Bonjour, Maman d’un petit garçon de 5 ans et demi qui a eu la carrière classique de l’allergique : eczéma, intolérance au lait dans la petite enfance (apparus brutalement après les première vaccinations) puis aujourd’hui asthme allergique, je m’interroge beaucoup sur l’incidence à court, moyen et long terme de la vaccination à outrance sur un terrain génétiquement prédisposé. L’hypothèse qui a été médicalement posée est qu’il souffrait probablement d’un petit déficit immunitaire primitif au moment où il a été vacciné mais on ne le savait pas. Mes questions subséquentes : des précautions ne devraient-elles pas être prises AVANT la vaccination comme un check up du système immunitaire et un « programme vaccinal » adapté proposé dans ce cas ? Des études objectives qui étudient le lien éventuel entre prévalence de l’allergie, la gravité des symptômes et « lourdeur » du calendrier vaccinal ont-elles été réalisées ? Je ne remets absolument pas en cause la vaccination mais je m’interroge légitimement car il me semble que dans les deux cas le système immunitaire est directement concerné. Audrey
Bonjour,
Votre enfant a en effet la carrière habituelle de l’enfant allergique. La coïncidence entre l’apparition de son intolérance aux protéines du lait de vache et la vaccination est fortuite. Les enfants allergiques appartiennent le plus souvent à une famille allergique, c’est leur plus grand « facteur de risque ». De plus l’intolérance alimentaire n’est pas une allergie alimentaire (donc pas de lien avec le système immunitaire)
Par ailleurs, il n’a encore jamais été démontré que la vaccination pouvait entrainer le système immunitaire vers la voie de l’allergie.
Bien au contraire, les enfants suivis et traités pour un vrai déficit immunitaire sont les enfants les plus vaccinés, car compte tenu de leur déficit immunitaire, ils ne pourraient pas se défendre de façon adéquate vis à vis de la maladie.
Aucun bilan immunitaire n’est nécessaire avant vaccination (sauf si bien sûr on suspecte un déficit immunitaire).