Bonjour, Mon fils, 14 ans et moi sortons justement aujourd’hui de chez le médecin. il est asthmatique sévère depuis très petit, sous médication permanente pour éviter des crises sévères. Il va en cure, à la Bourboule, puis à Aix les thermes. Si c’est vrai que ces cures et sa médication ont apporté une réelle amélioration à sa vie surtout en hiver, dès qu’arrive le printemps, il manque l’école, ne peut plus sortir sans prendre le risque de faire des rhinites allergiques fortes tout de suite accompagnées d’asthme. Il est fatigué, et las de ne pas pouvoir vivre comme ses copains au risque de visiter les urgences de l’hôpital ou de manquer sans cesse le collège. Je ne fume plus depuis qu’il est tout petit. J’essaie de ne pas l’exposer aux poussières. Je pense être moi-même allergique puisque j’éternue sans cesse, et que petite on me disait que j’avais toujours le rhume des foins… les traitements antiallergiques changent sans cesse comme si on tâtonnait et de mars à fin juin voire début juillet puis de mi septembre à environ mi novembre mon fils avale des doses de cortisone en dernier recours pour évoluer correctement et cela ne l’empêche pas d’aller sous aérosols aux urgences. (Nous habitons dans le Vaucluse) il n’y a qu’en bord de mer que mon fils n’utilise jamais ses médicaments d’urgence, ventoline, solupred etc… les allergies, c’est une plaie, vraiment. Dominique

Dominique, votre témoignage illustre à quel point l’allergie respiratoire peut être invalidante et perturber la vie quotidienne, c’est pourquoi nous nous battons, et soutenons par exemple la candidature des allergies comme « grande cause nationale » pour 2012
Vous avez très bien fait d’arrêter de fumer, le tabac étant un facteur aggravant important dans l’asthme. Le traitement doit en effet sans doute être adapté aux circonstances qui aggravent son asthme (la saison, le lieu …). La prise en charge des allergies de votre fils est visiblement difficile, mais les traitements évoluent, il ne faut donc pas vous décourager.