Bonjour, très allergique aux fagacées-bétulacées depuis près de 20 ans, avec des symptômes s’aggravant d’année en années (y compris allergie croisée alimentaire), je termine la saison avec une bronchite asthmatiforme de façon systématique. (Traitements antihistaminiques moyennement efficaces à moins de multiplier les doses, ce qui me plonge dans un état « comateux » permanent et m’empêche donc de vivre « normalement ». Cortisone et antibiotiques assez récurrents, ventoline, sérétide et j’en passe. Désensibilisation sublinguale testée sur 2 ans –œdèmes de la langue, des amygdales, des lèvres, liés aux gouttes– elle fut abandonnée par découragement car il fallait « tout recommencer »). Très affectée par une hospitalisation due à l’asthme il y a deux ans, j’ai utilisé l’année dernière un masque à chacune de mes sorties pendant la période d’allergie. C’est la première fois que je n’ai pas eu de complications respiratoires graves. Cette année, j’ai réitéré. Pas de soucis grave jusqu’à oublier vendredi dernier le port du masque pendant une dizaine de minutes lors d’une sortie. La saison n’est pas terminée, bien sûr, mais je vois bien que la protection n’est pas inutile, loin de là. Je souhaiterais savoir pourquoi le port d’un masque n’est pas plus souvent suggéré par le corps médical comme méthode de « protection » simple et sans effet secondaire des formes les plus graves ? Raphaële

Chère Madame,
Votre expérience est très intéressante et semble bien vous convenir aussi, je vous conseille vivement de la pratiquer de façon régulière.
Je pense que les patients en France ainsi que les médecins, n’ont pas encore intégré, comme dans les pays asiatiques, l’intérêt du port d’un masque pour se protéger contre la pollution.