Parce que l’allergie nous concerne tous, de la petite enfance au grand âge, voici des Faits et chiffres pour comprendre l’allergie
Pour près d’un Français sur deux, l’allergie n’est pas considérée comme une vraie maladie
A l’occasion de la 11ème édition de la Journée Française de l’Allergie, l’association Asthme & Allergies et IFOP ont réalisé un sondage* pour mieux comprendre la perception de la maladie. Malheureusement, l’allergie et les allergiques souffrent encore d’un profond manque de reconnaissance. Alors que 34% des personnes interrogées se déclarent allergiques, 47% estiment que l’allergie n’est pas considérée comme une vraie maladie. Pour 61% des malades, leur entourage a même tendance à banaliser la maladie. L’allergie a longtemps été considérée comme une maladie infantile alors qu’on sait aujourd’hui qu’elle peut survenir à tout âge de la vie. Aujourd’hui encore, seulement 55% des personnes interrogées déclarent qu’elle peut survenir à n’importe quel âge. En 20 ans, le nombre de personnes atteintes d’allergies a doublé. En 2050, 50 % de la population mondiale sera affectée par au moins une maladie allergique selon l’OMS*… qui classe l’allergie « 4ème maladie au plan mondial..
[*] GA²LEN. Does rhinitis lead to asthma? General practitioner. Brochure 2007
L’allergie nous concerne tous, de la petite enfance au grand âge
Une maladie qui peut survenir à tout âge
Malgré l’avancée de la médecine, les Français et avec eux bon nombre d’acteurs de santé ayant été formés avant l’explosion de l’allergie, n’ont pas encore pleinement conscience que l’allergie peut survenir à tous les âges et pas uniquement dans l’enfance. Seulement 55% des Français déclarent que la maladie peut survenir à tous les âges !
Un décalage important qui doit aujourd’hui être compensé pour faciliter la reconnaissance de la maladie et une prise en charge adaptée des patients.
Pendant ce temps, la maladie progresse… 34% des Français interrogés se déclarent allergiques. Un chiffre proche des données épidémiologiques les plus récentes qui évaluent qu’environ 30% de la population française est touchée par la maladie[*]. Les Français les plus jeunes (moins de 35 ans) sont même 44% à se déclarer allergiques, indiquant une prévalence plus forte parmi les nouvelles générations.
[*] L’homme malade de son environnement – Ed Plon – Michel Aubier, Professeur de Pneumologie à l’Université Denis Diderot – Paris VII et Chef de Service de Pneumologie A de l’hôpital Bichat à Paris
Un manque criant de reconnaissance

Le sondage IFOP – Association Asthme & Allergies révèle à quel point la maladie souffre d’un manque de reconnaissance. Pour 47% des Français, l’allergie n’est pas considérée comme une vraie maladie. 69% des sondés considèrent que l’allergie n’est pas suffisamment considérée par les pouvoirs publics.
Les Français fatalistes face à la maladie
Cette absence de reconnaissance a des conséquences directes sur la vie des patients qui se résignent et laissent place à la fatalité. 39% des Français (52% des 18-24 ans) pensent qu’ « il faut apprendre à vivre avec l’allergie car cela ne se soigne pas ». C’est faux ! L’allergologie a fait des progrès considérables et à développé des traitements aux résultats reconnus. Comme pour souligner la difficulté des patients à être diagnostiqués et pris en charge, 52% des Français déclarent que l’allergie n’est pas diagnostiquée suffisamment tôt, au bon moment pour agir. En France, l’errance thérapeutique est en moyenne de 7 ans ! 7 ans pendant lesquels la maladie s’aggrave… avant la consultation d’un spécialiste.
Des conséquences lourdes sur le quotidien des malades
Être allergique, c’est être touché dans son quotidien.
Pour les personnes allergiques interrogées :
- l’allergie détériore leur qualité de vie (27%)
- l’allergie leur demande d’être vigilant au quotidien sur ce qu’il faut faire ou non (20%)
- l’allergie aggrave leur état de santé (17%)
- l’allergie, c’est du stress en plus (11%)
- l’allergie, c’est de la fatigue en plus (9%)
… et pour 61% des personnes allergiques, leur entourage banalise leur maladie !
Pour Christine Rolland, directrice de l’association Asthme & Allergies
Les Français continuent de méconnaître l’allergie et à se résigner alors que des traitements efficaces existent. Il y a pourtant urgence à agir et à mobiliser tous les acteurs face à une pathologie dont la fréquence et la sévérité progressent continuellement depuis 40 ans
Seule association à réunir patients allergiques, médecins et autres professionnels de santé, Asthme & Allergies donne rendez-vous aux Français le mardi 21 mars 2017 pour les informer et leur permettre d’échanger avec des spécialistes de l’allergie. Le dialogue est la première étape d’une prise en charge : il faut d’abord oser parler de ses symptômes et de son allergie.
les internautes et des allergologues de toute la France ainsi qu’une Conseillère Médicale en Environnement Intérieur (CMEI).
Chacun est invité à échanger, témoigner, poser des questions et trouver des réponses : que faire pour éviter que mon allergie ne s’aggrave ? Quand aller consulter un allergologue ou un médecin ? Comment reconnaître les premiers signes de l’allergie ? Quels risques à termes pour mon enfant ? Comment se passe une consultation chez un allergologue ? Quels sont les différents traitements ? Comment éviter les crises ? Comment profiter de l’expertise d’un Conseiller Médical en Environnement Intérieur et améliorer mon environnement intérieur ?…Rendez-vous sur le site de l’association (asthme-allergies.org) ou sur le site internet de Sciences et avenir (sciencesetavenir.fr) qui relaie le tchat.
Le dialogue pourra se poursuivre sur la page Facebook de l’Association (Association Asthme & Allergies) et via son compte Twitter (@AsthmeAllergies).
FACE À L’ALLERGIE, AGIR À TOUT ÂGE
L’allergie, 4ème maladie dans le monde
L’allergie est considérée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme la 4ème maladie dans le monde après le cancer, les pathologies cardiovasculaires et le sida. L’OMS estime qu’en 2050, la moitié de la population mondiale sera allergique.[1]
Epidémiologie de l’allergie en France[2]
Aujourd’hui,
- 1 personne sur 4 souffre d’allergie respiratoire[3]
- 1 sur 3 est atteinte de rhinite allergique[4]
- 4 millions de personnes sont asthmatiques[5]
- 80% des asthmes sont d’origine allergique[6]

Panorama de faits et de chiffres pour comprendre l’allergie – Infographie
Une maladie qui touche tous les âges
Les connaissances scientifiques sur l’allergie ont fortement progressé ces 30 dernières années. Alors qu’on a longtemps considéré que l’allergie ne concernait que les enfants et les jeunes adultes, on sait désormais qu’elle peut survenir à tous les âges de la vie. Mais la prise en charge souffre encore d’idées reçues tenaces. De nombreux jeunes enfants sont diagnostiqués tardivement (« leurs parents ont pensé qu’il était normal qu’ils soient toujours malades parce qu’ils étaient à la crèche » déclare le Pr Demoly). Quant aux séniors, ils doivent subir une longue errance thérapeutique avant d’être diagnostiqués… lorsqu’ils le sont finalement ! (« de nombreux séniors attribuent à tort leur fatigue chronique à leur âge. Ils sont résignés… » Pr Demoly)
LES PARTENAIRES DE LA 11ème JOURNEE FRANCAISE DE L’ALLERGIE
La Journée Française de l’Allergie est organisée à l’initiative de l’Association Asthme & Allergies, avec le soutien des laboratoires ALK, Stallergenes Greer et de la société Thermo Fisher Scientific et en partenariat avec l’Association Nationale de Formation Continue en Allergologie (ANAFORCAL), la Société Française d’Allergologie (SFA), le Syndicat National des Allergologues (SYFAL), l’Association Française pour la Prévention des Allergies (AFPRAL), le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), la Fédération Française d’Allergologie (FFAL), l’Association Française de Promotion de la Santé Scolaire et Universitaire (AFPSSU) et avec le parrainage de la WAO (World Allergy Organisation).
[1] GA2LEN. Does rhinitis lead to asthma ? General practitioner. Brochure 2007
[2] L’homme malade de son environnement – Ed Plon – Michel Aubier, Professeur de Pneumologie à l’Université Denis Diderot – Paris VII et Chef de Service de Pneumologie A de l’hôpital Bichat à Paris
[3] Bauchau. et al. Epidemiological characterization of the intermittent and persistent types of allergic rhinitis. Allergy 2005: 60: 350-353
[4] Klossek J-M., Annesi-Maesano I., Pribil C., Didier A. Un tiers des adultes ont une rhinite allergique en France (enquête INSTANT). Presse Med. 2009 Sep;38(9):1220-9. Epub 2009 Jul 31. French
[5] Afrite A, Allonier C, Com-Ruelle L, Le Guen N. – L’asthme en France en 2006 : prévalence et contrôle des symptômes. Questions d’économie de la santé IRDES décembre 2008 ; (138)
[6] Blaiss MS. Rhinitis-asthma connection: epidemiologic and pathophysiologic basis. Allergy Asthma Proc 2005; 26: 35–40
Créé en janvier 2002, « Asthme & Allergies Infos Service » est un dispositif de téléphonie santé dédié à l’asthme et aux allergies. Il est destiné aux malades, à leurs proches ainsi qu’aux professionnels de santé.
Ce service, soutenu par Santé Publique France, a pour mission d’informer, d’orienter et d’écouter toutes les personnes concernées par l’asthme et les allergies.
Du lundi au jeudi de 9h à 13h et de 14h à 18h et le vendredi de 9h à 12h, accessible de la France entière et des DOM, ce service joue un rôle essentiel pour une meilleure prise en charge des personnes asthmatiques et/ou allergiques.
Les réponses données ne remplacent en aucun cas une consultation médicale.
LETTRE A MA MAÎTRESSE
Je voudrais un chat mais je ne peux pas alors j’ai ma petite« Alaska» et ma maîtresse a un chat mais il dort dans son panier.
Ma maîtresse voudrait danser le rock mais ,comme moi, elle ne peut pas.
Ma maîtresse voudrait faire la course avec nous mais elle nous encourage
et moi je voudrais dribbler au foot mais je suis toujours gardien.
Mais c’est une maîtresse qui nous fait bien travailler.
Ma maîtresse est trop gentille et je l’aime beaucoup.
Ma petite Élina,
Le 05 Septembre 2006, tu naissais très en avance, renversant tout ce qu’on avait projeté pour toi ton papa et moi.
Un retard de croissance extrêmement sévère te frappe. Il faut agir vite pour te sortir du cocon qui t’asphyxie et commence doucement à sceller les barreaux de ta vie. Tu es prise au piège, combattant un ennemi que ta propre mère a généré.
570 grammes, des poumons inachevés, et une épée de Damoclès sur la tête…
Des mots tels que « broncho-dysplasie », « maladies des membranes hyalines » sont apparus dans notre vie, sans que nous les comprenions mais laissant peser sur tes frêles épaules un avenir incertain.
Tes premières années s’écoulent, paisiblement. Tu ne sembles pas souffrir sur le plan respiratoire et ton père et moi relâchons tout doucement l’attention que nous te portions depuis ton arrivée en catastrophe ce 5 Septembre, alors que rien ne laissait présager que la grande prématurité allait venir s’immiscer dans notre vie.
Ton entrée en maternelle est l’élément déclencheur d’une cascade de maladies, et l’angoisse qui nous avait quittés revient, pas à pas, ternir les murs de notre vie familiale.
À la douceur de notre foyer, succède les cloisons austères de l’hôpital, celui qui t’a vu naître, t’a sauvé la vie, et tente de t’aider à reprendre pied face à tes petites bronches capricieuses.
Le mot « asthmatique » n’est pas encore prononcé. Il est là, tapi dans l’ombre. Nous le devinons à ta respiration parfois sifflante, à tes légers essoufflements, mais il n’est pas prouvé.
Tu continues ta vie de petite fille, tu respires la joie innocente de ton âge, ton enthousiasme fait plaisir à voir.
Tu dois fréquemment rencontrer ton pédiatre, le stéthoscope n’a plus de secret pour toi.
Petite fille courageuse, tu consoles avec tes mots d’enfant de cinq ans ton entourage, accablé par les infections que tu développes, nécessitant la prise de médicament.
Pourtant, en dehors des épisodes pulmonaires infectieux, tu es en pleine forme.
Pour ton papa et moi, les séquelles de ton passé ne doivent pas interférer avec ta vie, et nous t’offrons activités et jeux énergiques. Ils coûtent du souffle, le tien, mais tu ne sembles pas gênée.
Et si tu n’avais pas d’asthme ? Ton papa est touché par cette maladie, elle l’importune par moment mais ne l’a jamais empêché d’avancer et de pratiquer plusieurs sports.
L’année 2009 fut rude : pneumopathie avec épisodes sifflants. Nous devinons la crise d’asthme générée par une infection sérieuse comme celle qui te frappe à ce moment-là. Mais encore une fois, avec un traitement de quelques jours, tu retrouves les couleurs de ton souffle et nous contamine par ta force et ton caractère incroyable.
En 2010, c’est une bronchite asthmatiforme qui te touche. Mais l’épisode enrayé, tu reprends l’école, cours, sautes…
Nous te laissons t’amuser sans te restreindre. À ton âge, il est capital de jouir des plaisirs enfantins et d’enregistrer la bande-son de la bonne humeur pour la rejouer encore et encore dans les moments les plus sinistres.
Ta dernière année de maternelle se déroule paisiblement. Tu commences à lire les mots simples, comptes bien, apprivoises le calcul et est demandeuse de tout ce qui pourrait enrichir ta culture.
Nous respirons. Et si ce n’était pas de l’asthme ?
Le 15 Mai 2012, la réalité nous rappelle à l’ordre. Une crise sévère d’asthme est diagnostiquée, tu restes hospitalisée pendant cinq jours pour t’aider à reprendre ton souffle. Ta saturation à 89% nous rappelle de biens mauvais souvenirs mais c’est surtout les lunettes à oxygène qui nous plongent dans la tristesse et l’incompréhension. Tu viens de régresser sous nos yeux, pendant quelques heures.
Les sirènes de ton passé viennent de retentir à l’instant, elles hurlent à la maladie, et ne se taisent que de longues heures plus tard, quand tu reprends en main tes bronches diminuées.
Le verdict est sans appel : crise d’asthme sévère.
Pourtant, avant que nous ne t’amenions à l’hôpital, tu ne nous semblais pas en souffrance respiratoire.
C’est moi, ta maman, qui sentant ton cœur et ta respiration s’accélérer, ai pris peur et ai décidé de consulter.
Mais, et si ce n’était pas de l’asthme ?
Cela y ressemble. Mais c’est différent. Tes analyses pulmonaires indiquent clairement une petite opacité sur ton poumon droit, certainement une séquelle laissée par ta broncho-dysplasie initiale.
Ton passe te rattrape ma chérie.
Mais tu avances courageusement comme tu l’as toujours fait, et tu donnes des leçons à tous ceux qui t’entourent.
Ma petite Élina, asthme ou pas, nous savons avec ton papa que tu continueras à profiter de chaque instant.
Tu as versé sur nos vies une médicalisation inattendue, mais tu l’acceptes courageusement.
Nous sommes fiers de toi, petite princesse du souffle…
Pour la 4ème année consécutive, l’Association Asthme & Allergies, avec le soutien de Novartis Pharma SAS, organise le concours de créations autour de l’asthme, « Asthme, Tram, Gram ». Le thème de cette nouvelle édition : « Et si je n’avais pas d’asthme ? ». L’occasion pour les personnes souffrant d’asthme et leurs proches d’imaginer ce que serait leur vie sans asthme en s’inspirant de situations du quotidien, d’anecdotes, d’événements heureux ou difficiles. L’occasion aussi pour la collectivité de mieux appréhender la vie et le ressenti des personnes souffrant d’une pathologie complexe qui touche plus de 4 millions de Français.
Toutes les formes d’expression sont les bienvenues : écriture, dessin, photographie, collage, bande dessinée…
Pour participer, inscrivez-vous et déposez votre création entre le 1er avril et le 30 septembre 2012 sur le site http://asthme-allergies.org ou envoyez-la par courrier. Pour tout savoir sur les modalités de participation et le règlement, rendez-vous sur l’onglet « Participation et règlement ».
Le concours récompensera 16 lauréats dans 4 catégories : « 6-12 ans », « 13-17 ans », « 18-21 ans » et « 22 ans et + ». Les lauréats seront désignés par un jury composé de membres de l’Association Asthme & Allergies et de personnalités d’horizons multiples : allergologue, journaliste, blogueur, gagnant des éditions précédentes… Pour découvrir les membres du jury, consultez l’onglet « Le jury – Le sociologue ».
Nouveauté de l’édition 2012 : un lauréat sera récompensé par le « Prix des internautes » dans chaque catégorie. Vous pourrez voter en ligne pour votre création préférée dès le 1er octobre !
Les lots seront placés sous le signe du sport (vélo, paire de roller, kit camping…) et de la culture (abonnement à des magasines, carte Scènes et Sorties, carte de téléchargement de musique…). Pour connaître les lots, visitez l’onglet « Les lots ».
Les créations, offrant des points de vue nouveaux et originaux, feront l’objet d’une étude par un sociologue. Quel est le vécu de l’asthme ? L’asthmatique se sent-il à part dans la Société ? Quelles sont ses aspirations ?
Ce moment d’expression et de partage privilégié pour les personnes asthmatiques et leurs proches offrira un nouvel éclairage utile et riche pour tous.
L’Association Asthme & Allergies vous invite à faire preuve de créativité !
Les soumissions sont closes
Mais vous pouvez voter pour votre création préférée !
— > Voir l’onglet les créations
Vous pouvez lire le règlement pour connaître les conditions d’inscription et de participation au concours
Aïe ! Nous n’avons pas retrouvé votre formulaire.
Catégorie 6/12 ans
- 1er prix : Un vélo + un casque (lot d’une valeur de 150€ – frais de livraison inclus)
- 2ème prix : Une trottinette + un casque + un set de 3 protections (lot d’une valeur de 100€ – frais de livraison inclus)
- 3ème prix : Un abonnement à l’école des loisirs (lot d’une valeur de 50€ – frais de livraison inclus)
- Prix spécial des internautes : Une trottinette + un caque + un set de 3 protections (lot d’une valeur de 100€ – frais de livraison inclus)
Catégorie 13/17 ans
- 1er prix : Une paire de rollers + un casque + un kit de 3 protections (lot d’une valeur de 150€ – frais de livraison inclus)
- 2ème prix : Des chèques cadeau Kadéos (lot d’une valeur de 100€ – frais de livraison inclus)
- 3ème prix : Une carte pour télécharger de la musique en ligne (lot d’une valeur de 50€ – frais de livraison inclus)
- Prix spécial des internautes : Des chèques cadeau Kadéos (lot d’une valeur de 100€ – frais de livraison inclus)
Catégorie 18/21 ans
- 1er prix : Un kit camping comprenant : une tente 4 personnes avec auvent + 1 popote alu pour 2 personnes (lot d’une valeur de 150€ – frais de livraison inclus)
- 2ème prix : Des chèques cadeau Kadéos (lot d’une valeur de 100€ – frais de livraison inclus)
- 3ème prix : Une carte pour télécharger de la musique en ligne (lot d’une valeur de 50€ – frais de livraison inclus)
- Prix spécial des internautes : Une carte Scènes et Sorties (lot d’une valeur de 100€ – frais de livraison inclus)
Catégorie 22 ans et +
- 1er prix : Un appareil photo numérique (lot d’une valeur de 150€ – frais de livraison inclus)
- 2ème prix : Des chèques cadeau Kadéos (lot d’une valeur de 100€ – frais de livraison inclus)
- 3ème prix : Une carte pour télécharger de la musique en ligne (lot d’une valeur de 50€ – frais de livraison inclus)
- Prix spécial des internautes : Une carte Scènes et Sorties (lot d’une valeur de 100€ – frais de livraison inclus)
Isabelle Duvert – Blogueuse
Isabelle Duvert, blogueuse plus connue sous le nom d’E-zabel, a ouvert son blog il y a 4 ans avec pour principal objectif de déculpabiliser les jeunes mères. Elle y raconte depuis, tous les jours, ses aventures de working maman parisienne “imparfaite”. Son journal de bord qui aborde la maternité avec un angle décalé, volontairement humoristique et léger, apporte ainsi à ses lectrices bonnes idées, rires et réconforts. Car être maman, non, ce n’est pas QUE du bonheur !
E-zabel.fr a été remarquée et primée de nombreuses fois par la presse, notamment par le magazine Elle, en 2008.
Marc Gombeaud – Journaliste
Marc Gombeaud, directeur de la publication et rédacteur en chef de l’Agence de Presse Destination Santé, est journaliste médical depuis 1970. Au bureau régional de l’OMS pour l’Europe (1988-1992), il a participé étroitement à la mise en place des programmes d’éducation en santé. L’Agence de Presse Destination Santé dont il est co-fondateur, diffuse dans 70 pays en français, arabe et anglais. Ses informations sont reprises par plus de 200 titres écrits, un millier de radios et plus de 60 sites et portails internet. Président du Syndicat des Agences de Presse d’information générale (SAPIG), Marc Gombeaud est également vice-président de la Fédération française des Agences de Presse (FFAP).
Christine Rolland – Directrice de l’Association Asthme & Allergies
Christine Rolland est directrice de l’Association Asthme & Allergies et vice-présidente de l’EFA (European Federation of Allergie and Airways Diseases Patients’ Associations). Elle est membre du jury de ce concours depuis sa création. Elle attache une grande importance particulière à l’expression du vécu de l’asthme qui permet de sensibiliser l’entourage, mais aussi les soignants, à ce qu’implique véritablement de vivre avec une maladie chronique.
Luc Réfabert – Pneumo-pédiatre allergologue
Le Docteur Réfabert est pneumo-pédiatre allergologue, il est secrétaire général de l’Association Asthme & Allergies. Il est particulièrement impliqué dans l’éducation thérapeutique des enfants asthmatiques et allergiques, à ce titre, il est responsable de l’école de l’asthme de l’hôpital Necker Enfants Malades.
Edem Allalo – Gagnant du concours Asthme Tram Gram 2011
“En tant qu’artiste peintre et étudiant en 4ème année de médecine, je me suis naturellement tourné vers cette manifestation artistique donnant la possibilité à tout un chacun de s’exprimer sur sa vision d’une “vie sans asthme”. Ce concours en touchant à toutes formes d’art, se présente être une occasion unique de transcender cette pathologie.
En jonglant avec les lettres, les lignes et les couleurs, Asthme, Tram, Gram nous permet de trouver une nouvelle forme d’expression de ses symptômes, de son vécu et de sa personne.”
Découvrez le sociologue
Laurence Levasseur – Psycho-sociologue
Laurence Levasseur, ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure (1966 Lettres), après un parcours professionnel varié ponctué de nombreuses formations aux différentes techniques comportementales et cognitives, est actuellement “jardinière de projets” individuels ou collectifs au sein du cabinet LL qu’elle a créé en 1994. Depuis 1972, elle est également comédienne et metteur en scène de théâtre.
A partir du mois d’octobre : mise en ligne de l’étude réalisée par Mme Levasseur à partir des créations des participants. Quel est le vécu de l’asthme ? L’asthmatique se sent-il à part dans la Société ? Quelles sont ses aspirations ?
Quand faut-il penser à une rhinite allergique ?
Les signes habituels qui doivent faire penser à une rhinite allergique sont regroupés sous le sigle PAREO :
P comme Prurit, qui signifie que le nez démange,
A comme Anosmie, qui signifie que l’on perd l’odorat (plus rarement),
R comme Rhinorrhée, qui signifie que l’on a le nez qui coule,
E comme Eternuements,
O comme Obstruction, qui signifie que l’on a le nez bouché.
Il existe deux types de rhinites allergiques : les rhinites allergiques intermittentes (le plus souvent saisonnières, dues au rhume des foins) et les rhinites allergiques persistantes.
Il n’y a pas de saison pour la Rhinite Allergique !
L’idée qu’on se fait couramment à propos de la Rhinite Allergique, amène à considérer celle-ci uniquement à l’approche des beaux jours, lorsque le printemps revient.
Mais hélas, qui dit Rhinite Allergique, ne signifie pas seulement une gêne occasionnée par les pollens et les graminées. D’autres allergènes, nombreux et variés (acariens, moisissures, blattes, animaux…) en sont aussi à l’origine.
Pourquoi consulter votre médecin ?
Il a été démontré que les personnes souffrant de rhinite allergique persistante, avec le nez qui coule et qui est bouché, ont une qualité de vie qui peut être altérée. En effet, la rhinite allergique provoque des troubles du sommeil et une gêne durant les activités quotidiennes, tout ceci entraînant de la fatigue pouvant aller jusqu’à des arrêts de travail et des absences à l’école. Votre médecin, grâce à un interrogatoire précis et des tests divers, va pouvoir poser le diagnostic de rhinite allergique et vous proposer des solutions.
Quelles sont les causes possibles de rhinite allergique ?
La rhinite allergique est souvent causée par les pollens, surtout au printemps. Il existe 3 grandes familles végétales à pollens allergisants : les arbres, les graminées et les herbacées (herbes sauvages). Les types de pollens responsables de cette rhinite allergique, appelée aussi rhume des foins, peuvent varier selon les régions et les saisons. Le rhume des foins se manifeste par 3 signes presque toujours présents :
- le nez qui coule comme une fontaine,
- le nez bouché,
- les éternuements fréquents.
D’autres manifestations peuvent être également très gênantes comme : des démangeaisons des yeux, du nez, de l’arrière gorge, une sensation de sable dans les yeux qui pleurent, un odorat diminué, de la toux sèche.
La rhinite allergique peut aussi être causée par d’autres types d’allergènes (acariens, moisissures, blattes, animaux…), responsables le plus souvent de rhinite persistante.
Pourquoi faut-il soigner votre rhinite allergique ?
La Rhinite Allergique semble tellement fréquente et concerner un si grand nombre de personnes, qu’elle est souvent banalisée et méprisée. Goutte au nez, « Rhume de cerveau » comme disaient nos grand-mères, éternuements à répétition, qui font sourire ou agacent… tous ces signes doivent nous alerter lorsqu’ils perdurent. Or souvent, on n’y prête pas suffisamment attention, et le geste du mouchoir jetable, vite pris et aussi vite envoyé dans la corbeille est presque automatique. Mais également « symptomatique » !
Même si cela fait sourire, il faut s’en inquiéter. Car on sait désormais – les études l’ont montré – que plus de 20% des personnes souffrant de rhinite allergique ont également de l’asthme et que 80% des asthmatiques ont aussi une rhinite. RéférenceMullol J. et al. Allergic Rhinitis and its Impact on Asthma Update (ARIA 2008) : the perspective from Spain. J Investig Allergol Clin Immunol 2008 ;18 :327-334
L’enjeu est donc important.
Quel est le traitement de la rhinite allergique ?
Le traitement de la rhinite allergique repose sur l’éviction des allergènes, les médicaments et l’immunothérapie spécifique (désensibilisation).
L’éviction
Quelques conseils de bon sens permettent de réduire les symptômes de la rhinite. Ils sont fonction des allergènes en cause. Il est difficile d’éviter les pollens à moins de changer de climat lors de la saison pollinique. Néanmoins, quelques précautions simples permettent de réduire les quantités de pollens inhalés :
- Se renseigner sur les conditions météorologiques avant une promenade à la campagne : la quantité de pollens dans l’air augmente les jours de vent et en particulier avant les orages ;
- Ne pas rouler en voiture décapotable lors des pics polliniques ;
- Rincer les cheveux longs, le soir avant de se coucher, après une promenade ;
- Éviter de dormir la fenêtre ouverte si le lit est près de la fenêtre ;
- Fermer les fenêtres lorsque l’on tond le gazon.
Si vous êtes allergique aux acariens, une maîtrise globale de l’environnement peut vous être proposée, en particulier au niveau de la chambre : housse anti-acariens au niveau du matelas, des oreillers et de la couette, sommier à lattes avec des pieds d’une hauteur suffisante (le matelas ne doit pas être posé directement sur le sol), absence de tête de lit capitonnée, traitement régulier de la moquette par un acaricide.
Il faut également éviter les tissus muraux, les doubles rideaux, les descentes de lit en peau d’animal, et réduire dans une chambre d’enfant le nombre de peluches. Il faut préférer les bibliothèques fermées aux simples rayonnages où s’entassent des livres.
Si vous êtes allergique à un animal, s’en séparer reste la meilleure solution. Si cela n’est pas possible, il faut au minimum interdire l’accès de la chambre à l’animal, même si l’on est absent.
Les purificateurs d’air avec filtre HEPA (Haute Efficacité sur les Particules Aériennes) réduisent la densité des allergènes dans l’air.
Si vous êtes allergique aux moisissures, une aération régulière des pièces diminue leur développement. Des travaux de l’habitat sont parfois nécessaires en cas d’infiltrations d’eau ou de fuites. La présence d’un aquarium ou de bacs à réserve d’eau pour les plantes vertes favorise la prolifération des moisissures. Bien entendu, n’oubliez pas le polluant le plus nocif pour le nez : la fumée de tabac.
Les médicaments
Les médicaments utilisés pour traiter une rhinite allergique dépendent de la fréquence des symptômes et de leur intensité. Les médicaments les plus utilisés sont les antihistaminiques. Ils agissent rapidement sur l’écoulement nasal et sur les démangeaisons nasales, ainsi que sur les signes associés à la rhinite comme les symptômes oculaires souvent rencontrés dans les allergies aux pollens. Ils sont moins actifs sur l’obstruction nasale. Les corticoïdes locaux ont une action anti-inflammatoire. Sous forme de pulvérisations nasales, ils sont fréquemment prescrits en cas de rhinite allergique. Ils sont actifs sur tous les symptômes de la rhinite allergique et en particulier sur l’obstruction nasale. Les antileucotriènes peuvent être utilisés pour traiter les patients asthmatiques ayant une rhinite allergique associée. Les décongestionnants locaux, actifs uniquement sur l’obstruction nasale, ne doivent être utilisés qu’en cure courte (maximum 5 à 7 jours de suite).
La désensibilisation (ou immunothérapie spécifique) Il existe 2 types de désensibilisation:
- La voie sous-cutanée : on injecte de façon régulière à la personne allergique une dose de l’extrait d’allergène auquel elle est allergique ;
- La voie sublinguale : on dépose régulièrement sous la langue l’extrait de l’allergène.
Une désensibilisation efficace doit être prolongée au moins 3 ans.
Une équipe de Davos en Suisse rappelle dans le journal européen Allergy ( novembre 2010 ) que les voyages aériens peuvent maintenir les passagers dans un air confiné pendant plusieurs heures au contact des allergènes de chat. On connait la puissance allergénique du chat pour ceux qui y sont allergiques. Les parents d’enfants allergiques au chat racontent bien souvent que leur enfant mis au contact d’un chat, commencera par avoir des démangeaisons au niveau des yeux et du nez avec un écoulement. Les parents insistent sur le fait que si l’on n’éloigne pas immédiatement du chat cet enfant aura une crise d’asthme.
De nombreuses compagnies aériennes aussi bien américaines qu’européennes autorisent le voyage de chats en cabine.L’allergène du chat (Fel d1) peut se répandre dans la cabine. Il est non seulement issu du chat lui-même mais aussi, potentiellement , des habits de son propriétaire et même des sièges de l’avion qui ont été contaminés par les propriétaires de chats.
On se rappelle que les scandinaves avaient insisté sur le fait que l’allergène chat qui est un allergène perannuel, peut se trouver en concentrations suffisantes dans les salles de classe , pour sensibiliser et faire réagir des enfants qui n’ont pas de chat à leur domicile. L’allergène chat a en effet pu être transporté dans les salles de classe par l’intermédiaire des habits des enfants ayant un chat à leur domicile.
Sur le plan pratique il fut donc rappeler aux allergiques et particulièrement aux asthmatiques allergiques au chat de bien prendre leurs médicaments de fond avant et pendant leurs voyages . Il est également impératif de conserver avec soi ses médicaments de secours afin d’être prêt à traiter, dès les premiers symptômes, une réaction allergique.
Mohrenschlager. M et al
Une équipe allergologique britannique rappelle combien la rhinite allergique et en particulier la rhinite allergique saisonnière ( rhume des foins ) mérite d’être prise en considération. Les auteurs montrent que les lycéens de 15 à 17 ans atteints de rhume des foins courent le risque que leurs performances intellectuelles et leurs résultats aux examens soient moins bons au printemps ( période du rhume des foins ) qu’en hiver. Les moins bons résultats scolaires observés au printemps et en été concernent les matières fondamentales que sont les mathématiques, la langue (en l’occurrence l’Anglais ), et les sciences.
Une fois de plus, la rhinite mérite une attention très soutenue. En ce qui concerne la rhinite pollinique saisonnière, parfois si fatigante, son diagnostic et son traitement doivent être impérativement abordés avant la saison des pollens.
Walker S et al Journal of Allergy and Clinical Immunology 2007