrez dans un pulvérisateur à main.

 

Le grenier, la cave, le garage

On évitera d’y entreposer aussi bien des denrées alimentaires que des produits toxiques. Il faudra éviter l’empoussiérage et l’humidité et empêcher la présence d’animaux, particulièrement les pigeons dont les tiques peuvent entraîner des chocs anaphylactiques. Enfin, on évitera de laisser tourner le moteur de la voiture dans le garage, surtout s’il communique avec le reste de la maison.

 

Conseils généraux

  • Ne fumez pas dans le logement
  • Aérez, ventilez votre logement pendant au moins 20 minutes tous les jours, si possible matin et soir
  • Luttez contre l’humidité
  • Pour effectuer les tâches ménagères : lavez les sols tous les jours, privilégiez l’aspirateur. Si vous devez acheter un nouvel aspirateur, choisissez un modèle muni d’un filtre HEPA (Haute Efficacité sur les Particules Aériennes)
  • Dépoussiérez à l’aide d’un chiffon humide
  • Attention aux produits aérosols contenant des gaz irritants
  • L’Eau de Javel est une arme redoutable contre les moisissures
  • En cas d’allergie aux acariens, utilisez des housses intégrales et validées
  • Evitez les oreillers et couettes à base de duvet ou de plumes, préférez le synthétique
  • Evitez les nids à poussière qui sont de véritables réservoirs à allergènes
  • Nettoyez, tous les 3 mois, les bouches d’aération de votre logement et ne les bouchez pas
  • Entretenez tous les ans les chaudières et vérifiez les dates de validité des tuyaux de raccordement
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Comment éviter la crise d’asthme?

Pendant longtemps, le traitement de l’asthme s’est résumé au traitement des crises. Aujourd’hui, plutôt que de se traiter au coup par coup, il est possible lorsque l’on a un asthme persistant de se traiter de façon préventive par un traitement de fond afin d’éviter les crises. Il est important de bien faire la différence entre le traitement de la crise et le traitement de fond. Le traitement de la crise apporte au moment de la crise un soulagement rapide en ouvrant les bronches.

Dans le cas d’un asthme persistant, un traitement de fond doit être pris tous les jours, même en l’absence de symptômes, pour contrôler l’asthme et éviter les crises.

Cette approche préventive permet de réduire le nombre de crises, mais aussi de diminuer le sentiment d’inquiétude et d’améliorer la qualité de vie des personnes asthmatiques.

Pour prévenir les crises et maintenir une qualité de vie optimale, une bonne connaissance de la maladie est toutefois indispensable.

Mais ou sont donc les facteurs declenchants?

Il est important notamment de pouvoir :

Toutes ces compétences peuvent être développées en collaboration avec votre médecin et en participant à des réunions d’éducation organisées par des soignants (infirmières, kinésithérapeutes, psychologues, pharmaciens, médecins…) dans les Écoles de l’Asthme ou Centres du Souffle.

Pour vous renseigner sur le centre éducatif le plus proche de votre domicile, vous pouvez contacter le numéro vert Asthme & Allergies Infos Service 0800 19 20 21 ou consulter le site internet

Document réalisé avec le soutien du Laboratoire GSK

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Les médicaments

par admin

Les médicaments

La plupart des médicaments qui soulagent l’asthme sont très efficaces lorsqu’ils sont inhalés car le médicament atteint directement les bronches.

L’inhalation a deux avantages majeurs:

  1. Le produit agit très rapidement: il commence son action dès qu’il est fixé sur la paroi interne de la bronche. C’est le cas des bronchodilatateurs qui soulagent la crise d’asthme en quelques secondes.
  2. La dose efficace est faible comparée aux médicaments pris en comprimés. Il sera donc mieux toléré.

L’aérosol-doseur ou aérosol pressurisé

Il fonctionne sur le même principe que la laque à cheveux et les bombes insecticides.

Le médicament est en suspension dans un liquide, puis mis sous pression dans un flacon que l’on introduit ensuite dans un étui en plastique. Lorsque l’on appuie sur le flacon, une dose précise de médicament est libérée vers l’orifice buccal. Le gaz qui propulse le médicament s’évapore rapidement libérant le médicament sous la forme de fines particules qui sont alors inhalées et qui se déposent sur les bronches.

La plupart des médicaments anti-asthmatiques existe sous cette forme.

Il faut apprendre à bien les utiliser.

Les fautes de manipulation les plus courantes sont:

  • Une mauvaise synchronisation (la pression sur le flacon n’est pas faite au bon moment par rapport à l’inspiration).
  • La respiration n’est pas suffisamment retenue après l’inhalation (5 à 10 secondes).

Lorsque ces erreurs sont commises, une trop faible quantité de médicament atteint les poumons et le produit ne donne pas son maximum d’efficacité.

Pour les asthmatiques qui ont des difficultés à utiliser les aérosols-doseurs, il existe des systèmes facilitant l’inhalation du médicament.

  • Les chambres d’inhalation.
  • Les inhalateurs de poudre sèche.
  • Les nébulisateurs.

Les chambres d’inhalation

Elles sont destinées à surmonter les problèmes créés lors de l’utilisation de l’aérosol-doseur.

Une chambre d’inhalation est un réservoir en plastique ou métal qui retient le médicament volatilisé. Son efficacité est liée à sa taille et son volume. La taille moyenne est de 750 ml, mais il existe des chambres de plus petit volume (Able Spacer, Aero Chamber, Nes Spacer, Vortex…). L’aérosol-doseur s’emboîte à l’un des côtés du réservoir, à l’autre extrémité se trouve un embout terminé par une valve par lequel respire l’asthmatique.

Le médicament diffuse dans les bronches lors de l’inspiration, et étant donné que la valve se ferme à l’expiration, on peut, en plusieurs respirations, faire parvenir la totalité du médicament contenu dans ce réservoir jusqu’aux bronches où il agira pleinement.

Leur taille importante les rend encombrantes à transporter.

Il existe un système de raccord permettant à tous les aérosol-doseurs de s’adapter à ces différents appareils.

Les inhalateurs de poudre sèche

Le médicament est conditionné sous forme de poudre sèche en dose unitaire qui sera libérée soit:

  1. En perforant une capsule pour l’Aerolizer
  2. En cliquant sur un poussoir pour le Clickhaler, l’Easyhaler ou le Novolizer.
  3. En tournant la molette pour le système Turbuhaler.
  4. En ouvrant le dispositif pour le Diskus

Dans tous les cas, c’est en inspirant profondément que la poudre se dépose dans les bronches, évitant ainsi la synchronisation nécessaire et difficile avec les aérosols-doseurs.

Les nébulisateurs

La Nébulisation est une forme de traitement dont l’efficacité est reconnue.

  • Les nébulisateurs produisent une fine bruine de solution du médicament qui est inhalée à travers un embout ou à travers un masque.
  • Les nébulisateurs fonctionnent généralement grâce à un compresseur d’air électrique ou par l’intermédiaire d’une pompe à pied ou d’oxygène contenu dans un cylindre.
  • Il faut une dose de médicament plus importante avec un nébulisateur qu’avec les autres appareils (sprays).
  • La durée de l’inhalation de la dose efficace est de 10 à 15 minutes.

A RETENIR

L’inhalation des médicaments anti-asthmatiques est la méthode la plus efficace et sans danger.

Pour en tirer le bénéfice maximum, il faut très bien apprendre à utiliser votre inhalateur. Au moindre doute, n’hésitez pas à en parler à votre médecin ou votre infirmière.

Si vous trouvez que ces médicaments ne vous sont d’aucun bénéfice, vous devez vérifier:

  • Que l’inhalateur fonctionne correctement.
  • Qu’il n’est pas vide.
  • Que vous l’utilisez correctement.

Si ces conditions sont bien remplies et que vous n’êtes toujours pas satisfait de leur action, c’est que votre maladie s’est modifiée:

ALORS VOUS AVEZ BESOIN D’UN AUTRE TRAITEMENT: IL FAUT PRENDRE IMMÉDIATEMENT AVIS AUPRÈS DE VOTRE MÉDECIN.

Tableau des principaux médicaments antiasthmatiques (liste non exhaustive)

Médicaments de la crise

Bronchodilatateurs ß2 mimétiques d’action rapide
Nom de marque Forme galénique
Airomir ® Autohaler
Asmasal® Clickhaler
Bricanyl ® ampoule injectable ou Turbuhaler®
Salbutamol* Teva® aérosol doseur
Ventilastin® Novolizer
Ventoline® aérosol doseur,
ampoule injectable
Anticholinergiques et Bronchodilatateurs ß2 mimétiques  d’action rapide
Nom de marque Forme galénique
Bronchodual ® inhalateur de poudre en gélule
Corticoïdes
Nom de marque Forme galénique
Bétaméthasone Arrow®, Biogaran®, EG®, Winthrop®  Comprimés dispersibles, solution buvable
Betnesol ® comprimés effervescents
Celestene ® comprimés dispersibles, solution buvable, ampoule injectable
Cortancyl ® comprimés
Dectancyl®  comprimés
Medrol ® comprimés
Prednisolone Actavis®, Arrow®, Biogaran®, Cristers®, EG®, Mylan®, Qualimed®, Ranbaxy®, Ratiopharm®, Sandoz®, Teva®, Winthrop®  comprimés effervescents, comprimés oro-dispersibles
Prednisone Almus®, Arrow®, Biogaran®, Cristers®, EG®, Mylan®, Qualimed®, Ratiopharm®, Sandoz®, Teva®, Winthrop®  comprimés
Solumedrol ® ampoule injectable
Solupred® comprimés effervescents, comprimés oro-dispersibles, solution buvable
Anticholinergiques
Nom de marque Forme galénique
Atrovent ® aérosol doseur

Traitement de fond

Anti-allergiques
Nom de marque Forme galénique
Anti-inflammatoires
Nom de marque Forme galénique
Corticoïdes inhalés
Asmabec® Clickhaler®
Beclojet® aérosol doseur
Béclométasone Téva® aérosol doseur
Beclospray® aérosol doseur
Becotide® aérosol doseur
Bemedrex® Eaysyhaler
Ecobec® Easy Breathe®
Flixotide® aérosol doseur ou Diskus
Miflasone® gélules à inhaler
Miflonil® gélules à inhaler
Novopulmon® Novolizer
Pulmicort® Turbuhaler
Qvar® Autohaler
Qvarspray® aérosol doseur
 
Antileucotriènes
Singulair ® comprimés, granulés
Bronchodilatateurs ß2 mimétiques de longue durée d’action
Nom de marque Forme galénique
Asmelor® Novolizer
Bricanyl LP® comprimés
Foradil ® gélules à inhaler
Formoair® aérosol doseur
Oxeol® comprimés
Serevent® aérosol doseur ou Diskus
Théophyllines
Nom de marque Forme galénique
Dilatrane® sirop, suppositoires
Dilatrane LP gélules
Euphylline LA® gélules
Pneumogeine® sirop
Tedralan LP® gélules
Theostat LP® comprimés
Xanthium LP® gélules
Les associations fixes (Bronchodilatateurs ß2 mimétiques  + Corticoïdes inhalés)
Nom de marque Forme galénique
Formodual® aérosol doseur
Innovair® aérosol doseur
Séretide® aérosol doseur ou Diskus
Symbicort® Turbuhaler
Anti IgE
Nom de marque Forme galénique
Xolair® seringues prêtes à l’emploi

** nouvelle indication (2007) : peut être aussi pris en cas de symptômes chez l’adulte(dosages 100/6 µg/dose et 200/6 µg/dose)

Médicaments pour nébulisations

Bronchodilatateurs ß2 mimétiques d’action rapide
Nom de marque Forme galénique
Bricanyl® Dosettes pour nébulisation
Salbutamol* Arrow®, Teva® Dosettes pour nébulisation
Terbutaline* Arrow® Dosettes pour nébulisation
Ventoline® Dosettes pour nébulisation
Corticoïdes
Nom de marque Forme galénique
Beclospin® Dosettes pour nébulisation
Budesonide* Arrow®, Biogaran®, EG®, PHR LAB®, Sandoz®, Teva® Dosettes pour nébulisation
Budesonide* Teva® Dosettes pour nébulisation
Pulmicort® Dosettes pour nébulisation
Anticholinergiques
Nom de marque Forme galénique
Atrovent® Dosettes pour nébulisation
Ipratrogen® Dosettes pour nébulisation
Ipratropium Aguettant®, Almus®, Arrow®, Mylan®, Teva®  Dosettes pour nébulisation

Cromones

 Nom de marque  Forme galénique
Lomudal® Ampoules pour nébulisation

Le repertoire des génériques est consultable en ligne à l’adresse suivante : http://www.afssaps.fr/Afssaps-media/Publications/Listes-et-repertoires-Repertoire-des-medicaments-generiques/(language)/fre-FR

L’état de commercialisation d’une spécialité peut être vérifié sur le site de l’Afssaps, dans la rubrique Répertoire des spécialités pharmaceutiques (http://afssaps-prd.afssaps.fr/php/ecodex/index.php).

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