Des signes à identifier

Repérer très tôt les symptômes, c’est permettre au médecin de mettre en place un traitement adapté. Il est donc essentiel de bien connaître les signes de l’allergie respiratoire.


Réaction excessive du système immunitaire liée à l’inhalation de pneumallergènes, l’allergie respiratoire se traduit concrètement par une série de réactions physiques. Les premiers signes sont relativement simples à repérer. Un nez qui coule, bouché ou qui démange, une toux ou des difficultés respiratoires dont on n’arrive pas à se débarrasser, des séries régulières d’éternuements, des picotements aux yeux et des larmoiements… voilà des symptômes bien connus des différentes formes de l’allergie respiratoire comme l’asthme allergique et la rhinite allergique. Sachant qu’une allergie identifiée est une allergie mieux traitée, mieux vaut ne pas prendre ces manifestations physiques à la légère.

A chaque maladie ses symptômes


Globalement, les allergies respiratoires prennent deux formes : la rhinite allergique et l’asthme allergique. Chacune de ces affections se caractérise par des symptômes particuliers. Concernant la rhinite allergique, les professionnels de santé évoquent le signe P.A.R.E.O pour la repérer. Une appellation qui réunit cinq initiales :

P pour prurit, soit des démangeaisons du nez et/ou du palais,
A pour anosmie, soit une perte de l’odorat,
R pour rhinorrhée, soit un écoulement nasal clair,
E pour éternuements, et
O pour obstruction nasale.

Autant de symptômes auxquels peuvent s’ajouter des sinusites ou une conjonctivite.
Concernant l’asthme allergique, les symptômes à repérer sont une difficulté à respirer (et surtout à expirer l’air contenu dans les poumons), une respiration sifflante, un sentiment d’oppression dans la poitrine, une toux irritante, un essoufflement après un effort ou après un fou rire.