Connaître les facteurs déclenchants et aggravants

Bien sûr, les allergies respiratoires sont directement liées aux substances nommées allergènes, présentes partout dans notre quotidien. Mais certains facteurs, comme la pollution notamment, peuvent aggraver la maladie.


Pour les personnes allergiques, l’allergène est bien l’ennemi intime ! Présent sous différentes formes, il peut être, selon sa nature, quotidiennement à nos côtés dans notre lieu de vie, au travail ou au grand air. Dans le cas d’une allergie respiratoire, on parle de pneumallergène, dont différentes formes sont identifiées :

  • Les acariens et blattes : présents dans la poussière, les acariens aiment la chaleur et l’humidité et se nichent bien souvent dans les lits, les moquettes et les tapis. Quant aux allergènes des blattes, on les retrouve dans l’air et la poussière domestique, particulièrement dans les pièces humides (cuisine et salle de bains).
  • Les moisissures : on retrouve ces petits champignons responsables d’allergies dans l’air ambiant et dans les maisons humides et mal ventilées. A noter que la présence de plantes vertes peut faciliter leur développement.
  • Les pollens : ce sont des particules libérées par les végétaux au moment de la floraison et transportées par le vent ou les insectes. Les pollens sont à l’origine de nombreuses rhinites allergiques saisonnières (en fonction des périodes de pollinisation et des familles de pollens). Certains d’entre eux – comme les graminées (au printemps), l’ambroisie (en été), le cyprès et le bouleau (dès le mois de janvier) – sont particulièrement allergisants.
  • Les phanères d’animaux : ces éléments protecteurs – comme les poils, les écailles ou les plumes – peuvent également être allergènes. Les premiers animaux en cause sont les chats.

En France, le trio de tête des allergènes responsables des allergies respiratoires est constitué des acariens, qui provoquent des symptômes toute l’année (de 53 à 88 % des personnes allergiques en fonction des régions), des pollens de graminées (de 50 à 75 % des patients en fonction des régions) et des pollens de bouleau (de 24 à 40 % des patients en fonction des régions) .

Des facteurs aggravants


On l’a vu, certains pneumallergènes (comme les acariens ou les moisissures) aiment les ambiances humides ou les logements mal ventilés. Dès lors, une mauvaise qualité de l’air ambiant constitue un risque d’aggravation d’une allergie respiratoire. Il est donc important de veiller à conserver un environnement intérieur sain. A l’extérieur aussi, certains facteurs sont à même d’aggraver les allergies respiratoires. Certains polluants, comme le gaz carbonique, ont ainsi un rôle avéré dans l’augmentation du volume de pollens circulant dans l’atmosphère, aggravant les symptômes des personnes souffrant de rhinite ou d’asthme allergiques.

  • [1] Régions IRDES Institut Recherche en Développement Economie Santé